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Une femme perd son appel contre une condamnation injustifiée, le mari voit sa demande de réexamen déboutée

30 août 2023 |   Écrit par un correspondant pour Minghui dans la province du Shandong, Chine

(Minghui.org) Après qu’une femme âgée de 65 ans de la ville de Zhaoyuan, dans la province du Shandong, a perdu son appel contre une peine de prison injustifiée, son mari a déposé une demande de réexamen de son cas, mais il a été débouté et harcelé par la police.

Mme Jiang Guixiu a été arrêtée à son domicile le 17 mai 2022 en raison de sa croyance dans le Falun Gong. Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline pour l’esprit et le corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. Son mari, qui ne pratique pas le Falun Gong, a également été emmené au poste de police pour y être interrogé. La police a trompé son mari en révélant des informations sur sa pratique de Falun Gong, qui ont ensuite été utilisées comme preuves à charge contre elle.

Le tribunal de la ville de Zhaoyuan a tenu une audience sur l’affaire de Mme Jiang le 24 novembre 2022. Le président du tribunal avait prévu une deuxième audience à la mi-décembre, mais il l’a annulée et a condamné Mme Jiang à une peine de trois ans d’emprisonnement et à une amende de 10 000 yuans le 21 décembre. Elle a fait appel six jours plus tard, mais la cour intermédiaire de la ville de Yantai a décidé de maintenir le verdict initial le 4 avril 2023, sans tenir d’audience.

À la mi-juin 2023, le mari de Mme Jiang a déposé une demande de réexamen de l’affaire auprès du Parquet populaire suprême et de certains organismes de la province du Shandong.

Fin juin, il a reçu un SMS du Parquet populaire suprême indiquant : « Nous avons reçu votre requête. Après l’avoir examinée, nous avons déterminé qu’elle ne relevait pas de notre compétence. Nous avons transmis votre requête au parquet provincial du Shandong. »

Début juillet, le mari de Mme Jiang a reçu un SMS du parquet provincial du Shandong, lui indiquant que l’affaire ne relevait pas de sa compétence et qu’il l’avait transmise au parquet de la ville de Yantai, qui supervise le parquet de la ville de Zhaoyuan (celui qui avait inculpé Mme Jiang à la suite de son arrestation).

À peu près au même moment, il a également reçu une notification du Bureau judiciaire de la province du Shandong, qui indiquait également qu’il n’était pas chargé de traiter sa requête et qu’il devait la déposer auprès des organismes appropriés.

À la mi-juillet, un homme du tribunal de la ville de Zhaoyuan a appelé le mari de Mme Jiang, lui demandant de ne pas déposer de requête pour réexaminer l’affaire de sa femme puisque son appel avait déjà été rejeté. Il a également déclaré qu’aucune agence n’accepterait la requête parce que Mme Jiang avait refusé de signer le verdict initial et la décision d’appel. Il a refusé de divulguer le lieu de détention de Mme Jiang.

Le mari de Mme Jiang a promis de continuer à se battre pour que justice lui soit rendue. L’interlocuteur lui a alors dit qu’il devait soumettre trois copies de la requête avec ses empreintes digitales à la cour intermédiaire de la ville de Yantai et à la Haute Cour de la province du Shandong. C’est ce qu’il a fait et, à l’heure où nous écrivons ces lignes, il attend toujours la réponse des deux instances.

Pendant toute la durée de la procédure, le mari de Mme Jiang a également fait l’objet d’un harcèlement constant de la part du Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Zhaoyuan.

À la suite de son arrestation, tous les membres de la famille élargie de Mme Jiang n’en ont d’abord pas parlé à son père de 94 ans, en raison de son âge avancé. Mais il est devenu de plus en plus suspicieux au fil du temps et a fini par être mis au courant de tout. L’homme, autrefois en bonne santé et vif d’esprit, a été tellement dévasté qu’il est soudainement tombé malade. Il a été hospitalisé et se trouve toujours aux soins intensifs au moment de rédiger cet article.

Voir aussi :

L’appel d’une femme du Shandong contre sa condamnation injustifiée à une peine de prison est rejeté

Une femme du Shandong condamnée à trois ans de prison en raison du récit fabriqué d’un témoin

Traduit de l’anglais