Enseigner à l’école Minghui : mon partage de cultivation

(Minghui.org)

Bonjour Maître, bonjour compagnons de cultivation.

Je suis reconnaissante pour les soins compatissants et le salut miséricordieux prodigués par Maître Li Hongzhi (fondateur du Falun Dafa) au cours des vingt-sept dernières années, ainsi que pour ses arrangements bienveillants, qui m’ont permis de m’engager sur mon chemin de cultivation dans le domaine de l’enseignement. Je suis honorée d’avoir l’occasion de présenter et de partager mes expériences de cultivation et mes compréhensions en enseignant à l’école Minghui.

Enseigner la culture traditionnelle chinoise

Je suis arrivée à l’école Minghui à Toronto en 2014. À l’époque, mon travail consistait à enseigner la langue et la culture traditionnelles chinoises en maternelle et en périscolaire. Grâce à la compassion du Maître, j’ai fait la transition sans aucun obstacle vers l’enseignement de la culture traditionnelle à de jeunes élèves en dehors de la Chine.

Pendant la préparation des cours, le sens profond des caractères chinois se manifestait de manière éclatante sous forme d’images devant moi. Je me souviens que je m’apprêtais à expliquer les caractères chinois pour « venir » et « aller » en utilisant les caractères simplifiés, lorsque soudain, une image est apparue sur la diapositive PowerPoint, représentant une personne glissant du ciel en suivant une ligne. Au cours de la descente, la personne grossissait et les couleurs s’intensifiaient, puis les caractères traditionnels pour « venir » sont apparus. Je me suis rendu compte que le Maître m’éveillait au fait que les caractères chinois ont un sens profond et sont de nature divine.

Le Maître nous dit :

« Les caractères chinois sont une écriture particulière très proche de l’écriture dans les cieux. La langue parlée chinoise est très proche du langage céleste, car c’est une culture qui a directement été créée par les divinités pour l’humanité. En plus, comme ce qui a été fondé en Chine était une culture semi-divine, la forme et la prononciation des caractères chinois sont toutes en lien avec l’univers. C’est très différent des écritures occidentales et des écritures chez les autres peuples. Dans un certain sens, les écritures des autres peuples sont en réalité des sortes de signes que les divinités ont créés pour l’homme, afin de pouvoir attendre la Loi dans ces régions après avoir formé l’affinité prédestinée. Ainsi les personnes attendant la Loi dans ces endroits pouvaient mener une vie normale et avoir provisoirement des symboles pour communiquer les uns avec les autres. » (Enseignement du Fa à la conférence de Loi internationale à New York, 2004)

Je comprends maintenant l’importance d’enseigner aux enfants à lire et à écrire en chinois et les différences entre maîtriser des connaissances chinoises et apprendre la culture traditionnelle. J’ai commencé à utiliser des caractères pictographiques et des caractères traditionnels pour expliquer la signification des caractères chinois.

Plus tard, j’ai réalisé que les enfants sont tous des personnes très pures et n’ont aucune idée préconçue. Je suis passée d’enseigner de façon directive à guider les enfants pour qu’ils comprennent et reconnaissent les caractères chinois. Par exemple, en expliquant le caractère chinois pour « compassion », les enfants ont pu comprendre grâce au pictogramme illustrant deux personnes prononçant des mots gentils que c’est une belle chose. Les enfants ont compris que le fait de parler avec respect et de ne pas blesser les autres avec des mots est une manifestation de la bonté.

Grâce à la signification profonde de la culture, les enfants ont pu comprendre et mémoriser rapidement les caractères. Leur maîtrise de la langue chinoise s’est rapidement améliorée. Plus important encore, ils ont commencé à mettre en pratique des aspects de cette culture divine, comme la piété filiale envers les parents, respecter les enseignants et tenir ses promesses.

Tout en enseignant la culture traditionnelle, j’ai également éliminé sans cesse l’influence de l’athéisme. Par exemple, j’ai réalisé que le processus de croissance des enfants est aussi un processus de cultivation. Dans le processus de cultiver de bonnes habitudes, ils élèvent leur jing jie. En devenant de bons enfants, ils établiront un lien avec le divin et pourront cultiver.

Le Maître nous a dit :

« Cinq mille ans de civilisation — un chemin de retour au Ciel » (« Chanter pour les vies », Hong Yin VI)

Toutefois, l’athéisme empêche les gens de reconnaître la transformation de la vertu et du karma, de sorte que les gens d’aujourd’hui ne peuvent pas comprendre les comportements des anciens. Leur façon de montrer leur amour pour les enfants est également limitée aux expériences sensorielles. Par exemple, servir les enfants en premier lorsqu’il y a de bons petits plats, éviter toute difficulté dans la vie, s’inquiéter de la souffrance des enfants et prodiguer des soins méticuleux. Les parents se concentrent sur les résultats scolaires et le développement des compétences de leurs enfants. Cela diffère fondamentalement de l’enseignement d’une culture divine.

Lorsque j’ai pris ces principes en compte, j’ai commencé à mettre l’accent sur la cultivation de bonnes habitudes dans le processus d’enseignement, telles que le sens des responsabilités, persévérer, la piété filiale, respecter les enseignants et aider les autres.

Regarder à l’intérieur et abandonner les concepts d’enseignement modernes

La section élémentaire de l’école a été créée en 2021. Au départ, nous n’avions pas prévu de créer une classe pour les enfants plus âgés, mais certains parents espéraient que nous pourrions créer une classe de cours moyen pour les élèves de l’école primaire. La plupart des élèves de cours moyen venaient d’écoles publiques et, pendant la pandémie, certains d’entre eux avaient pris l’habitude de jouer à des jeux et de regarder des vidéos sur YouTube. À la surface, les élèves semblaient avoir de nombreux problèmes, et chaque jour, nous étions confrontés à divers défis. À cette époque, je me sentais plus psychologue qu’enseignante, observant les émotions des élèves et utilisant l’expérience et les méthodes d’enseignement pour guider leur instruction. Je devais être vigilante et prévenir les problèmes potentiels. Pour aider les enfants à s’adapter à cet environnement, je devais aussi jouer le rôle de compagne de jeu.

De plus, je passais mon temps à résoudre les conflits et les disputes entre les enfants, à faire des heures supplémentaires et à communiquer avec les parents et le directeur au sujet des problèmes des enfants et des solutions que j’avais mises en place. C’était épuisant, et lorsque je rentrais chez moi, je devais encore préparer les cours pour le lendemain. Mon mari, qui est pratiquant, me critiquait, car je ne faisais pas la cuisine ni les tâches ménagères, et cela me frustrait. Je faisais de mon mieux pour être une bonne enseignante, alors pourquoi l’environnement autour de moi était-il si chaotique ?

Toutefois, au beau milieu d’un conflit familial important, alors que mon mari s’opposait avec véhémence à mon travail, j’ai trouvé un certain calme. Je me suis dit : « Ce pratiquant m’a soutenue et aidée dans ma cultivation. Pourquoi est-il si violemment contre mon travail à l’école Minghui ? Qu’est-ce qui ne va pas ? »

Ces questions m’ont permis de prendre du recul et de réfléchir à la situation sous un angle différent. J’ai compris que chacun avait ses attachements et compréhensions, et qu’il était important pour moi de poursuivre ma cultivation et de rester sincère dans mon cœur face aux conflits extérieurs. J’ai continué à me laisser guider par le Fa et à échanger avec des compagnons de cultivation pour trouver des moyens d’équilibrer mes responsabilités et de maintenir l’harmonie au sein de ma famille et dans ma cultivation.

Grâce à la compassion du Maître, j’ai eu une nouvelle compréhension en lisant « À propos de l’œil céleste » dans la Deuxième Leçon du Zhuan Falun. J’ai réalisé que les choses qui se passaient dans mon environnement correspondaient à mon champ dimensionnel. Lorsque je rencontrais des problèmes avec les enfants, au lieu de regarder à l’intérieur, j’utilisais mon expérience d’enseignante, mes compétences et les méthodes apprises pour résoudre les problèmes au niveau humain. Cette approche était à la fois laborieuse et chronophage. Comme je n’élevais pas mon état de cultivation, l’environnement autour de moi ne changeait pas.

Lorsque je me suis éveillée à cette compréhension, j’ai ressenti un sentiment de paix et de tranquillité que je n’avais pas connu depuis longtemps. Mon cœur n’était plus affecté par le comportement des enfants. Lorsque les enfants rencontraient des problèmes, je regardais calmement à l’intérieur. Ils sont devenus un miroir pour moi, comme s’ils étaient devenus une partie de mon corps. C’était un sentiment étrange. Je ne me contentais pas de les aimer, je les chérissais profondément.

Après cette transformation, le champ d’énergie entre les enfants et moi s’est soudain ouvert. Les enfants étaient désireux de communiquer. Alors qu’avant ils voulaient jouer au plus malin avec les enseignants et les parents, et qu’ils étaient accros aux ordinateurs, ils consultaient maintenant humblement les enseignants sur la manière de se libérer de la dépendance à Internet. Alors qu’avant, ils étaient contraints par leurs parents de pratiquer et de cultiver et de fréquenter cette école, maintenant ils comprenaient comment s’élever pour répondre aux exigences des auditions pour Shen Yun et assister le Maître dans la rectification de Fa.

Voir ces changements a transformé ma philosophie d’enseignement. J’ai réalisé que lorsque je m’appuyais uniquement sur les compétences et l’expérience pour résoudre les problèmes, en tant que pratiquante, je cherchais des solutions à l’extérieur. En tant qu’enseignante, ma responsabilité est de transmettre le Tao, d’inculquer des connaissances et de résoudre des problèmes. En tant que pratiquante, je devrais utiliser un cœur paisible et compatissant pour observer mon environnement. Ce n’est que lorsque notre état de cultivation s’élève que des changements substantiels peuvent se produire dans l’environnement.

Se libérer de l’ego et coopérer harmonieusement avec l’équipe

L’école Minghui utilise du matériel pédagogique culturel traditionnel élaboré par des pratiquants de Falun Dafa, et j’ai la chance de faire partie de ce projet. Chaque enseignant impliqué dans le développement du programme a sa propre compréhension. Au cours de ce processus, j’ai découvert de nombreux attachements en moi, le plus fort étant l’attachement à l’ego. J’ai souvent inconsciemment mis l’accent sur mes idées au cours de l’élaboration du programme. Lorsque j’ai pris conscience de cet attachement, le Maître m’a éveillée avec compassion sur les principes du Fa correspondants.

Lorsque j’ai abandonné mon attachement à l’ego et que j’ai mis tout mon cœur à harmoniser et à coopérer avec l’équipe, le Maître compatissant m’a éveillée. J’ai compris que l’attachement derrière mon ego était lié à l’athéisme. L’athéisme nous conduit à former des concepts basés sur les sens et les expériences : on pense que nos capacités et notre intelligence sont le résultat de nos efforts, et on se prend pour quelqu’un de remarquable. Il nous empêche de reconnaître dans notre cœur que ces capacités nous sont accordées par le divin. Lorsque j’ai pris conscience de l’attachement derrière mon ego, j’ai décidé fermement de l’éliminer. J’ai senti la capacité de mon esprit s’agrandir et mon être intérieur était plein de gratitude envers le Maître.

Ce qui précède est ma compréhension acquise par la cultivation en travaillant à l’école Minghui. S’il y a quoi que ce soit d’inapproprié, veuillez le signaler avec bienveillance.

Merci Maître. Merci compagnons de cultivation.

(Présenté lors de la Conférence de partage d’expériences de cultivation du Falun Dafa, Canada 2023)

Traduit de l’anglais