(Minghui.org) Quand j’étais petit, j’ai vu comment, avec peu de moyens, les adultes du village ont construit un pont sur une rivière. Ils ont utilisé des pierres provenant d’une mine voisine, du sable provenant d'une rivière locale et du ciment qu’ils ont dû acheter.
Ils ont d’abord empilé le sable en forme d’arche à l’endroit où le pont devait être construit, puis ils ont construit le pont avec les pierres sur le sable, et ils ont rempli les espaces avec le ciment. La dernière étape consistait à niveler la surface. Après le séchage du ciment quelques jours plus tard, ils sont revenus et ont enlevé le sable qui se trouvait sous le pont de pierre. C’est ainsi qu’ils ont construit un pont sans utiliser d’acier ni de fil de fer. Le pont relie plusieurs villages. Tous les jours, des véhicules de toutes sortes passent dessus, mais il est toujours debout et utilisé depuis des décennies.
Après sa construction, j’ai regardé un jour sous le pont et j’ai vu que les pierres étaient accolées les unes aux autres de manière aléatoire. Chacune semblait suspendue en l’air, comme si elle pouvait tomber à tout moment. Je me suis demandé comment ce petit morceau de béton pouvait tenir toutes ces pierres ensemble, sans qu’aucune d’entre elles ne tombe, même avec tout le trafic qui passait dessus.
En grandissant, je me suis rendu compte que les pierres ne dépendaient pas seulement, ou pas du tout, du béton pour les maintenir ensemble. Le soutien mutuel des pierres de toutes tailles et de toutes formes donnait au pont la force de supporter le poids.
Un des tableaux du spectacle Shen Yun était la danse mongole des baguettes. L’histoire raconte que la force d’un paquet de baguettes est supérieure à la somme de toutes ses parties. Par exemple, un paquet de dix baguettes est plus de dix fois plus fort qu’une seule baguette. La force supplémentaire du paquet provient du fait que les baguettes sont étroitement liées les unes aux autres. En s’appuyant les unes sur les autres, elles créent une force de soutien interne. Les pierres empilées en forme d’arche s’appuient les unes sur les autres et se soutiennent mutuellement. Ainsi, bien qu’elles semblent suspendues en l’air, elles restent solidaires et peuvent supporter le poids.
Le Maître a dit :
« […] ses affaires sont vos affaires, vos affaires sont ses affaires. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Loi de Washington DC », Enseignement du Fa dans les conférences II)
En tant que pratiquants, nous pouvons former une entité indéfectible en nous soutenant les uns les autres. Ce soutien provient de l’altruisme que Dafa nous a enseigné. C’est la valeur fondamentale que nous voyons dans l’incident du 25 avril.
Se concentrer sur la situation dans son ensemble lors de la défense des pratiquants
Lorsqu’il s’agit de défendre les droits des pratiquants, nous avons tendance à nous concentrer uniquement sur le pratiquant qui est persécuté, plutôt que de le placer dans le contexte de la persécution dans son ensemble.
Cela nous empêche de former une force globale plus importante et peut même nuire à d’autres pratiquants. Par exemple, trois pratiquants ont été arrêtés en même temps pour avoir travaillé sur le même projet. Lorsqu’un agent de police a demandé aux deux premiers : « Avez-vous produit les dépliants ? », ils ont tous deux répondu « non » parce que c’était vrai, et pour se défendre. Ce faisant, ils avaient impliqué le troisième pratiquant et s’étaient retournés contre lui.
Lorsque quelqu’un a soutenu au tribunal qu’un certain pratiquant « n’a pas produit ou diffusé le nombre de dépliants dont le procureur l’accuse », on est tombé dans l’idée de protéger le pratiquant pour ce cas précis et on a mis en cause le pratiquant qui a effectivement fabriqué les dépliants. En outre, cet état d’esprit reconnaît indirectement la légitimité de la persécution.
Nous ne devons en aucun cas suivre les instructions des personnes qui font du mal et répondre à leurs questions, aussi simples soient-elles, y compris des questions sur nos noms, notre éducation, notre travail, notre adresse ou même notre sexe. Nous devons utiliser toutes les occasions et le temps dont nous disposons pour leur clarifier la vérité, leur dire comment le mal sera puni et la bonté récompensée, ou même les poursuivre en justice.
Le Maître a dit :
« En aucune circonstance on ne doit coopérer aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. » (« La pensée droite des disciples de Dafa est puissante », Points essentiels pour avancer avec diligence II)
J’ai énuméré plusieurs idées fausses que j’ai observées, dans lesquelles les pratiquants sont tombés dans le piège de la défense des droits d’un individu au lieu de former un groupe plus grand et de renforcer la force globale de ce groupe.
« Contrecarrer la persécution est l’affaire des persécutés, de leurs familles et de leurs pratiquants locaux »
Lorsque des pratiquants sont persécutés, ceux qui participent à la lutte contre la persécution ou aux efforts de sauvetage sont souvent les pratiquants eux-mêmes, leurs familles et les pratiquants qui les entourent.
La plupart des pratiquants se préoccupent des cas locaux qu’ils connaissent et apportent la meilleure aide qu’ils peuvent. Le fait est que lorsqu’il y a la persécution, tout pratiquant peut trouver un moyen légitime d’intenter une action en justice pour la dénoncer et sensibiliser l’opinion publique. Les formes de persécution comprennent, sans s’y limiter, les condamnations illégales, la suspension de la pension, le lavage de cerveau, le harcèlement ou la privation d’opportunités d’emploi pour le pratiquant.
Lorsqu’un pratiquant est persécuté, lui et sa famille peuvent manquer d’expérience ou être désemparés. Ils peuvent ne pas gérer l’affaire de la meilleure façon possible. D’autres pratiquants peuvent envisager l’affaire de manière plus rationnelle et intenter une action en justice pour aider le pratiquant sous un angle différent.
Continuer à demander justice après la libération des pratiquants
Lorsqu’ils ont été torturés dans des prisons ou des centres de lavage de cerveau, de nombreux pratiquants ont juré de dénoncer ces agissements criminels. Mais après leur libération, en sus de soumettre des articles à Minghui et intenter un procès, peu d’entre eux ont pris plus de mesures pour continuer à dénoncer la persécution.
Nos efforts pour lutter contre la persécution seront plus efficaces si chaque pratiquant qui a été incarcéré ou torturé dénonce les personnes responsables longtemps après les incidents. Nous pouvons encore intenter des actions en justice pour documenter les détails du lavage de cerveau, du travail forcé ou de l’emprisonnement que nous avons subis, même s'il y a vingt ans.
Ne vous concentrez pas uniquement sur les résultats
Que nous gagnions ou perdions, nous ne devrions pas évaluer nos efforts pour valider le Fa en fonction des résultats des procès. Tant que notre esprit est juste lorsque nous utilisons la loi pour lutter contre la persécution, nos efforts sont voués à être couronnés de succès. La seule partie qui perd est la perversité.
Lorsqu’il s’agit d’obtenir le rétablissement des pensions et la restitution des paiements de pension retenus, les pratiquants n’ont obtenu gain de cause que dans une poignée de cas au niveau national. Néanmoins, au cours de ce processus, nous montrons aux responsables du Bureau de la sécurité sociale, des tribunaux et des bureaux du parquet qu’il est illégal de retenir les pensions des pratiquants. Ils verront comment la perversité incrimine les pratiquants et les persécute financièrement, et ils auront une nouvelle chance de choisir un avenir meilleur. Ce sont là toutes nos réalisations et tous nos progrès.
Traduit de l’anglais
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