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Tortures utilisées sur les pratiquantes de Falun Dafa dans le 8e quartier de la prison pour femmes de la province du Jilin

29 septembre 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui en Chine

(Minghui.org) Les gardiennes dans le 8e quartier de la prison pour femmes de la province du Jilin ont torturé sans pitié les pratiquantes de Falun Dafa qui y ont été emprisonnées parce qu’elles refusaient de renoncer à leur croyance dans le Falun Dafa. Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Voici un résumé des tortures utilisées sur les pratiquantes du quartier entre 2021 et 2023, incluant les cas de deux pratiquantes.

À partir de 2021, les gardiennes du 8e quartier ont forcé les pratiquantes qui refusaient de se « transformer » à rester assise, le dos droit sur un petit tabouret de 4 h à 22 h tous les jours. Les pratiquantes n’étaient pas autorisées à bouger à leur guise même lorsqu’elles mangeaient. Rester assise dans une telle position pendant de longues heures provoquait des douleurs insupportables dans le dos et les jambes des pratiquantes. La surface rugueuse du tabouret provoquait des lésions et suppurations cutanées de leur fessier après un certain temps.

En plus de la torture assise, les pratiquantes n’étaient pas autorisées à se laver à faire leur lessive et on leur ordonnait de « se retenir » lorsqu’elles avaient besoin d’aller aux toilettes. Les gardiennes se sont arrangées pour que les détenues surveillent les pratiquantes 24 h sur 24.

Illustration de torture : s’asseoir le dos droit sur un petit tabouret

En hiver, les gardiennes incitaient les détenues et anciennes pratiquantes qui avaient renoncé à leur croyance sous la pression à verser de l’eau sur les pratiquantes inébranlables et les forçaient à s’asseoir près des fenêtres ouvertes pour qu’elles se gèlent.

Si une pratiquante refusait de coopérer avec les gardiennes, elle était enfermée en cellule d’isolement, où elle recevait un petit pain et une petite quantité de légumes fermentés pour chaque repas. Elle avait droit à une bouteille d’eau par jour. Si elle avait besoin de plus d’eau, elle devait aller la chercher dans la toilette, y compris l’eau pour se laver.

Pendant son isolement, elle devait rester assise toute la journée. Si elle refusait toujours de coopérer, les gardiennes lui aspergeaient les yeux d’eau pimentée, la menottaient et la suspendaient par les menottes, ou l’obligeaient à rester dans une position non naturelle pendant une longue période.

Après le Nouvel An 2023, les autorités de la prison n’ont pas voulu réfrigérer ou jeter les restes. Au lieu de cela, elles ont forcé les pratiquantes à tout manger en une seule fois, sous le regard des gardiennes.

À partir de mai 2023, les gardiennes ont fait travailler les pratiquantes de 7 h à 18 h tous les jours pour fabriquer des cils pour des poupées. Les pratiquantes avaient quelques minutes de pause pour le déjeuner et ne pouvaient aller aux toilettes que trois fois par jour. Si une pratiquante ne parvenait pas à atteindre le quota du jour établi par Jiang Wei, elle devait rester assise dans sa cellule jusqu’à 21 h, tout comme ses compagnes de cellule. La punition collatérale avait pour but d’amener les codétenues à en vouloir à la pratiquante. Jiang a lentement augmenté la charge de travail au fil du temps, et ne laissait pas les pratiquantes se doucher le week-end. Les pratiquantes avaient rarement droit à un dimanche de repos ou une douche. Une fois, elles n’ont pas pu prendre de douche pendant un mois lors de chaleurs estivales.

Illustration : les pratiquantes sont forcées de faire du travail intensif dans l’usine de la prison

Cas de torture

MmeJin Min, de la ville de Jilin, province du Jilin, a refusé de renoncer à sa croyance et les gardiennes l’ont torturée jusqu’à ce qu’elle soit victime d’un accident vasculaire cérébral. Elle ne pouvait plus marcher correctement. En avril 2023, Jiang l’a obligée à ouvrir la bouche après avoir pris un médicament, lui a enfoncé une lampe de poche dans la bouche et l’a injuriée.

MmeZhou Yafen, âgée de 59 ans, de la ville de Changchun, province du Jilin, a été arrêtée fin août 2022. Elle a été détenue au centre de détention no 2 de la ville de Changchun avant d’être transférée à la prison pour femmes de la province du Jilin le 29 avril 2023, pour une peine de trois ans. Les gardiennes l’ont forcée à s’asseoir sans bouger sur un petit tabouret, l’ont privée de sommeil, lui ont refusé l’usage des toilettes et l’ont battue. Quatre jours après son admission en prison, elle a été torturée jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. Elle a repris connaissance que deux jours plus tard.

En mai 2023, la prison a informé les membres de la famille de MmeZhou qu’ils pouvaient lui rendre visite. Avant son arrestation, elle était en bonne santé et pesait 68 kilos. Lorsque sa famille l’a vu, elle semblait mentalement incohérente et ne les a pas reconnus. Elle était émaciée et incontinente. Elle était confuse et incapable de tenir une conversation adaptée, et a demandé à sa famille de partir.

Une gardienne a appelé la famille de MmeZhou en juin et leur a dit que son état s’était aggravé. On lui a diagnostiqué un trouble délirant, son incontinence s’était majorée et elle souillait souvent son lit. Les gardiennes ont demandé à la famille d’envoyer de l’argent pour la traiter, ce que la famille a refusé de faire.

La prison a dit à la famille qu’elle pouvait lui rendre visite une fois par mois, le lundi. Lorsque la famille y est allée le 12 juin, on lui a demandé de revenir une semaine plus tard. Lorsqu’ils y sont retournés le 19 juin, deux personnes ont dû porter Mme Zhou jusqu’à eux. Mme Zhou a dit « ils m’ont battue » et a pointé du doigt son épaule et sa tête. La famille lui a demandé de soulever sa chemise et a vu qu’elle n’avait plus que la peau et les os.

Après la visite, la famille a demandé à une gardienne à la réception pourquoi MmeZhou était devenue si maigre et mentalement incohérente, et a prétendu qu’elle avait été battue. Elle a également demandé à voir son rapport d’examen physique lorsqu’elle a été admise en prison. La gardienne a promis de porter ces questions à l’attention des autorités, mais a refusé de fournir le rapport. Plus tard dans la journée, la gardienne a appelé la famille et a dit que leurs affirmations sur l’état de MmeZhou n’étaient pas vraies.

Voir aussi :

Une femme torturée jusquà tomber inconsciente au quatrième jour de son entrée en prison

Des pratiquantes de Falun Gong soumises à une torture brutale dans la prison pour femmes de la province du Jilin

(Un autre article connexe est disponible dans la version chinoise.)

Traduit de l’anglais