(Minghui.org) La pandémie de COVID a éclaté à Wuhan au début de l’année 2020, et ma ville a été mise en quarantaine. Les quartiers environnants ont été fermés et des restrictions concernant les déplacements ont été imposées. Un jour, mon mari m’a dit : « Certaines personnes ont été testées positives dans cette ville, et même l’armée a été déployée. » Mon cœur s’est mis à battre rapidement dès que j’ai entendu cela. J’ai essayé d’émettre la pensée droite pour éliminer ma peur, mais cela n’a pas fonctionné. Chaque fois que quelqu’un mentionnait la pandémie, je me sentais anxieuse. J’avais beau essayer d’émettre la pensée droite, je n’arrivais pas à me calmer.
Mon attachement fondamental — la peur de la maladie et de la mort — a permis aux forces anciennes de profiter de moi. Mon cœur battait rapidement alors que j’avais augmenté la durée de ma lecture du Fa et que j’émettais la pensée droite tous les jours. J’ai perdu l’appétit et j’avais des nausées. Je ne pouvais pas bien dormir. J’avais du mal à avaler la nourriture, alors je mangeais lentement et j’essayais de me forcer. Manger était si difficile que parfois je pleurais. Je savais que je devais manger parce que j’avais encore besoin de ce corps physique pour aider le Maître à sauver des gens.
Après avoir émis la pensée droite à minuit, je me suis allongée dans mon lit, les yeux fermés. J’avais l’impression d’être couchée dans un cercueil. Je ne voulais pas de cette sensation, alors j’ai commencé à méditer. Lorsque j’ai terminé, la sensation était toujours là. J’ai médité trois fois cette nuit-là. Au matin, j’étais physiquement et mentalement épuisée. J’ai pensé que j’étais sur le point de perdre ma pensée droite et je me suis sentie déprimée.
Lorsque j’ai fait part de mon problème aux autres pratiquants, ils ont émis la pensée droite pour moi. Une pratiquante m’a incitée à rester chez elle, mais je ne l’ai pas fait parce que je savais que je devais avoir une foi inébranlable dans le Maître et le Fa. Je devais également regarder à l’intérieur. J’ai décidé de croire au Maître de tout mon cœur. J’ai réfléchi à mes pensées et je me suis demandé pourquoi je me sentais si déprimée et pourquoi je manquais de pensée droite.
Affronter ma peur
Tout d’abord, j’avais peur de la souffrance et des difficultés. Cette peur était arrivée parce que l’état douloureux de dépression que j’avais eu avant de pratiquer le Falun Dafa était revenu. Je voulais m’en débarrasser, mais j’avais beau essayer, je n’y arrivais pas. Du point de vue de la cultivation, la souffrance est un moyen d’élever son niveau de cultivation, de transformer son karma et d’améliorer son xinxing, ce qui est une bonne chose.
Deuxièmement, j’avais peur de la maladie. Chaque fois que quelqu’un mentionnait la pandémie, mon cœur battait à une vitesse incontrôlable. C’était de la peur, mais elle ne venait pas de mon vrai moi. C’était un attachement qui devait être éliminé. C’est pourquoi j’avais si peur. J’ai décidé de ne pas tenir compte des battements rapides de mon cœur. Après avoir vu au-delà de la peur, j’ai retrouvé la pensée droite. J’ai bien dormi cette nuit-là et le confinement a été levé peu de temps après.
L’estomac de mon mari
Alors que j’essayais de passer ce test, mon mari m’a fait passer un test de xinxing. Il avait un polype à l’estomac, inopérable en raison de sa localisation. J’ai eu une gastrite et un ulcère gastrique. Lorsque j’avais peur de la maladie, mon mari ne se sentait pas bien. Il voulait passer une gastroscopie, mais en raison de la pandémie, il était difficile d’obtenir un traitement médical. Il avait consulté un médecin et pris des médicaments, mais son état ne s’était pas amélioré. Il avait l’impression que le polype avait grossi, voire qu’il était devenu cancéreux. Il était anxieux et ne cessait de m’importuner. Finalement, il a réussi à prendre rendez-vous pour une gastroscopie. Deux jours avant l’intervention, il m’a demandé de lui palper l’estomac parce qu’il pensait qu’il avait grossi. Je l’ai rassuré en lui disant qu’il n’y avait rien de grave, qu’il s’agissait simplement d’une gastrite et d’une indigestion provoquant des ballonnements.
Quand j’ai décidé d’affronter ma peur de la mort, l’estomac de mon mari est allé bien. J’ai réalisé que son problème d’estomac était un test pour que je me défasse de ma sentimentalité envers lui, et en même temps, une opportunité pour lui d’éliminer son karma. Je croyais fermement que le Maître ne lui permettrait pas de souffrir d’une maladie grave, car cela affecterait ma cultivation. Étonnamment, le médecin n’a pas trouvé de polypes, mais a dit que mon mari souffrait d’une gastrite légère et d’un ulcère à l’estomac. Mon mari était heureux et a repris le travail. Après avoir pris des médicaments, il ne se sentait toujours pas bien. Je lui ai demandé de lire le Zhuan Falun, le livre principal du Falun Dafa. Avant même d’avoir terminé le livre, il a senti que le blocage dans son estomac avait disparu et qu’il n’avait plus besoin de médicaments.
Je n’ai pas parlé à mon mari de mon test de vie ou de mort, de peur qu’il ne s’inquiète. Lorsque j’en ai parlé à une pratiquante, elle m’a suggéré de le lui dire pour qu’il puisse voir à quel point le Falun Dafa est formidable. Mon mari a été terrifié lorsque je lui ai parlé de mon état. Il n’est pas arrivé à dormir et m’a surveillé la nuit entière. Le lendemain matin, il m’a demandé de consulter un médecin. Je lui ai parlé des choses miraculeuses qui m’étaient arrivées après avoir commencé à pratiquer. Je lui ai dit : « L’hôpital ne peut pas me guérir, et y aller coûte beaucoup d’argent et représente beaucoup d’ennuis. »
Une percée
Il a compris parce qu’il devait aider à prendre soin d’un membre de sa famille qui était en dépression. Il m’a dit : « C’est formidable que tu pratiques le Falun Dafa. » Je lui ai dit que le seul espoir pour moi était de faire confiance au Maître, car Dafa est miraculeux. Il m’a dit qu’il espérait qu’un miracle m’arrive.
Je n’étais pas sûre d’y arriver. J’ai pensé : « La pandémie est là et je ne sais pas combien de temps nous aurons pour valider le Fa. Tant de gens n’ont pas été sauvés. Mon épreuve doit être une dette que j’ai contractée dans une vie précédente. »
Je n’ai pas pu arrêter mes larmes et j’ai pleuré. À ma grande surprise, mon état s’est amélioré et j’ai pu manger. Je mesure 1,64 m, mais je ne pesais que 42,5 kg. Je me sentais mal lorsque les autres pratiquants disaient que j’avais l’air émacié. Après avoir surmonté cette épreuve, mon poids a progressivement augmenté et je pèse aujourd’hui près de 55 kg. Lorsque mon mari est revenu de sa ville natale après les vacances du Nouvel An chinois et qu’il a vu que j’avais pris du poids, il a dit que le Falun Dafa était vraiment bon.
Chaque fois que la peur m’envahissait, je récitais les paroles du Maître :
« Si ce n’est qu’une image, moque-toi de lui, émet la pensée droite pour l’éliminer, ainsi il deviendra impuissant et il ne pourra rien faire ; Les disciples de Dafa ont des capacités, tes capacités dépassent de loin les siennes. » (« Enseignement du Fa à Washington DC 2018 » Enseignements du Fa dans les conférences XV)
Chaque fois que la peur apparaissait, j’en riais en disant : « Je suis une disciple de Dafa. Je n’ai pas peur de vous. Le Maître prend soin de moi. »
Il m’a fallu environ seize mois pour passer l’épreuve de la vie et de la mort. J’ai bénéficié des conseils de Dafa, de la protection miséricordieuse du Maître et de l’aide désintéressée des autres pratiquants.
Étudier et mémoriser le Fa est une expérience qui a jeté des bases solides pour ma cultivation. Le Maître nous rappelle d’étudier davantage le Fa et de bien l’étudier. J’avais beaucoup de karma de pensée lorsque j’étudiais le Fa. Comme je ne pouvais pas me calmer en lisant, j’ai commencé à mémoriser le Fa. C’était très difficile au début, et il m’a fallu un an pour mémoriser le Zhuan Falun. Lorsque j’ai atteint la section « La déviation dans un état démoniaque », j’y suis restée bloquée pendant trois mois. Pendant cette période, je n’ai fait que le lire sans le mémoriser. Plus tard, j’ai surmonté le blocage et j’ai repris la mémorisation du Fa. J’ai persévéré et j’ai fini par réussir.
Après avoir mémorisé le livre pour la première fois, de nombreux obstacles dans mon esprit ont été éliminés. J’ai eu de nombreux bienfaits et j’ai mieux compris les principes du Fa.
Le Maître a dit :
« Ensuite on lui a bandé les yeux et on lui a légèrement égratigné le poignet (mais sans du tout le faire saigner), puis on a ouvert un robinet pour lui faire entendre l’eau qui coulait goutte à goutte. Il a cru que c’était son sang qui gouttait et cet homme est mort peu après. En fait, on ne l’avait pas fait saigner du tout, ce n’était que l’eau du robinet qui coulait, c’est son propre esprit qui l’a fait mourir. Si vous croyez toujours que vous êtes malade, cela peut sans doute vous rendre malade. » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)
En lisant les paroles du Maître, j’ai compris que l’illusion de la maladie est une fausse image. Je pouvais y faire face avec la pensée droite et une détermination inébranlable chaque fois que je me sentais mal.
J’ai continué à mémoriser le Zhuan Falun pour la deuxième et la troisième fois. Il m’a fallu un an pour terminer le livre la première fois. Ensuite, j’ai mémorisé le livre trois fois en un an.
Chaque matin maintenant, je passe une heure et demie à deux heures à mémoriser le Fa. Je sors pour clarifier la vérité pendant la journée et j’écoute les enseignements du Fa du Maître en chemin. Lorsque je rentre chez moi, je lis les enseignements du Fa donnés dans différents endroits pendant au moins une heure. Je m’assure de mémoriser le Fa le matin, même lorsque j’ai un emploi du temps serré.
Traduit de l’anglais
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