(Minghui.org) Une pratiquante locale a été arrêtée et placée en détention administrative pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Dafa. Son mari s’est rendu au poste de police pour demander sa libération. Après avoir été refoulé, il a déposé plusieurs plaintes auprès des fonctionnaires de rang supérieur. Peu de temps après, le chef de la police lui a rendu visite avec le responsable du dossier de la pratiquante. Ils lui ont présenté leurs excuses et lui ont dit : « Nous n’arrêterons plus jamais votre femme. »

Cette histoire m’a beaucoup inspiré et j’ai réalisé que nous devons prendre l’initiative de clarifier les faits. Chaque incident peut nous donner l’occasion d’entamer une conversation, qu’il soit bon ou mauvais en apparence. Je pense que la gravité de la persécution dans une région donnée est liée à la qualité de notre clarification de la vérité dans cette région. Étant donné que la persécution du Falun Dafa n’a pas de fondement juridique, la justice est de notre côté lorsque nous utilisons les voies légales appropriées pour nous opposer à la persécution. Mais si nous ne faisons pas notre part, la situation ne changera pas d’elle-même. Nous ne pourrons peut-être pas obtenir des résultats positifs en une seule fois. Mais nous ne devons pas avoir peur d’essayer, car chaque effort est un nouveau pas en avant dans le processus de clarification de la vérité. La persévérance est la clé.

Il y a trois tactiques principales utilisées généralement par le personnel judiciaire pour tenter de nous arrêter. Ils menacent tout d’abord d’arrêter toute personne qui tente de secourir les pratiquants détenus. Nous devons être clairs sur le fait que Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) veille sur nous en permanence et que nous ne devrions pas accepter de telles arrestations arbitraires ou menaces.

La deuxième tactique est une approche « douce ». Un agent peut nous dire qu’il a essayé de nous aider, mais qu’il n’a pas pu faire grand-chose parce que c’était un ordre de ses supérieurs. Comme les pratiquants ont bon cœur, certains peuvent sympathiser avec ces agents et cesser d’essayer de secourir les pratiquants détenus. Mais à mon avis, ces fonctionnaires ont profité de notre gentillesse. Si nous sommes vraiment gentils et responsables envers eux, nous les aiderons à comprendre les faits et à adopter une position ferme contre la persécution. Nous ne devrions absolument pas arrêter nos efforts à cause de nos conceptions humaines.

Dans le troisième scénario, les fonctionnaires peuvent tout simplement nous éviter, ne nous laissant aucune occasion de leur expliquer les faits. Certains pratiquants se sont sentis frustrés et ont cessé d’essayer. Mais nous sommes des pratiquants de Dafa, et tout ce que nous faisons aura un effet. Si nous ne pouvons pas leur parler en personne, nous pouvons toujours leur écrire des lettres ou essayer d’autres méthodes.

Le Maître nous a enseigné :

« Pour celui qui a la volonté, la réussite est assurée. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Loi internationale de la région ouest des États-Unis », Enseignement du Fa dans les conférences VII)

J’ai compris que nous devons avoir la détermination de sauver les êtres. Si l’on nous dit que nous « ne pouvons pas rencontrer » les fonctionnaires responsables des cas des pratiquants, nous devons simplement continuer à essayer. Dans ma propre expérience, dès que j’ai pris la décision de poursuivre mes efforts de sauvetage, l’interférence a disparu d’elle-même. Les êtres attendent que nous leur ouvrions la porte, après tout.

Il arrive que les fonctionnaires tournent autour du pot ou parlent de choses non pertinentes lorsque nous essayons de leur clarifier les faits. Nous devons mener la conversation et savoir ce que nous devons leur dire, au lieu de les laisser réorienter ce dont nous parlons.

Certains pratiquants ne s’expriment pas très bien et les fonctionnaires du pouvoir judiciaire pourraient en profiter. Si notre cœur est ému et que nous nous arrêtons de parler, nous serons tombés dans le piège des fonctionnaires. Quelle que soit la situation, nous devrions toujours essayer de terminer ce que nous avons l’intention de dire, car les fonctionnaires ont besoin de l’entendre.

Nouvelle compréhension de la mise en liberté sous caution

Je souhaite également vous faire part d’une nouvelle compréhension de la « libération sous caution » des pratiquants. Je pensais avant qu’il s’agissait d’une forme de persécution, puisque la libération n’effaçait pas le casier des pratiquants. De plus, ils devaient payer la caution. Mais je pense aujourd’hui que la libération sous caution des pratiquants détenus présente certains avantages.

Premièrement, ils n’auront plus à subir de torture ou de lavage de cerveau en détention. Ils peuvent étudier les enseignements de Dafa et faire les exercices à la maison, ce qui est très utile pour maintenir la pensée droite.

Deuxièmement, du point de vue des procédures judiciaires, il est plus facile pour le parquet de rejeter ces affaires ou pour le tribunal d’acquitter les pratiquants qui ne sont pas réellement détenus. Dans le cas contraire, plus la détention est longue, plus il est difficile de les innocenter.

Certains pratiquants ont été régulièrement convoqués au poste de police après avoir été libérés sous caution. Pour éviter de se retrouver face à la police, ils vivaient loin de chez eux et se cachaient. Lorsque la police ne les trouvait pas, elle inscrivait ces pratiquants sur la liste des personnes recherchées. Selon moi, nous ne devrions pas essayer de fuir la police. Lorsque les pratiquants sont convoqués au poste de police, c’est une excellente occasion de clarifier les faits auprès de la police. Si nous nous enfuyons, nous nous soustrayons à notre responsabilité de sauver ces agents de police. De plus, ils pourraient penser que nous ne sommes pas honnêtes, et il pourrait donc être plus difficile de leur clarifier les faits à l’avenir.

Rester authentique, juste et bienveillant

Certains pratiquants ont menti à propos de certaines choses ou ont utilisé des moyens astucieux pour essayer d’éviter la persécution. Mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Si nous prétendons suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et que nous mentons à la police, que vont-ils penser de nous ? Ne sommes-nous pas en train de les repousser ? Lorsque nous sommes interrogés, nous pouvons garder le silence ou aborder la question sous un angle positif, mais nous devons être authentiques à propos de tout ce que nous disons.

Le Maître a dit :

« Lorsque le cœur de l’homme est rectifié, le tribunal va se ranger du côté de la justice. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Loi du Midwest des États-Unis », Enseignement du Fa dans les conférences III)

J’ai réalisé que lorsque nos actions sont justes et bienveillantes, nous montrons vraiment aux agents de la police et de la justice les faits de Dafa tout en gagnant leur confiance et leur respect. S’ils comprennent fondamentalement la malveillance du Parti communiste chinois et la beauté du Falun Dafa, ils peuvent nous aider de leur propre initiative et cesser de participer à la persécution.

Ci-dessus se trouve ma compréhension limitée de ce sujet. Veuillez signaler tout ce qui n’est pas conforme au Fa.

Traduit de l’anglais