(Minghui.org) Au cours de la saison 2023, l’une des danses de Shen Yun s’intitulait « Aspirations académiques ». Sur scène, un groupe de jeunes hommes pleins d’entrain, tenant chacun un éventail, se rassemblaient pour partager leurs aspirations philosophiques et leurs espoirs futurs s’ils réussissaient l’examen impérial — la voie habituelle pour accéder à la fonction publique dans la Chine ancienne.
L’un d’eux, soudain inspiré, se levait d’un bond, s’approchait d’une grosse pierre plate, prenait un pinceau et se mettait à écrire un poème :
« Une décennie d’apprentissage auprès du maître
Bien que jeunes, nous avons obtenu des compréhensions profondes
Accomplissons la grandiose mission pour ce pays… »
Une fois arrivée là, son inspiration s’arrêtait brusquement et il n’arrivait pas à trouver de dernier vers pour terminer son poème.
Alors que tout le monde essayait de trouver une dernière phrase appropriée, un être divin en blanc sur un nuage au loin les observait. Souriant doucement, il commençait à se diriger vers eux. Il arrivait ensuite sur scène, mais transformé en jeune érudit comme tous les autres. Il discutait un peu avec eux, puis il s’approchait de la pierre et écrivait rapidement la dernière ligne: « Et libérons notre peuple de toute détresse. »
Immédiatement, les jeunes érudits semblaient s’éveiller et commençaient à louer cette conclusion, sans remarquer que l’être divin avait repris sa forme originale et s’envolait à nouveau vers le ciel. L’un d’entre eux s’en apercevait soudain et appelait ses amis à lever les yeux. Ils voyaient alors l’être divin flotter sur les nuages, un sourire de satisfaction sur les lèvres. Tout le monde était stupéfait et très heureux, réalisant qu’un être divin les guidait afin de trouver le vrai sens de leur succès futur s’ils réussissaient l’examen impérial !
Il y a beaucoup de vérité dans cette histoire. Dans les temps anciens, les gens persévéraient pendant des années dans leurs études malgré les difficultés, et s’ils réussissaient l’examen impérial, la gloire et le gain suivaient naturellement. La gloire et les gains n’étaient toutefois qu’accessoires et ne constituaient pas le but ultime ; les titres et les postes étaient synonymes d’immenses responsabilités, d’attentes et de confiance de la part du peuple. C’est pourquoi, dans l’Antiquité, les gens appelaient souvent les fonctionnaires nommés au niveau local « fonctionnaires parentaux », parce que ces fonctionnaires avaient le pouvoir de contrôler et de juger tout, depuis les besoins quotidiens de base (nourriture, vêtements, logement et transport) jusqu’aux grandes questions telles que la vie ou la mort d’une personne. Il était donc très important que les fonctionnaires aient une bonne conscience morale et qu’ils connaissent bien leur mission : punir le mal et promouvoir le bien, aider les personnes en danger et dans le besoin, et maintenir la stabilité sociale et la paix.
L’histoire de la Chine a compté de nombreux fonctionnaires dignes de ce nom qui se souciaient du peuple et le servaient bien. Mais lorsque nous nous penchons sur les temps modernes et sur les responsables du Parti communiste chinois (PCC) au milieu du siècle dernier, en particulier pendant la Grande Famine en Chine (1959-1961), lorsque des dizaines de millions de personnes sont mortes de faim dans les campagnes chinoises, le terme « terrifiant » est loin d’être suffisant pour décrire la situation.
Sept millions de personnes sont mortes de faim dans la seule province de l’Anhui, principalement parce que Zeng Xisheng, secrétaire du comité du PCC de la province de l’Anhui, a fermement « suivi le Parti ». Les habitants de l’Anhui étaient tellement en colère contre sa gouvernance épouvantable qu’il était sur le point d’être exécuté. Mais Mao, le chef suprême du PCC, l’a sauvé en disant que c’était un « homme bon » parce qu’il s’en tenait à la « ligne de Mao Zedong ». Zeng a également été nommé secrétaire du PCC de la province du Shandong. Selon des statistiques révélées plus tard, neuf millions de personnes sont mortes de faim dans cette province pendant la Grande Famine.
Pendant son mandat dans l’Anhui, l’un des adjoints de Zeng était Zhang Kaifan. En 1959, lorsque Zhang, secrétaire adjoint du PCC, a appris que des personnes mouraient de faim dans les zones rurales, il est allé enquêter. Il s’est rendu dans le district de Wuwei, qui était à l’époque l’une des zones de stockage de céréales de la Chine. Environ 1,4 million de personnes vivaient dans le district de Wuwei. Lorsque Zhang s’y est rendu pour enquêter, 900 000 personnes étaient mortes de faim. Troublé par cette situation, Zhang a décidé de dissoudre la cantine publique et d’ouvrir un entrepôt de céréales afin de distribuer du grain à la population. Environ 500 000 personnes ont ainsi pu être sauvées. Cependant, Zeng a arrêté Zhang et lui a passé les menottes et les entraves. Mao Zedong a qualifie Zhang d’« opportuniste de droite » et l’a condamné à vingt ans de prison.
Un vieux dicton chinois dit : « Mieux vaut sauver une vie que construire une pagode de sept étages. » Zhang a ouvert un entrepôt de céréales et sauvé 500 000 personnes. Bien qu’il ait été profondément aimé et loué par le peuple, il a été qualifié de « pécheur » et condamné à la prison par le PCC. Dans le même temps, le véritable coupable, Zeng, responsable de la famine de dizaines de millions de personnes, a été salué comme un « homme bon », selon la définition du PCC. Non seulement Zeng a pu échapper à sa responsabilité dans la mort de dizaines de millions de personnes dans la province de l’Anhui, mais il a même été promu et a occupé le poste de secrétaire du PCC pour deux provinces en même temps. Malheureusement, de telles pratiques, qui confondent le bien et le mal et qui vont à l’encontre de l’éthique humaine fondamentale, sont monnaie courante en Chine sous le régime du PCC.
Au fil du temps, de nombreuses personnes en Chine ont réalisé que, dans une société dirigée par le PCC, les bonnes personnes auront toujours des difficultés, tandis que les mauvaises personnes et les fonctionnaires corrompus obtiendront souvent ce qu’ils veulent. Les personnes talentueuses et celles qui ont une intégrité morale ne sont pas promues et sont même réprimées et persécutées, tandis que celles qui soutiennent et suivent le PCC sont promues. Il existe d’innombrables exemples de ce genre, comme ce qui est arrivé à Zeng et Zhang.
Le massacre de Tiananmen en 1989 en est un autre exemple. Zhao Ziyang, secrétaire général du PCC à l’époque, a sympathisé avec les étudiants et n’a pas voulu les réprimer par la violence. En conséquence, il a été démis de ses fonctions et assigné à résidence jusqu’à sa mort en 2005. À contrario, Jiang Zemin, qui a appliqué servilement la répression violente des étudiants ordonnée par Deng Xiaoping et a exigé des mesures sévères qui ont abouti le 4 juin au massacre des étudiants, a été promu à la tête de l’État.
Après le massacre, deux présentateurs courageux et intègres de la chaîne CCTV, Xue Fei et Du Xian, se sont habillés en noir et ont annoncé dans leur journal télévisé : « Souvenons-nous de cette journée noire. » Ils exprimaient ainsi leur désaccord avec les atrocités commises par les autorités et leur soutien aux étudiants qui luttaient contre la corruption. Le PCC les a démis de leurs fonctions et les a remplacés par Luo Jing, qui n’a eu aucun scrupule à débiter des mensonges pour le PCC afin de tromper le peuple.
Près de dix ans plus tard, le 25 avril 1999, plus de 10 000 pratiquants de Falun Gong se sont rassemblés près de Zhongnanhai (un bâtiment qui abrite les bureaux de la direction du PCC) pour réclamer leur droit légitime à pratiquer le Falun Gong. Le premier ministre de l’époque, Zhu Rongji, est venu à la rencontre des pratiquants et a invité un certain nombre d’entre eux à Zhongnanhai pour de plus amples discussions. Cela a conduit à la libération de dizaines de pratiquants qui avaient été arrêtés illégalement à Tianjin. Zhu avait également promis que le gouvernement n’interférerait pas avec la liberté du peuple de pratiquer le Falun Gong.
La communauté internationale a salué le caractère pacifique et la persévérance des pratiquants de Falun Gong dans leur foi juste, ainsi que la manière dont le premier ministre a géré l’incident, et a créé un précédent de dialogue pacifique entre les représentants du gouvernement et la population pour résoudre les problèmes.
Cependant, cette résolution pacifique de l’incident du 25 avril a rendu Jiang, le chef du PCC de l’époque, extrêmement jaloux, car il était très désireux d’établir sa propre autorité au sein du gouvernement central. Il s’est entendu avec Luo Gan, secrétaire du Comité central des affaires politiques et juridiques, pour déformer les faits et a qualifié la pétition pacifique du 25 avril de « siège de Zhongnanhai ».
Le 20 juillet 1999, Jiang a imposé la décision de persécuter le Falun Gong, bien que la majorité des membres du comité permanent du Politburo n’ait pas été d’accord. La persécution se poursuit encore à ce jour. Au cours des vingt-cinq dernières années, un grand nombre de fonctionnaires qui ont activement persécuté le Falun Gong et suivi les politiques de Jiang ont rapidement accédé à des postes de haut niveau. Mais on récolte ce que l’on sème. Nombre d’entre eux ont depuis été envoyés en prison pour corruption, ce qui, du point de vue de la culture chinoise, n’est qu’un châtiment karmique pour leur participation à la persécution de bonnes personnes.
Pour obtenir des primes en espèces, de nombreuses personnes travaillant dans la sécurité publique, le système judiciaire et le Bureau 610 (créé uniquement pour persécuter le Falun Gong) ont suivi aveuglément les politiques de persécution de Jiang. Ils ont abandonné leur morale et sont devenus directement responsables de la mort d’un grand nombre de pratiquants du Falun Gong.
Par ailleurs, un nombre croissant d’avocats qui croient en la justice ont appris la vérité sur le Falun Gong et ont réalisé que la persécution du PCC était illégale. Ils ont défendu les pratiquants devant les tribunaux, courageusement et rationnellement, laissant souvent les juges et la police sans voix. Furieux, le PCC a exercé des représailles contre ces avocats en révoquant leurs licences et en utilisant d’autres moyens pour les détruire. Le PCC a même kidnappé certains avocats, les a emmenés dans des lieux secrets et les a torturés physiquement et mentalement. Pendant longtemps, leurs familles n’ont pas pu savoir où ils se trouvaient.
Avec le temps, les gens ont commencé à voir la réalité de la Chine d’aujourd’hui : les bonnes personnes — qui osent dire la vérité, suivent leurs principes, font leur devoir et sont pragmatiques, humaines et compatissantes — deviennent les cibles des politiques d’élimination, de répression et d’exclusion du PCC. Les personnes malveillantes, qui abandonnent leur conscience et s’associent au PCC pour persécuter ces bonnes personnes et détruire la moralité de la société chinoise, se voient offrir par le PCC des opportunités de promotion et d’enrichissement, se livrent à la corruption et s’adonnent à tous les plaisirs.
Dans la Chine actuelle, la moralité a été corrompue et la société est en ruine. Le désir de « s’enrichir rapidement », encouragé par le PCC, la notion de « s’amuser jusqu’à la mort » et la mentalité de « s’amuser avant de mourir » sont devenues les normes sociales dominantes, les gens devenant impulsifs, cruels, indifférents et égoïstes. La situation actuelle de la Chine et du peuple chinois est vraiment très grave ! Pourtant, la plupart des personnes qui vivent en Chine ne sont pas conscientes du danger.
La pandémie de la COVID-19 qui a éclaté fin 2019 a tué plus de 400 millions de personnes en Chine à ce jour, bien au-delà des statistiques publiées par le PCC. Beaucoup disent que c’est Dieu qui élimine les gens, en particulier ceux qui soutiennent le PCC et l’aident à faire du mal. Face à des catastrophes naturelles comme la pandémie de la COVID-19, notre science médicale prétendument « avancée » est impuissante. Les mesures extrêmes du PCC, telles que les fermetures de villes et la politique « zéro COVID », ainsi que la limitation du nombre de cas confirmés afin de dissimuler le nombre réel de personnes infectées, ont laissé de nombreuses personnes dans le désespoir, attendant la mort parce qu’elles ne pouvaient pas recevoir de traitement adéquat, n’ayant pas été diagnostiquées.
Après avoir tant souffert, de plus en plus de Chinois réalisent aujourd’hui à quel point les choses superficielles telles que l’argent, la célébrité, le statut et le pouvoir sont insignifiantes, car elles ne peuvent pas leur sauver la vie ni celle de leur famille.
Traduit de l’anglais
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