(Minghui.org)Au début de l’année, j’ai avalé une arête en mangeant du poisson. J’ai essayé de ne pas y prêter attention et j’ai mangé une boule de riz, mais l’arête était toujours là. J’ai pensé qu’elle ressortirait plus tard.

Le lendemain, alors que je méditais, ma gorge m’a gênée. J’ai continué à tousser, mais l’arête n’a pas bougé. Mon mari pratiquant m’a suggéré de consulter un médecin. Je ne voulais plus endurer la douleur et j’y suis allée.

Deux hôpitaux de district ont dit qu’ils ne pouvaient rien faire, alors nous sommes allés à l’hôpital de la ville. On m’a fait passer des radiographies, mais on n’a pas trouvé l’arrête. Le médecin a dit que l’arête avait fait gonfler ma gorge et que je souffrais maintenant d’une laryngite aiguë. Il m’a dit que je devais être hospitalisée, car mes voies respiratoires pouvaient se bloquer, ce qui était très dangereux.

Je savais qu’il s’agissait d’une persécution des forces anciennes et que je devais la nier. Mon mari m’a demandé si je voulais rentrer à la maison ou être hospitalisée. Je suis rentrée à la maison. J’ai eu de plus en plus mal à la gorge et j’ai craché de plus en plus de mucosités. J’avais peur de manger ou de boire quoi que ce soit. Je me suis contentée d’endurer la douleur.

Le quatrième jour, j’avais mal au cou, aux épaules et à la tête. J’avais l’impression que la zone enflée s’élargissait et je ne pouvais dormir que sur le côté. Je crachais des mucosités sanglantes et malodorantes. J’ai perdu cinq kilos en quatre jours.

Mon mari a émis la pensée droite pour moi toute la nuit et a demandé au Maître de m’aider. D’autres pratiquants ont également émis la pensée droite pour moi. J’ai examiné mes attachements et j’ai demandé au Maître de me renforcer. J’ai réalisé que j’étais attachée à la nourriture et à la sentimentalité. J’ai pensé que j’avais peut-être blessé quelqu’un dans ma vie précédente ou pris la vie de quelqu’un, et qu’il était temps pour moi de rembourser le karma que j’avais créé. Même si c’était peut-être le cas, j’étais maintenant une pratiquante de Dafa ; j’avais une mission et des devoirs à remplir. Je me suis calmée et j’ai commencé à méditer.

J’ai tout de suite atteint la tranquillité, ce que je n’avais pas connu dans le passé. Après avoir médité, j’ai sombré dans un profond sommeil (je n’avais pas réussi à dormir). Je me suis réveillée vers 3 heures du matin et j’ai commencé à tousser ; soudain, l’arête de poisson est sortie, couverte de mucosités ; elle mesurait environ 2 cm de long ; un côté était pointu et l’autre était plus large. Nous étions très excités et j’ai remercié le Maître ! C’était le 13 mai, je me suis levée et j’ai fait les exercices. Après le déjeuner, je suis sortie comme d’habitude pour parler du Falun Dafa et de la persécution aux gens.

Identifier mes attachements fondamentaux

Je pensais que tout irait bien après la sortie de l’arête, mais la douleur dans mon cou n’a pas diminué et j’avais toujours des difficultés à avaler et à manger. C’était comme si j’avais un blocage près de la gorge. Je toussais beaucoup chaque jour, crachant de grandes quantités de mucosités. Je me réveillais souvent en toussant la nuit et je ne pouvais pas bien dormir.

Mon mari se demandait pourquoi je continuais à tousser depuis que l’arête de poisson était sortie. J’ai également continué à perdre du poids. J’ai prolongé la durée de ma lecture du Fa.

Un après-midi, après une sieste, j’ai recommencé à tousser. J’ai soudain craché un morceau de chair pourrie, noire et sentant la boue d’égout, suivi de deux gorgées de sang. Mon cou a immédiatement cessé de me faire mal. J’ai pu manger et le gonflement de mon cou s’est lentement résorbé.

Dafa est extraordinaire. Le Maître s’est servi de cette situation pour m’aider à prendre conscience de mes défauts, et il a retiré de mon corps certaines choses malsaines. Par la suite, j’ai réalisé que j’avais gagné à bien des égards.

J’ai réfléchi sur moi-même. Je n’ai pas prêté une grande attention à ma cultivation. Même si j’ai fait beaucoup de choses en rapport avec Dafa, je ne me suis pas cultivée et je ne me suis pas débarrassée de mes attachements de manière proactive. J’avais une mentalité de combattante — j’étais constamment en désaccord avec mon mari, et je regardais vers l’extérieur les défauts des autres. Je méprisais les autres. J’étais attachée à moi-même, j’avais du ressentiment et je voulais être à l’aise. Les forces anciennes se sont emparées de mes failles et m’ont presque persécutée jusqu’à la mort. Grâce au Maître compatissant qui m’a sauvé la vie, j’ai la possibilité d’assumer mes responsabilités et de bien faire les trois choses.

J’ai longtemps voulu écrire mon histoire et rappeler aux autres pratiquants de ne pas se comporter comme je l’ai fait — ce n’est que lorsque je suis tombée durement que j’ai commencé à regarder à l’intérieur. La cultivation est une chose sérieuse. Nous devons tous étudier davantage le Fa, nous assimiler au Fa, prendre le Fa pour Maître et nous cultiver vraiment solidement.

Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !

Traduit de l’anglais