(Minghui.org) En mai 2024, une femme de la ville de Pingdu, dans la province du Shandong, a été détenue pendant dix jours en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999. Quelques mois plus tard, la police s’est rendue au domicile de Mme Liu Guiying et a prélevé de force des échantillons de sang et de cheveux sans en expliquer la raison.
Le 26 avril 2024 à midi, Mme Liu venait de sortir de son immeuble lorsqu’elle a entendu quelqu’un l’appeler par son nom. En un clin d’œil, quatre policiers en civil l’ont envahie et lui ont arraché son sac et la clé de son vélo électrique. Ils l’ont poussée dans une voiture banalisée et l’ont conduite directement au poste de police de Dongge pour l’interroger. Elle a été relâchée à 22 h 30.
Le 13 mai 2024 vers 10 heures du matin, le mari de Mme Liu a reçu un appel lui ordonnant d’avertir sa femme de se présenter immédiatement au poste de police de Dongge. Elle s’y est rendue et a été immédiatement arrêtée. La police a indiqué qu’elle lui donnait dix jours de détention. À 13 h 30, un policier du nom de Zhang et une policière l’ont emmenée à l’hôpital Pingdu pour un examen médical. Sa tension artérielle systolique était de 220 mmHg (alors que la normale est de 120 ou moins) et son rythme cardiaque de 119 (la normale se situe entre 60 et 100 battements par minute).
L’établissement a refusé d’admettre Mme Liu en raison de son état de santé. Le policier Zhang l’a alors forcée à prendre des médicaments inconnus avant de l’emmener dans le même hôpital pour un nouvel examen. Il l’a ensuite reconduite au centre de détention. Les gardiens ont remarqué que Mme Liu tremblait de façon incontrôlée et ont refusé de l’admettre. Zhang a réussi à faire jouer ses relations pour qu’elle soit admise à 22 h 30 ce soir-là.
Le 24 mai 2024, Mme Liu a été libérée. Le 9 septembre, son mari a reçu un autre appel du policier Zhang, ordonnant de nouveau à sa femme de se présenter à la police. Cette fois, Mme Liu n’a pas obtempéré. Le 14 septembre, vers 15 heures, Zhang a conduit deux autres policiers à son domicile et lui a fait une prise de sang et prélevé quelques mèches de cheveux sans lui expliquer pourquoi. Liu craint que les échantillons ne soient utilisés pour déterminer si elle est une candidate au don involontaire d’organes dans le cadre du prélèvement forcé d’organes sur les pratiquants de Falun Gong vivant, autorisé par l’État.
Traduit de l’anglais
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