(Minghui.org) Mme Gao Xiuhua, âgée de 72 ans, de la ville de Qingdao, province du Shandong, a été illégalement condamnée à un an et demi de prison le 22 mars 2024 en raison de sa pratique du Falun Gong, une discipline pour l’esprit et le corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Le 10 septembre, Mme Gao a été admise à la prison pour femmes de la province du Shandong malgré ses graves problèmes de santé découverts lors de multiples examens physiques après son arrestation en mars 2024. Elle a été maltraitée dans la division 11 de la prison et ses symptômes se sont rapidement aggravés. Le 1er octobre, elle a ressenti des douleurs à la poitrine et a été envoyée à l’hôpital de la prison pour y être hospitalisée. Elle a reçu des injections intraveineuses et est sortie deux jours plus tard. Par la suite, ses douleurs thoraciques se sont intensifiées. Elle s’est également sentie étourdie, a eu une vision floue et une grave perte d’audition. Ses jambes et ses pieds ont gonflé et elle a eu du mal à marcher. Les gardiennes la forçaient encore à balayer le sol des toilettes de la prison.
La nourriture était de très mauvaise qualité, mais Mme Gao a reçu l’ordre de finir ses repas sous peine d’être punie. Un de ses proches lui a rendu visite récemment et n’arrivait pas à croire que cette femme, autrefois en bonne santé, était désormais si faible et malade. Les gardiennes ont cependant affirmé que tous ses symptômes étaient dus à son âge avancé. Sa famille est en train de demander une libération conditionnelle pour raisons médicales.
Les détails des arrestations et des condamnations
La peine de prison de Mme Gao a été prononcée à la suite d’une première arrestation, fin septembre 2023, après que quelqu’un l’a signalée pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong. Des agents du poste de police de la rue Lingshanwei, dans le district de Huangdao, ont ensuite perquisitionné son domicile et lui ont confisqué ses livres de Falun Gong ainsi que 500 yuans en liquide. Ils l’ont libérée sous caution le soir même.
Le 14 mars 2024, à 20 heures, trois agents se sont rendus au domicile de Mme Gao et lui ont dit qu’ils avaient besoin d’elle pour remplir des documents au poste de police. Ils lui ont promis de la laisser rentrer chez elle dès qu’elle aurait terminé. Elle les a suivis et a été de nouveau placée en garde à vue. La police a indiqué que le parquet du district de Huangdao avait lancé un mandat d’arrêt à son encontre.
Le lendemain matin, Mme Gao a été conduite au centre de détention de la ville de Pudong, dans la ville de Jimo (qui est administrée par la ville de Qingdao), mais son admission a été refusée après qu’un examen physique obligatoire a révélé qu’elle était en mauvaise santé. Elle a été ramenée au poste de police.
Les jours suivants, la police a essayé différents hôpitaux. Ils l’ont emmenée à l’hôpital Haici le matin du 17 mars et l’ont ramenée au poste de police l’après-midi même. Elle s’est évanouie le soir suivant et a été transportée d’urgence à l’hôpital Kaifaqu pour y être réanimée. Dès qu’elle est revenue à elle, elle a été ramenée au poste de police à 23 heures.
Les multiples examens ont révélé que Mme Gao souffrait de maladies cardiaques, d’hypertension artérielle, de tuberculose et de problèmes pulmonaires (la moitié de ses poumons ne fonctionnaient pas). Malgré son état, la police a réussi à persuader le centre de détention du district de Pudong de l’admettre dans la matinée du 19 mars.
Le 22 mars, le tribunal du district de Huangdao a tenu une audience sur l’affaire de Mme Gao au centre de détention et l’a condamnée à un an et demi de prison.
Traduit de l’anglais
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