(Minghui.org)
Une vie d’épreuves
Je suis née dans les années 1960, pendant une famine en Chine. À ma naissance, mon corps était gonflé et mal nourri. Les gens disaient que j’avais de la chance d’avoir survécu. J’étais pâle, avec des cheveux secs. En grandissant, je me sentais très gênée lorsque je me regardais dans le miroir avec mon visage pâle et mes cheveux clairsemés. Ma mère était également très faible. Elle a donné naissance à six filles. Mes parents ne gagnaient pas beaucoup d’argent et nous vivions dans la pauvreté. De plus, ils devaient aussi s’occuper de leurs parents. Ma mère est tombée très malade après avoir donné naissance à ses quatrième, cinquième et sixième enfants. Elle restait couchée dans son lit, le visage inexpressif. Mon père versait des larmes en silence. En les regardant, j’avais le cœur serré et je me sentais déprimée. Je suis devenue introvertie, solitaire et asociale. La seule chose qui me rendait heureuse était la lecture.
Le Parti communiste chinois (PCC) a lancé de nombreuses campagnes politiques pour persécuter les gens pendant ma jeunesse. La conception que les études étaient inutiles était courante, mais je continuais à aimer lire. Cependant, les livres étaient rares. Je chérissais tous les livres qui me tombaient sous la main, alors même qu’ils étaient probablement de la propagande du PCC. Il n’y avait pas de livres sur la culture traditionnelle. Mon école demandait aux élèves d’écrire des articles pour critiquer les autres lors de chaque campagne politique. J’ai été endoctrinée avec l’athéisme et la culture du PCC.
Lorsque le système universitaire a été rétabli après la Révolution culturelle, j’ai réussi les examens d’entrée et j’ai été acceptée dans une grande école où j’ai étudié l’ingénierie électrique. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai été affectée à un institut de recherche. J’ai obtenu de bonnes notes et j’ai pu partir à l’étranger pour étudier les technologies de pointe. À mon retour en Chine, ma carrière a été couronnée de succès. J’ai obtenu des postes à responsabilité au début des années 1990. Cependant, ma santé et mon bien-être mental étaient médiocres ; j’avais des insomnies et des menstruations irrégulières. Je n’ai pas pu tomber enceinte après mon mariage. Je ne m’entendais pas avec mon mari et nous nous disputions souvent. J’étais en mauvaise santé et j’avais régulièrement des maux de tête et des cauchemars. Je ne connaissais pas le sens de la vie et je me sentais perdue. J’ai parfois pensé à me suicider.
Trouver le Falun Gong
Certains de mes collègues ont commencé à pratiquer le qigong lorsqu’il est devenu populaire en Chine. Je pensais que c’était superstitieux et déconnecté de la réalité. Plus tard, certaines personnes ont dit que la culture traditionnelle était profonde et que le qigong chinois était merveilleux. Je suis devenue curieuse et j’ai commencé à lire des livres de qigong et à pratiquer des exercices de qigong. J’ai eu des réactions physiques après avoir fait les exercices de qigong ; j’ai vu des cercles d’énergie colorés devant mon front et j’ai senti un courant chaud dans mon corps. J’ai réalisé qu’il existe dans ce monde des phénomènes inexplicables qui affectent directement notre vie, mais dont nous ne sommes pas conscients. Ce n’est qu’en pratiquant directement que j’ai pu en comprendre les mystères.
Certains livres de qigong disaient qu’on ne pouvait pas pratiquer le qigong tout seul et qu’il fallait un maître pour nous guider afin que nous ne déviions pas. J’ai commencé à chercher de grands maîtres, mais je n’en ai trouvé aucun après avoir essayé quelques formes de qigong. Au lieu de cela, je me suis retrouvée avec encore plus de questions sur la vie. Ma santé s’est encore dégradée et je me suis sentie désespérée, me demandant où je pouvais trouver un grand maître et quel qigong je devais pratiquer.
Le jour du Nouvel An 1998, un ami m’a dit avec enthousiasme qu’il existait un très bon qigong appelé Falun Gong (également connu sous le nom de Falun Dafa). Je n’oublierai jamais ce jour. Il m’a montré un livre de Maître Li Hongzhi et une conférence du Maître. Lorsque j’ai ouvert le livre et vu la photo du Maître, une bouffée d’énergie m’a immédiatement enveloppée. J’ai commencé à lire le livre avec sérieux et je l’ai terminé d’une traite. J’ai dit à mon ami que j’avais trouvé le Maître que je cherchais. Mon ami m’a prêté la cassette vidéo des exercices. Le Falun Gong me guidant, je marche depuis lors sur le chemin du retour à mon authenticité première.
J’ai immédiatement bénéficié de la pratique du Falun Gong. Le lendemain, j’ai commencé à apprendre les mouvements des exercices de la vidéo. Lorsque j’ai fait les mouvements du deuxième exercice, j’ai vu des lumières bleues jaillir de mon front. C’était si étonnant que je n’ai pas voulu arrêter l’exercice avant de l’avoir pratiqué pendant deux heures. Lorsque je faisais la méditation assise, mes jambes sont progressivement devenues souples et flexibles, et j’ai pu m’asseoir dans la position du lotus complet avec chaque jambe croisée au-dessus de l’autre.
Peu de temps après avoir commencé à pratiquer les exercices et à lire le livre, j’ai vécu un changement fondamental. Mon insomnie et mes maux de tête ont disparu. Je n’avais pas eu ce genre d’expériences lorsque je pratiquais d’autres qigong. Je me suis sentie très chanceuse d’avoir trouvé le Falun Gong.
J’ai également trouvé des réponses à mes questions sur la vie en lisant le Zhuan Falun. J’ai compris que les difficultés étaient dues au karma généré par les mauvaises actions commises. Ma perspective de la vie a changé radicalement. J’ai cessé d’être si attachée à la renommée et au gain. Je n’ai fait que de bonnes actions, pas de mauvaises actions, et j’ai commencé à faire preuve de considération à l’égard des autres.
Être une bonne personne
Depuis que j’ai commencé à pratiquer le Falun Gong, je ne considère plus ma prime annuelle au travail comme acquise. J’ai même commencé à nommer mes collègues pour qu’ils l’obtiennent. J’ai fait don de mon allocation médicale à un collègue dont l’enfant était tombé gravement malade et avait dû payer d’énormes factures médicales. J’ai fait le don le plus important de mon institut. J’ai également fait beaucoup de dons aux régions touchées par des catastrophes naturelles. Mes actions m’ont valu d’être remarquée par mon entreprise. Un journaliste d’une chaîne de télévision a été invité à m’interviewer. J’ai dit au journaliste que je pratiquais le Falun Gong, que j’avais acquis une bonne santé et que j’avais appris les principes pour être une bonne personne, et que c’était la raison pour laquelle je faisais de bonnes actions.
Une rue proche de notre institut était encombrée d’ordures provenant de vendeurs de nourriture et de légumes qui ne nettoyaient jamais derrière eux. Plusieurs pratiquants et moi-même avons décidé d’installer un point de pratique dans cette rue pour présenter le Falun Gong aux gens. Nous avons nettoyé la rue et engagé un éboueur pour évacuer les déchets. L’éboueur a fini par ne plus rien nous facturer lorsqu’il a appris que nous pratiquions le Falun Gong et que nous faisions de bonnes choses pour les autres. Nous nettoyions la rue avant de pratiquer les exercices chaque semaine. Depuis lors, la rue n’a plus de déchets.
Clarifier la vérité pendant la persécution
L’ancien chef du PCC, Jiang Zemin, et son régime ont lancé la persécution du Falun Gong en juillet 1999. Des agents de la police et du département de la sécurité, le comité du Parti et mon département se sont réunis dans la salle de réunion de l’entreprise et m’ont convoquée. Ils ont exigé que je renonce au Falun Gong. J’ai dit, les larmes aux yeux : « Nous pratiquons le Falun Gong pour être en bonne santé et pour être de bonnes personnes. Qu’y a-t-il de mal à cela ? Pourquoi devrais-je y renoncer ? » Ils n’ont rien dit et sont partis.
J’ai été harcelée à partir de ce moment-là. Les autorités me parlaient constamment, mais j’étais très déterminée à ne pas renoncer au Falun Gong. Le poste de police et mon institut ont collaboré pour me persécuter davantage. Ils ont réduit mon salaire et ma prime en prétextant que j’avais échoué à un examen de qualification. Ensuite, j’ai été privée de mon statut de membre du PCC et j’ai été démise de mes fonctions. Ils m’ont ordonné d’écrire des « rapports de réflexion » au travail, j’ai donc écrit comment j’avais bénéficié de la pratique du Falun Gong et ma compréhension du Falun Gong.
Le secrétaire du PCC de mon institut n’a pas réussi à me « transformer ». Il a contacté le poste de police local et m’a envoyée dans un centre de lavage de cerveau. Plus tard, ils m’ont envoyée dans un centre de détention.
Je me suis rendue à Pékin pour demander justice en faveur du Falun Gong en 2001. À mon retour de Pékin, j’ai été condamnée à un an de travaux forcés.
En 2015, j’ai porté plainte contre Jiang Zemin pour avoir lancé la persécution du Falun Gong. En conséquence, mon domicile a été saccagé. J’ai été arrêtée et condamnée à trois ans de prison. Les agents du centre communautaire et du poste de police local n’ont pas cessé de me harceler après ma sortie de prison. Je n’ai pas eu d’autre choix que de quitter mon domicile pour éviter ce harcèlement. Je n’avais aucun revenu et j’ai vendu mon appartement.
Lorsque j’étais au centre de lavage de cerveau, je devais rédiger des rapports de réflexion. Nous pouvions rentrer chez nous le soir pendant cette période. J’ai écrit un rapport de réflexion la nuit, discutant de ma compréhension du Falun Gong. Lorsque je l’ai terminé, j’ai senti que mon corps devenait transparent et que mon esprit était dans une profonde tranquillité. Cette sensation a duré jusqu’au lendemain. J’ai senti que ma vie s’élevait et j’ai su que j’avais bien fait.
Lorsque j’ai remis le rapport, le gardien de service, un homme très méchant, m’a fait venir dans son bureau. J’ai décidé que, quelle que soit la façon dont il me traitait, je garderais le sourire. J’ai vu mon rapport sur son bureau et j’ai compris qu’il avait dû le lire. Je n’avais aucune crainte, avec un esprit juste. Il semblait que son mauvais côté avait été réprimé dans ce champ de droiture. Il m’a demandé de m’asseoir et m’a regardée en silence. Il n’a dit qu’une phrase : « Vous avez un bon sens de l’éveil. Vous pouvez partir maintenant. » Lorsque je l’ai revu plus tard, il n’avait plus l’air méchant.
Lorsque j’ai été détenue en 2001 après être revenue d’un appel à Pékin, je n’avais aucune connaissance de la procédure judiciaire à l’époque et je ne savais pas pourquoi différents policiers continuaient à venir me voir. Tard dans la nuit, deux policiers sont venus me voir. Ils m’ont posé des questions et ont sorti un stylo et du papier. Je leur ai expliqué ce qu’était le Falun Gong, les bienfaits que j’avais tirés de sa pratique et les conséquences de la persécution. Ils m’ont écoutée et n’ont rien écrit. Finalement, ils ont dit qu’ils n’avaient jamais entendu cela auparavant et m’ont même remerciée de les avoir éduqués et qu’ils savaient ce qu’ils devaient faire. L’un d’eux a dit : « Vous voyez, nous n’avons rien enregistré. » J’étais contente pour eux ; ils avaient une attitude positive envers le Falun Gong et ne voulaient pas me faire du mal.
Les êtres sont bénis en apprenant la vérité
J’ai utilisé différents moyens et saisi toutes les occasions de clarifier la vérité aux gens. J’ai coopéré avec d’autres compagnons de cultivation pour valider le Fa et sauver les êtres. L’attitude des gens à l’égard du Falun Gong déterminera dans quelle mesure ils seront bénis. J’aimerais ici partager une histoire avec vous.
Une personne âgée du village était victime de brimades, car son père, autrefois riche agriculteur, avait été persécuté à mort par le PCC. Cet homme vivait avec sa mère, mais il avait été contraint d’aller travailler dans une autre ville. Il a épousé une collègue de travail et ils ont eu une fille. Sa mère l’a rappelé parce qu’elle ne pouvait plus vivre seule. Il a construit une maison simple.
Il est venu chez moi un jour de 2006. Je lui ai fait écouter des DVD sur le Falun Gong et la persécution. Il a reconnu le Falun Gong après avoir regardé les programmes. Il a dit qu’il avait conservé un jeu de cassettes de Falun Gong. Lorsque les livres et le matériel de Falun Gong avaient été détruits dans sa ville, il avait vu une cassette présentant, en couverture, le principe du Falun Gong Zhen-Shan-Ren. Il avait trouvé dommage qu’une si bonne cassette soit détruite. Il l’avait prise et l’avait gardée chez lui. Sa bonne action l’a lié à nous. Il aimait lire les documents de Falun Gong que je lui donnais. Tous les membres de sa famille se sont retirés du PCC et de ses organisations affiliées. Il a également donné des dépliants de Falun Gong à ses amis.
Lors d’un grand tremblement de terre en 2008, sa ville a été presque entièrement rasée ; 80 % des maisons ont été détruites, mais la sienne est restée intacte. Il a trouvé cela incroyable. Les maisons de ses voisins étaient beaucoup plus solides que la sienne, et pourtant elles se sont effondrées. Il savait que le Falun Gong le protégeait. Sa fille avait eu faim avant le tremblement de terre et était sortie acheter de la nourriture. Elle était dans la rue lorsque le tremblement de terre s’est produit. Le dortoir où elle logeait s’est effondré, mais elle a eu la vie sauve. Plus tard, elle s’est mariée avec un jeune homme compétent. Le vieil homme a construit une maison à trois étages et il a bien gagné sa vie.
La persécution dure depuis plus de vingt-cinq ans. J’ai été gravement persécutée. J’ai compris du Fa que même si j’ai tout perdu dans ce monde, un bel avenir m’attend. Les personnes qui sont vraiment persécutées sont les auteurs de la persécution qui recevront un jour la rétribution. Nous, les disciples de Falun Dafa, devons bien nous cultiver, clarifier la vérité aux êtres, achever notre mission et remplir notre responsabilité de sauver les êtres.
Avant, j’étais une athée et je ne savais pas vraiment ce qu’était la vie. Aujourd’hui, je suis devenue une pratiquante de Falun Gong. J’ai traversé beaucoup d’épreuves en validant le Fa et en contrant la persécution au cours de ces vingt dernières années et plus. Nombre de mes attachements et de mes conceptions humaines ont été révélés au cours de ce processus. J’ai trébuché à de nombreuses reprises, mais je me suis relevée encore et encore grâce au Fa du Maître. J’espère que je cultiverai diligemment, que je marcherai bien et d’un pas assuré au cours de la dernière étape de mon chemin de cultivation, et que je suivrai le Maître pour retourner à mon foyer d’origine.
Traduit de l’anglais
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