(Minghui.org) Bonjour, vénérable Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !
J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa avant le début de la persécution, en 1999. Au cours des vingt-cinq dernières années, j’ai connu toutes sortes de hauts et de bas, de rebondissements et de chutes. Cela m’a permis d’acquérir de l’expérience et de tirer des leçons, et en même temps, j’ai également acquis de nombreuses autres connaissances. Je voudrais saisir l’occasion du Fahui de Minghui 2024 pour partager certaines de mes expériences dans les premiers jours de la résistance à la persécution.
Rétrogradée dans une région montagneuse éloignée
Après le début de la persécution en juillet 1999, j’ai été détenue illégalement un certain nombre de fois parce que je refusais d’abandonner ma croyance en Dafa. Plus tard, j’ai été écartée d’une école clé de la ville et affectée à l’enseignement dans une école élémentaire située dans une zone montagneuse, à plus de vingt kilomètres de la ville où je vivais.
Comme je n’avais qu’un vélo et qu’il n’y avait pas de service de bus entre la zone montagneuse et mon domicile, le trajet était très difficile pour moi. Je ne pouvais pas rentrer chez moi tous les jours. Mon fils était à l’école primaire à cette époque, mais je ne pouvais pas passer beaucoup de temps avec lui. Je n’arrêtais pas de réciter dans mon cœur le poème du Maître « Faire souffrir le cœur et la volonté » de Hong Yin pendant que je me rendais à l’école. Je n’avais jamais fait de vélo sur une si longue distance avant, mais avec la protection du Maître, je n’ai eu aucun problème sur le chemin, et je ne me suis jamais sentie fatiguée.
Lorsque je suis arrivée au Bureau de l’éducation pour mon processus d’intégration, un homme est entré dans le bureau. « Vous avez beaucoup de chance », m’a dit le chef de bureau. « Voici le directeur de votre école. Vous pourrez aller avec lui lorsqu’il aura terminé son travail ici. » Je me suis sentie reconnaissante pour l’arrangement du Maître.
Les installations de l’école étaient très vétustes. En tant que parfaite étrangère, j’étais envahie par un sentiment de tristesse. Je me suis rappelé en moi-même : « Tu dois contrôler tes sentiments, et embrasser le nouvel environnement et les nouvelles personnes avec le comportement d’une pratiquante de Dafa. »
J’ai été rétrogradée à l’école en guise de « punition », et les enseignants et les élèves de ma nouvelle école avaient été informés de ma situation à l’avance. Par curiosité de voir à quoi ressemblait une pratiquante de Falun Dafa « terrifiante », les élèves se rassemblaient à l’extérieur du bureau et me regardaient à travers la fenêtre.
Lorsque je saluais les enseignants, ils réagissaient souvent de manière maladroite, me regardant avec suspicion et discrimination. Certains m’ont dit plus tard qu’en raison de la propagande diabolisante diffusée par le Parti communiste chinois (PCC), ils pensaient que je devais être une personne très déraisonnable et têtue.
« Vous êtes la meilleure enseignante de notre village ! »
Lorsque les gens sont maltraités, ils vont peut-être se sentir déprimés, devenir passifs ou chercher à se venger. Mais je suis une pratiquante de Dafa, et je dois traiter mon travail avec une bonne attitude et une bonne éthique.
Les compétences professionnelles des enseignants de l’école étaient généralement mauvaises et leurs performances en matière d’enseignement étaient loin d’être à la hauteur. Par conséquent, je n’ai pas seulement enseigné le programme prévu pour les enfants de ma classe, mais j’ai aussi dû rattraper les nombreux cours antérieurs qui n’avaient pas été enseignés correctement.
En classe, j’étais gentille avec mes élèves et mes explications concises, précises et faciles à comprendre ont rapidement gagné leur cœur. La plupart d’entre eux ont fait des progrès significatifs dans leurs études en peu de temps, et les élèves comme leurs parents étaient très satisfaits.
J’ai donné des cours supplémentaires à deux élèves le soir. Tous deux ont ensuite remporté les meilleurs prix lors d’un concours au niveau du canton. C’est devenu une nouvelle sensationnelle dans notre région, car pendant de nombreuses années, cette école n’était même pas qualifiée pour participer à de tels concours, et encore moins pour remporter des prix.
Avant, la classe de terminale était toujours à la traîne lors des examens annuels et les professeurs du collège se plaignaient souvent qu’il était difficile d’enseigner aux élèves de notre école. J’ai passé une année à déterminer où ils avaient pris du retard et ce qu’il fallait faire pour les aider à le rattraper. J’ai enseigné aux classes de fin d’études pendant plusieurs années et les élèves ont obtenu de bien meilleurs résultats aux examens.
Les enseignants, les directeurs d’école et les responsables du Bureau de l’éducation du canton ont tous commencé à me traiter avec respect, et les préjugés et les opinions négatives des gens à propos de Dafa ont disparu. Un jour, un professeur de collège m’a dit : « Lorsque les élèves écrivent des dissertations, ils parlent généralement de leurs professeurs actuels, mais ces dernières années, les élèves de votre école ont tous écrit sur vous. Vous leur avez laissé une si bonne impression ! »
Au-delà du programme d’études
Ma mission en tant que disciple de Dafa de la période de la rectification de Fa est de clarifier la vérité pour sauver les êtres, en particulier mes élèves, qui avaient un lien prédestiné avec moi. Il ne suffisait pas de leur donner un bon enseignement scolaire, je devais leur expliquer la vérité pour qu’ils puissent être sauvés. Cependant, comme j’avais été détenue illégalement à plusieurs reprises dans le passé, ce qui avait causé beaucoup de souffrance à ma famille et à mon enfant, j’étais inquiète de savoir si je serais à nouveau signalée et arrêtée si je leur parlais du Falun Dafa.
Maître Li, le fondateur du Falun Dafa, a dit :
« Clarifier la vérité et sauver les êtres, les forces anciennes n’osent pas s’y opposer, l’important est que l’état d’esprit au moment de faire des choses ne leur permette pas de pénétrer par une faille. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Loi de Boston en 2002 », Enseignement du Fa dans les conférences II)
J’ai rassemblé mon courage et j’ai clarifié la vérité de manière rationnelle à mes élèves en classe à de nombreuses reprises.
Avant de commencer à cultiver Dafa, je grondais souvent les élèves et j’essayais de faire pression sur eux pour qu’ils fassent mieux. Mais le Maître nous a enseigné à gérer les choses avec compassion. J’ai réalisé que pour résoudre les conflits entre élèves, je devais d’abord les calmer, puis les aider à regarder à l’intérieur et à voir leurs défauts.
J’expliquais aux enfants que lorsque les gens font de bonnes actions et endurent des épreuves, ils obtiennent une substance blanche ‒ la vertu, qui apporte des bénédictions aux gens ; lorsque les gens font de mauvaises choses, ils produisent et obtiennent une substance noire ‒ le karma, qui apporte la douleur, la maladie et le désastre aux gens. Par conséquent, si une personne veut avoir un avenir radieux, elle doit faire de bonnes actions, être sincère, gentille et s’efforcer d’être une bonne personne.
Je leur ai également parlé de l’importance de la tolérance et de la patience. J’ai donné l’exemple d’un incident survenu dans un village voisin : plusieurs villageois s’étaient disputés pour une blague ; l’un d’eux était mort et les deux responsables de sa mort avaient été mis en prison.
Un jour, deux élèves ont eu un conflit. Lorsque je leur ai demandé ce qui s’était passé, ils ont recommencé à se disputer. Je ne les ai pas arrêtés, mais je les ai écoutés patiemment. Au moment opportun, je leur ai dit : « Je ne veux blâmer ni l’un ni l’autre parce que je sais ce que l’on ressent lorsqu’on est injustement traité. » Je leur ai raconté comment j’avais été persécutée pour ma pratique de Dafa et rétrogradée dans la région montagneuse où nous étions, au lieu de travailler en ville et d’être proche de ma famille. J’ai également profité de l’occasion pour leur en dire plus sur Dafa et sur la façon dont le PCC l’a diabolisé. Les faits ont touché le cœur des élèves. Ils ont cessé de se disputer et ont admis leurs erreurs.
Un jour, j’ai raconté à mes élèves qu’à cause de la persécution, j’avais été rétrogradée et que mon salaire avait été considérablement réduit. Je regrettais de ne pas pouvoir m’occuper de mon fils, mais je traitais mes élèves comme mes propres enfants et je voulais leur donner la meilleure éducation possible. J’ai eu la gorge un peu nouée à ce moment-là. Les élèves ont tous écouté sans dire un mot et certains avaient les larmes aux yeux.
Le lendemain, quelques élèves sont venus me voir. L’un d’eux m’a dit : « Maîtresse, j’ai raconté ton histoire à mes parents. Ma mère m’a dit que tu pouvais rester chez nous le soir si tu ne peux pas rentrer chez toi. » Un autre a dit : « Nous cultivons beaucoup de légumes dans notre jardin. Ma mère m’a dit de te les apporter. Je ne sais pas si tu les aimes, alors je suis venu te demander d’abord. » J’ai été très touchée.
La grand-mère d’une élève est venue me voir un jour. Elle m’a dit : « Ma petite-fille n’a jamais écrit de journal dans le passé. Mais depuis que vous êtes devenue son institutrice, elle écrit tous les jours, se souvenant de la façon dont vous lui avez enseigné et dont vous vous êtes comportée. Maintenant, nous n’avons plus à nous préoccuper de ses études et elle nous écoute. Comment enseignez-vous aux enfants ? Je ne sais pas comment assez vous remercier ! »
« En fait, j’essaie seulement d’être une bonne personne en suivant le principe du Falun Dafa Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je traite les enfants avec gentillesse et je travaille dur dans mon travail. Lorsque les élèves s’intéressent à leurs études, il va de soi qu’ils réussissent mieux leur travail scolaire. »
Le soutien des enseignants et des villageois
Notre école dessert plusieurs villages et les enseignants viennent de différents villages. Ils doivent faire des allers-retours sur des chemins de terre inégaux, qui deviennent très boueux les jours de pluie et de neige. Certains enseignants ne peuvent pas rentrer chez eux pour déjeuner, alors je me suis portée volontaire pour leur préparer le déjeuner et j’ai également apporté de la nourriture et des légumes.
Ma gentillesse a touché le cœur des enseignants, y compris du directeur de l’école. Nous sommes devenus de bons amis, bien qu’ils aient été chargés par les autorités supérieures de me surveiller. Je leur ai souvent parlé du Falun Dafa et de la cruelle persécution du PCC. J’ai également clarifié les idées fausses qu’ils avaient sur Dafa en leur lisant des livres de Dafa. Ils m’ont dit : « Maintenant, nous savons que tout ce que l’on voit à la télévision est faux. »
Une fois, quelques personnes du Bureau de l’éducation sont venues dans notre école pour vérifier les conditions de logement des dortoirs. J’enseignais à l’époque et le directeur de l’école a envoyé quelqu’un chercher la clé de mon dortoir. Les autres enseignants craignaient que l’inspecteur ne vérifie ma chambre et n’y trouve mes livres de Dafa. Ce n’est que lorsque l’inspecteur est parti qu’ils se sont sentis soulagés.
Ce jour-là, à l’heure du déjeuner, un enseignant m’a tendu une clé et m’a dit : « Voici la clé de mon bureau. Vous pouvez garder vos livres de Dafa dans mon tiroir. Personne n’ose fouiller dans mon tiroir ! » J’ai été très émue par son sens de la justice et en même temps heureuse pour lui.
Une autre fois, la secrétaire du PCC du village est venue dans notre école et a dit au directeur de l’école et à moi-même : « Je veux écrire une lettre de recommandation au comité de district pour faire l’éloge de cette enseignante (en parlant de moi), mais je suis un peu inquiète parce que je ne sais pas bien écrire. J’ai aussi un peu peur parce que le Falun Gong est toujours réprimé. »
Je lui ai dit : « Merci, je vous suis très reconnaissante pour votre gentillesse et votre bonne volonté. Il suffit que vous sachiez dans votre cœur que le Falun Dafa est bon. »
Le directeur du programme d’études de l’école m’a dit un jour : « Les yeux des gens ordinaires sont vifs et clairs. Les villageois parlent souvent de vous, disant que vous êtes à la fois une bonne enseignante et une personne au grand cœur. Sans votre croyance, vous n’auriez jamais été envoyée dans notre école. Tout le monde vous couvre d’éloges, disant que vous êtes la meilleure enseignante de notre village depuis toutes ces années. »
Je me suis sentie très heureuse d’avoir pu dissiper les mensonges et les calomnies à l’encontre de Dafa. Je suis encouragée par le fait que les gens savent maintenant que les pratiquants de Dafa sont de bonnes personnes et que le Falun Dafa est mal traité.
Retourner dans ma ville natale
Quelques années ont passé rapidement, et nous avons commencé à avoir un service de bus jusqu’à mon domicile. Je pouvais donc rentrer chez moi tous les jours. Quelques enseignants et les villageois ont commencé à m’encourager à retourner chez moi, en me disant : « Nous avons beaucoup de chance que vous enseigniez aux enfants ici, mais c’est trop loin de chez vous et vous ne pouvez pas vous occuper de votre propre famille. Vous feriez mieux de commencer à chercher un emploi là-bas, afin d’être plus près de votre famille. »
J’ai réfléchi : c’était peut-être un indice du Maître, et il était temps pour moi de retourner en ville. Pendant les vacances d’été de cette année-là, j’ai décidé de demander au Bureau de l’éducation un transfert d’emploi, mais j’avais encore peur de temps en temps : et s’ils me demandaient si je pratiquais encore le Falun Gong ? Et s’ils me demandaient d’écrire une déclaration de garantie pour abandonner la cultivation ?
Comme j’avais été envoyée plusieurs fois dans un centre de lavage de cerveau par le Bureau de l’éducation par le passé, j’avais encore un peu peur rien qu’à l’idée d’y aller. Mais j’ai fini par prendre ma décision et j’étais prête à affronter les dangers et les difficultés qui m’attendaient, quelles que soient les difficultés rencontrées.
J’ai étudié le Fa plus souvent, j’ai passé plus de temps à émettre la pensée droite, et en même temps, j’ai complètement annulé l’interférence des forces anciennes. J’ai pensé : je ne fais que suivre la voie de cultivation tracée par le Maître et ils ne devraient pas me persécuter à nouveau. Quelques jours plus tard, déterminée et lucide, je me suis rendue au Bureau de l’éducation.
Une fois sur place, je suis tombée sur la secrétaire du Parti du Bureau. Contrairement à ce qui s’était passé autrefois, elle s’est montrée quelque peu polie à mon égard cette fois-ci. Avant, elle détestait et méprisait les pratiquants de Dafa, et elle nous réprimandait et se moquait souvent de nous.
Une fois, alors que j’étais détenue dans un centre de lavage de cerveau, elle y est allée pour me « transformer ». Je suis restée calme, peu importe à quel point elle me criait après. Lorsqu’elle a cessé de crier, je lui ai dit en souriant : « Vous ne me comprenez pas, mais je vous comprends. Je ne suis pas contre vous personnellement, mais comme le Falun Dafa est vraiment bon, je ne peux pas coopérer avec vous. Même si je suis encore jeune, j’ai eu toutes sortes de maladies. Peu après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, toutes mes maladies ont disparu. En outre, le Falun Dafa enseigne aux gens à être bons en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Comme cette pratique est merveilleuse ! »
J’ai poursuivi : « Comme le dit le proverbe, “un maître un jour, un père pour toujours”. Je n’ai rien à rembourser à mon Maître, mais au moins je ne dois pas répondre à la gentillesse par de l’inimitié, ajouter l’insulte à la blessure et critiquer le Falun Dafa, dont j’ai tant bénéficié, n’est-ce pas ? Ce n’est pas ce que je suis en tant que personne. Il y a des dizaines de milliers de personnes qui travaillent dans le système éducatif de notre région, et vous êtes la principale dirigeante. Pourtant, même si vous êtes très douée, certaines personnes peuvent quand même dire du mal de vous dans votre dos. Dois-je me joindre à eux pour faire de même ? Non, je ne ferais pas ça. » À partir de là, elle a semblé avoir un sursaut de conscience par rapport à ce qu’elle faisait et elle m’a traitée plus gentiment.
Cette fois, je lui ai expliqué la raison de ma visite. « Cela fait plusieurs années que j’enseigne à la campagne, lui ai-je dit, et ce n’est pas facile. J’aimerais retourner travailler en ville, près de ma famille. »
Elle m’a répondu : « Nous savons que vous vous êtes très bien débrouillée ces dernières années, et nous avons eu de bons échos de la part des chefs d’établissement et des habitants de la région. Nous allons y réfléchir. »
Quelques jours plus tard, je suis retournée voir si elle avait des nouvelles. Elle m’a dit : « Vous n’avez plus besoin de venir ici, attendez simplement l’avis officiel. » Mais j’ai attendu tout l’été sans rien recevoir.
Pendant les vacances d’été suivantes, j’ai passé plus de temps à étudier et à mémoriser le Fa et à émettre la pensée droite. Je suis retournée au Bureau de l’éducation avec une forte pensée droite et de la détermination. J’ai dit à la secrétaire du PCC en souriant : « Vous m’aviez dit que vous m’aideriez pour le transfert de poste l’année dernière, mais vous ne l’avez pas fait. Alors, me revoilà. »
J’y suis allée plusieurs fois et j’ai essayé de rencontrer le directeur des ressources humaines, mais sans succès.
Un jour, je suis retournée au Bureau de l’éducation et j’ai dit à la secrétaire du PCC : « Je ne partirai pas d’ici avant d’avoir vu le directeur des ressources humaines aujourd’hui. Je n’interférerai pas avec votre travail. Si vous avez des visiteurs, je sortirai. »
Je me suis assise sur un banc et j’ai continué à émettre la pensée droite. Au bout d’un moment, la secrétaire du PCC a pris le téléphone et a appelé le directeur des ressources humaines en disant : « Vous feriez mieux de venir rencontrer unetelle (en parlant de moi), sinon elle va rester ici toute la journée. » C’est ainsi que le directeur des ressources humaines est venu me rencontrer.
Il m’a dit : « Vous avez bien travaillé. Nous le savons tous. Pour ce qui est du transfert de poste, nous devons en discuter plus longuement. »
Quelques jours plus tard, j’y suis retournée, mais toujours sans résultat. J’y suis retournée plusieurs fois, toujours sans nouvelles. Un jour, j’y suis retournée et la secrétaire du PCC m’a dit que le directeur des ressources humaines était absent pour une réunion. Je me suis rendu sur le lieu de la réunion et j’ai trouvé le directeur des ressources humaines pendant la pause. Il était très surpris de me voir là. Je lui ai rappelé ma demande et lui ai dit que je n’abandonnerais pas s’il n’approuvait pas le transfert. À la fin, il m’a dit : « Revenez la semaine prochaine et nous vous donnerons une réponse. »
Une semaine plus tard, le Bureau a accepté de me transférer dans une autre école rurale, à un peu plus de cinq kilomètres de la ville. J’étais assez contente, car c’était plus près de chez moi. Sur le chemin du retour, j’ai croisé une pratiquante que je n’avais pas vue depuis longtemps. Après lui avoir dit que le Bureau de l’éducation avait accepté de me transférer dans une école plus proche dans la zone rurale, elle m’a dit : « Votre effort pour résister à la persécution n’est pas terminé. » Puis elle est partie à vélo.
Après être rentrée chez moi, je n’ai cessé de penser à ce que la pratiquante m’avait dit : n’était-ce pas une indication du Maître ? Le lendemain, je suis retournée au Bureau de l’éducation. La secrétaire du PCC a été surprise de me voir et m’a dit : « Comment se fait-il que vous soyez encore là ? »
Je lui ai répondu : « Je vieillis et j’aimerais maintenant enseigner en ville. »
« Dans ce cas, vous devrez passer l’examen d’évaluation », m’a-t-elle dit.
« Non, je ne passerai pas l’examen. Vous ne m’avez pas rétrogradée à cause de mes résultats. Même si je réussissais l’examen, vous pourriez quand même me refuser si vous ne voulez pas que je revienne. » Elle est restée sans voix.
Quelques jours plus tard, j’ai vu le directeur des ressources humaines en marchant dans la rue. Je lui ai expliqué à nouveau ma demande de transfert de poste et lui ai dit : « Je dois revenir et enseigner en ville. »
Avec l’aide et la protection du Maître, deux mois plus tard, j’ai effectivement été transférée à nouveau, sans avoir à corrompre qui que ce soit ni à passer d’examen.
Le Maître et le Fa m’ont constamment donné de nouvelles idées et m’ont rappelé que ce n’est qu’en nous cultivant bien que nous pouvons effectivement éveiller la bonté dans le cœur des gens, changer l’environnement autour de nous et sauver davantage d’êtres. C’est Dafa qui m’a fait passer d’une personne étroite d’esprit et timide à une disciple de Dafa à l’esprit large, au cœur bienveillant, calme, paisible et résolu.
Merci, vénérable Maître ! Merci, compagnons de cultivation !
Traduit de l’anglais
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