[Fahui de Taïwan] Mes hauts et mes bas sur le chemin de la cultivation en tant que coordinatrice

(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

J’étais incontrôlable lorsque j’étais enfant. J'ai causé beaucoup d’ennuis à la famille et je provoquais souvent les enfants du voisinage. Toute la famille était déçue par moi. Une famille a envoyé à ma mère un exemplaire du Zhuan Falun. Quand elle l’a regardé, elle a vu la section « Cultiver la parole ». Elle m’a demandé de la lire. Je n’étais qu’en classe de sixième à l’époque, et je n’arrivais pas à la lire.

Ce n’est qu’en troisième année d’université que j’ai commencé à m’interroger sur le sens de la vie. J’ai toujours eu le sentiment qu’une réponse m’attendait, et j’ai donc rouvert le Zhuan Falun. La première fois que j’ai lu le livre, je n’ai pas pu m’arrêter parce qu’il répondait à de nombreuses questions que je me posais. J’ai décidé de laisser le passé derrière moi et de devenir une bonne personne conformément aux exigences du livre.

Lorsque j’étais à l’école, je m’astreignais à respecter le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. J’étais la seule de ma famille à pratiquer, et je n’avais pas les moyens d’acheter l’ensemble des livres de Falun Dafa. Plus tard, la personne de contact d’un point de pratique des exercices m’a prêté l’ensemble des livres. Il m’a encouragé à participer à des activités visant à clarifier la vérité sur la persécution afin que je puisse rester en phase avec l'avancement de la rectification de Fa.

Promouvoir Shen Yun

Un autre pratiquant a dit qu’il voulait aller au dortoir pour parler de Shen Yun aux étudiants chinois. J’ai accepté. J’avais confiance en lui parce que je pensais qu’il devait être très bon orateur. Nous sommes allés au dortoir, mais dès que nous sommes entrés, il est soudain devenu silencieux. J’ai senti que je devais briser la glace. J’ai donc mis ma peur de côté et j’ai commencé à présenter Shen Yun. Nous sommes allés dans de nombreuses chambres et j’ai parlé aux étudiants chinois. J’ai compris que le Maître avait organisé cette occasion de cultivation et que nous devions la saisir. Même si les étudiants étaient inquiets de recevoir ces informations, si nous ne le faisions pas, ils n’auraient peut-être pas la chance de voir le spectacle.

Résoudre les conflits en travaillant avec des compagnons de cultivation

Il est inévitable que lorsque les pratiquants rencontrent des problèmes, ils aient des compréhensions différentes et les résolvent différemment. Un jeune pratiquant m’a dit qu’il voulait retourner en Chine avec sa famille pour rendre visite à des proches pendant les vacances d’été. Il m’a demandé s’il y avait un moyen d’éviter d’être surveillé et espionné par le PCC.

Je lui ai dit qu’il ne pouvait pas éviter d’être surveillé et je lui ai demandé de faire attention aux questions de sécurité et de ne pas se rendre en Chine. Cependant, il a dit qu’il devait accompagner sa famille. Je lui ai dit que, parce qu’il était un membre important du camp d’été, s’il le faisait, il pourrait ne pas être autorisé à participer à des projets de Dafa ou à des activités du camp pendant les prochaines années. Afin d’assurer sa sécurité, j’ai dû lui faire part de la gravité de la situation. Je voulais simplement régler le problème et informer les autres jeunes coordinateurs de la situation.

Au moment où je m’apprêtais à le faire, une autre coordinatrice est venue me voir et m’a dit : « As-tu eu une discussion approfondie avec lui ? S’agit-il d’un malentendu ou a-t-il besoin de notre aide ? » Le ton de sa voix était très aimable. Elle voulait aider le pratiquant, mais je n’y ai pas vraiment réfléchi. J’ai donc répondu : « Il insiste pour y retourner, alors laissez-le partir. »

Elle m’a demandé si je l’avais informé de la gravité de la situation. Je me suis emporté et j’ai dit d’un ton peu aimable : « Je vais m’en occuper, vous n’avez pas à vous en préoccuper ! » Elle m’a demandé : « Qu’est-ce qui ne va pas ? » J’ai alors commencé à me disputer avec elle par SMS. Elle s’est également mise en colère. J’ai refusé de lire son message, mais je voulais y répondre. J’ai cliqué sur le message et je me suis énervée.

Je conduisais lorsque j’ai lu son message, et j’ai soudain senti une substance « haineuse » envelopper mon champ, et mes pensées sont devenues négatives. Je me suis calmée et je me suis demandé pourquoi ma réaction était si démoniaque. Il devait y avoir quelque chose que je devais examiner. Lors de la coordination, ai-je permis aux autres d’exprimer leur opinion ? Ou est-ce que je devais avoir le dernier mot ? Est-ce que je veux seulement des pratiquants obéissants qui doivent se conformer à ma décision ?

Lorsque j’ai vu ces attachements, j’ai réalisé que mon ego et ma complaisance étaient très forts. J’ai complètement ignoré les sentiments des autres et j’ai voulu protéger mon amour-propre. N’est-ce pas ce dont les pratiquants veulent se débarrasser ? Mais j’ai hésité à m’excuser auprès de cette pratiquante. Je ne pouvais pas laisser tomber ma fierté et je ne voulais pas m’excuser auprès d’une fille. J’ai vu mon machisme et mon arrogance. N’était-ce pas une excellente occasion pour moi de me débarrasser de ces attachements ? J’ai dit à la pratiquante : « Je suis désolée de t’avoir mise en colère. » J’ai également partagé le processus de ma recherche intérieure. Elle m’a dit que je l’avais fait pleurer, mais qu’elle n’était pas en colère.

Au cours de la conversation, je me suis soudain demandé si je n’avais pas aussi blessé le pratiquant qui avait posé la question d’aller en Chine.

En tant que coordinatrice, je devrais me préoccuper des pratiquants et penser de leur point de vue. Je l’ai donc contacté et lui ai suggéré plusieurs façons de rendre visite à sa famille, par exemple par vidéoconférence. Après qu’il en a parlé à sa famille, celle-ci a annulé son billet et l’a laissé rester à Taïwan. Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’ai remercié le Maître. J’ai dit à la pratiquante : « Merci de m’avoir réveillée et de m’avoir encouragée à communiquer avec les pratiquants, et d’avoir supporté mon mauvais caractère. »

L’importance de la promotion de Gan Jing World

Avec la progression rapide de la rectification de Fa, les disciples de Dafa ont la chance de pouvoir participer à la promotion de Gang Jing World et d'utiliser la technologie pour clarifier la vérité aux êtres. Au début, je l’ai également abordé avec enthousiasme et j’ai participé activement à l’apprentissage et à la communication. Mais au fil du temps, je me suis progressivement relâchée.

Lorsque les pratiquants posaient des questions sur la technologie de la plateforme, je ne voulais pas y prêter beaucoup d’attention. Je pensais qu’ils renonçaient à l’apprendre eux-mêmes. Ils ne voulaient même pas comprendre l’importance de Gang Jing World, mais comment pouvais-je leur imposer une pensée aussi négative ? Il était de ma responsabilité de communiquer et de leur montrer.

J’ai pensé que je pouvais introduire indirectement Gang Jing World lors d’un événement. Je devais demander aux pratiquants qui organisaient si je pouvais installer un stand, mais lorsque la réponse a été négative, je me suis détendue, pensant que j’avais demandé, mais qu’ils avaient refusé. À cause de mon attitude frivole à l’égard du sauvetage des êtres, j’ai vu un jeune homme se suicider devant chez moi le lendemain matin. Une vie s’est éteinte devant moi ! J’ai été tellement effrayée par cette image que j’ai immédiatement regardé à l’intérieur. Il y avait assurément quelque chose qui me concernait.

En voyant ce jeune homme perdre la vie, j’ai pensé qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas dans mon champ, je n’ai pas prêté attention à sauver les êtres. Quand je rencontrais un petit obstacle, je ne voulais même pas sauver les gens, ce qui n’est pas l’état dans lequel je devrais me trouver. Cette leçon a été profondément gravée dans mon esprit. Je me suis également prévenu que la cultivation n’est pas une affaire anodine et que sauver les gens n’est pas un jeu d’enfant. La mission des disciples de Dafa est de sauver les gens et d'aider le Maître à rectifier le Fa.

Lorsque mon xinxing s’est élevé, la situation s’est également améliorée. Nous avons commencé en douceur la promotion auprès des gens de tous les milieux, des petits marchés aux grandes expositions et aux quartiers d’affaires. Tous les êtres vivants semblaient attendre que nous les sauvions. Dès que nous avons parlé de Gan Jing World, ils l’ont accepté. Ils sont tout à fait d’accord avec sa mission. Nous avons toujours l’impression qu’une force nous guide vers l’avant. Même dans la cultivation, il y a aussi une force qui tire, comme un grand Falun qui tourne. Gang Jing World est comme un nouvel univers qui accueille la vie. Ce monde est un monde céleste propre et magnifique, c’est pourquoi je chéris vraiment ce projet qui m’a donné l’occasion de communiquer avec des pratiquants.

Aider réellement ses compagnons de cultivation

De nombreux projets doivent être entrepris par des jeunes, et en tant que coordinatrice de jeunes pratiquants, j'ai une grande responsabilité. En plus de contacter de jeunes pratiquants du monde entier, je dois aussi faire du bon travail en faisant les trois choses. Comme de plus en plus de jeunes pratiquants entrent dans la cultivation, je dois également encourager tout le monde à participer à la promotion de Gang Jing World. Voyant que tout le monde s'entendait bien, j'ai senti que j'étais capable d'attirer un grand nombre de jeunes pratiquants à nous rejoindre. Mon ego a surgi. J'invitais souvent quelques pratiquants à sortir dîner et faire du tourisme, mais nous ne parlions pas de cultivation. Nos cœurs étaient déformés par des pensées inappropriées, ce qui faisait resurgir le cœur de s'amuser de tout le monde, mais je ne réalisais pas la gravité de ce que je faisais.

Un jour, alors que j’analysais du chlorure de méthylène au laboratoire, j’ai accidentellement éclaboussé mes yeux avec la solution. La sensation de picotement et de brûlure m’a fait paniquer. Le chlorure de méthylène est un liquide toxique, et il est nécessaire de procéder rapidement à un traitement de protection contre le produit chimique et d’avertir l’entreprise.

J'ai commencé silencieusement à réciter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » pour garder ma pensée droite. Au bout d’un moment, j’ai pu ouvrir les yeux et cela ne semblait plus faire mal. Je n’en ai pas parlé à l’entreprise, et je n’ai pas non plus regardé à l’intérieur.

Le lendemain, comme la machine était en panne, l’entreprise m’en a fourni une autre. Lorsque j’ai analysé l’échantillon, j’ai constaté que le signal affiché par cette machine était très inhabituel. J’ai pris une photo des données et je l’ai envoyée par message texte au groupe. Le directeur m’a appelé et m’a dit que cette machine ne fonctionnait pas normalement et qu’il était nécessaire de recommencer le processus précédent pour analyser à nouveau l’échantillon, faute de quoi l’erreur de données serait trop importante.

Lorsque j’ai entendu cela, je me suis rendu compte que je n’avais pas suivi les étapes de l’opération. Ce jour-là, je n’avais pas porté de lunettes ni de masque et je n’avais pas utilisé l’équipement conformément à la réglementation. Au fond de moi, j’avais la pensée qui n'est pas droite d’être protégée par Dafa et je n’avais donc pas peur des accidents. J’ai eu un peu peur. Je n’avais pas réalisé que les deux accidents étaient des indices du Maître.

J’ai réalisé que si je voulais bien diriger les jeunes pratiquants, je ne devais pas les traiter avec les principes des gens ordinaires.

Le Maître a dit :

« Le Maître te dit que si tu es responsable, il faut que tu rassembles tous les élèves de ta région, que tu les réunisses pour le Maître, pour qu’ils puissent s’élever à travers le xiulian, que tu aides le Maître à les conduire sur le bon chemin. C’est la responsabilité que tu as en tant que responsable de cette région. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2015 », Enseignements du Fa dans les conférences XIII)

Le Fa énonce clairement les responsabilités des coordinateurs. En regardant à l'intérieur, j’ai trouvé l'affection que j'ai pour les compagnons de cultivation, et que j’ai cherché la tranquillité et le bonheur. Tous ces attachements affectent les autres pratiquants. N’est-ce pas un obstacle à la validation du Fa par les pratiquants ? Depuis, en plus de discuter des projets, nous discutons également de nos expériences de cultivation, transformant l’environnement entier en un champ de cultivation. Cela nous a permis d’améliorer notre cultivation Je pense que c’est l’environnement que les pratiquants devraient avoir.

Conclusion

En repensant aux dix dernières années, j’ai trébuché sur le chemin de la cultivation et, à un moment donné, je me suis éloignée de la cultivation, mais le Maître ne m’a pas abandonnée. Il m’a aidée à me remémorer mes expériences qui m’ont permis de réaliser la valeur de la cultivation. Le temps devient de plus en plus pressant. Ce n’est qu’en se cultivant et en faisant bien les trois choses que nous pourrons mieux aider le Maître à rectifier le Fa.

Merci, grand Maître ! Merci, compagnons de cultivation.

(Présenté lors de la conférence de partage d’expériences de cultivation de Taïwan 2024)

Traduit de l’anglais