(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Dafa se sont rassemblés devant le Parlement à Canberra, en Australie, du 4 au 7 novembre 2024. Ils ont demandé pacifiquement à la Chambre des représentants australienne d’adopter un amendement législatif pour aider à mettre fin aux prélèvements forcés d’organes par le Parti communiste chinois (PCC).

Les pratiquants ont tenu une conférence de presse le 6 novembre 2024. Les pratiquants et les avocats australiens spécialisés dans les droits de l’homme ont dénoncé les prélèvements forcés d’organes pratiqués par le PCC et ont souligné l’importance pour le gouvernement fédéral d’adopter la législation nécessaire afin d’éviter que d’autres Australiens ne soient impliqués par inadvertance dans le trafic illégal d’organes.

Dans l’après-midi, des membres du Parlement appartenant à différents partis ont organisé un forum sur les prélèvements forcés d’organes qui a attiré un large panel de personnes, dont des hommes politiques australiens, des juristes et des commissaires aux droits de l’homme. M. Cheng Peiming, un survivant aux prélèvements forcés d’organes par le PCC, a témoigné par le biais d’un appel vidéo. Il a raconté l’expérience effrayante du prélèvement de ses organes et a répondu aux questions.

Les pratiquants de Falun Dafa ont appelé le gouvernement australien à mettre fin aux prélèvements forcés d’organes par le PCC lors de manifestations devant le Parlement à Canberra, en Australie, du 4 au 7 novembre 2024.

L’importance d’adopter des mesures législatives pour mettre fin aux prélèvements forcés d’organes

Madelene Bridget, avocate australienne spécialisée dans les droits de l’homme, a participé à la conférence de presse du 6 novembre 2024.

Madelene Bridget, avocate australienne spécialisée dans les droits de l’homme, a déclaré lors de la conférence de presse du 6 novembre 2024 : « Je suis ici aujourd’hui pour parler de la législation qui doit être modifiée ici en Australie. Le Parlement est actuellement saisi d’un projet de loi qui obligerait les personnes qui voyagent à l’étranger à indiquer, à leur retour, sur leur carte de passager si elles ont subi ou non une transplantation d’organe à l’étranger. »

Elle a souligné l’importance de l’adoption de ce projet de loi et a déclaré : « L’Australie peut devenir plus visible en ce qui concerne le nombre de personnes qui vont à l’étranger et qui subissent des transplantations d’organes à l’étranger. À l’heure actuelle, l’Australie ne collecte pas ces données. Nous ne savons donc pas, en tant que nation, combien de personnes se rendent à l’étranger pour y subir des transplantations d’organes, où elles obtiennent leurs organes et si ces derniers proviennent de sources légales et éthiques. Ce projet de loi est donc très important. Nous demandons au Parlement fédéral de l’adopter, ce qui permettra à l’Australie de se mettre en accord avec de nombreux autres pays du monde qui disposent d’une législation similaire. Il est vraiment important que le Parlement fédéral adopte des lois pour dissuader et empêcher le trafic d’organes à l’étranger, en particulier le prélèvement forcé d’organes en Chine. »

Le commerce ne doit pas se faire au détriment des droits de l’homme et des principes fondamentaux

Dr Lucy Zhao, présidente de l’Association de Falun Dafa d’Australie

Lucy Zhao, présidente de l’Association de Falun Dafa d’Australie, a déclaré : « Le Falun Dafa est persécuté et des organes sont prélevés depuis vingt-cinq ans. De nombreux pays ont pris des mesures. Il y a notamment le Royaume-Uni, la France, l’Italie et le Canada. Ces pays ont adopté des lois interdisant le prélèvement forcé d’organes. Le Sénat australien a adopté la première partie d’un projet de loi interdisant le prélèvement forcé d’organes en août 2024. Nous espérons que ce projet de loi sera soutenu par la Chambre des représentants et qu’il sera adopté en bonne et due forme.

« Mettre fin aux prélèvements forcés d’organes est une question délicate pour le gouvernement australien, car il doit tenir compte des relations commerciales avec la Chine. Nous ne sommes pas opposés aux échanges commerciaux avec la Chine, mais ceux-ci ne doivent pas se faire au détriment des droits de l’homme. Il ne serait pas bon pour l’Australie que les droits de l’homme et les principes fondamentaux soient sacrifiés au cours du processus commercial », a-t-elle déclaré.

La tragédie est toujours d’actualité

John Deller, porte-parole de l’Association de Falun Dafa d’Australie

John Deller, porte-parole de l’Association de Falun Dafa d’Australie, a déclaré : « Certains patients australiens se sont rendus en Chine pour subir des transplantations d’organes. Il n’y a aucun moyen de savoir si cela a été fait légalement ou si les organes proviennent de pratiquants de Falun Dafa ou d’autres prisonniers de conscience tués en Chine. Ils sont simplement vendus par le Parti communiste chinois, le système hospitalier militaire et les médecins qui peuvent gagner de l’argent en vendant des organes provenant de prisonniers tués, en les vendant à des personnes désespérées du monde entier. C’est une véritable tragédie. Nous souhaitons que les députés et les sénateurs comprennent cette tragédie et appliquent la législation australienne pour remédier à cette situation. J’espère que le gouvernement australien s’élèvera contre les transplantations illégales d’organes. »

Une pratiquante de Falun Dafa illégalement détenue et contrainte de subir des tests sanguins et des examens physiques à plusieurs reprises

Mme Zhuang, pratiquante de Falun Dafa, a raconté que sa famille et elle-même avaient été contraintes de se faire prélever du sang alors qu’elles étaient détenues dans des centres de détention, des camps de travail, des prisons et des postes de police. Elle a déclaré : « J’ai été illégalement condamnée à un camp de travail forcé pendant deux ans, de janvier 2001 à décembre 2002. Tous les pratiquants de Falun Dafa du camp de travail forcé pour femmes de Shanghai ont subi au moins deux prises de sang. J’ai été illégalement condamnée à deux ans de prison, de décembre 2011 à décembre 2013. Avant d’être transférée du centre de détention de Shanghai Pudong à la prison pour femmes de Shanghai en août 2012, les gardiens de la prison m’ont emmenée à l’hôpital pour un examen physique détaillé comprenant une prise de sang, une échographie, un scanner et une radiographie. Les gardiens du centre de détention m’ont dit que seuls les pratiquants de Falun Dafa étaient tenus de subir des examens médicaux aussi détaillés. »

Elle a également déclaré que lorsque sa mère et son mari ont été illégalement condamnés à des camps de travail forcé, on leur a également fait une prise de sang. Elle a ajouté : « Nous savons que les examens physiques n’étaient que précurseur aux prélèvements forcés d’organes. »

Un forum consacré aux crimes du PCC invite l’Australie à adopter un projet de loi visant à mettre un terme aux prélèvements forcés d’organes

La question des prélèvements forcés d’organes par le PCC a été au cœur d’un forum organisé par des législateurs fédéraux de différents partis au Parlement dans l’après-midi du 6 novembre 2024.

M. Cheng Peiming, le premier survivant connu de prélèvement forcé d’organes par le PCC, a témoigné par vidéo. Il a raconté l’expérience éprouvante qu’il a vécue en subissant un prélèvement d’organes de son vivant. Les participants ont exhorté le gouvernement australien à prendre des mesures législatives et à se joindre à la lutte internationale contre le prélèvement d’organes sur des personnes vivantes.

Madeleine Bridgett, avocate spécialisée des droits de l’homme et intervenante lors du forum, a salué le courage de M. Cheng. Elle a appelé le gouvernement australien à prendre des mesures juridiques plus strictes pour mettre fin au crime des prélèvements forcés d’organes.

M. Cheng Peiming a déclaré : « J’ai été transféré de nuit de la prison de Daqing au quatrième hôpital de Daqing. J’ai été maintenu de force par six policiers et j’ai été anesthésié sans mon consentement. Je me suis réveillé après quelques jours de coma et la douleur de l’opération était atroce. »

M. Cheng a une incision de 35 centimètres sur le côté gauche de sa poitrine. Aujourd’hui encore, son bras gauche et ses côtes lui font mal les jours de pluie ou lorsqu’il est physiquement épuisé. Des spécialistes de la transplantation et des professionnels de la santé ont confirmé par des tomographies récentes qu’il manque à M. Cheng des segments de son foie gauche et la moitié du lobe inférieur gauche de son poumon.

Le témoignage de M. Cheng a fourni des preuves convaincantes qui ont ébranlé les participants. Son expérience personnelle a renforcé la confiance et la détermination de tous les partis politiques australiens à faire avancer l’adoption de lois interdisant le prélèvement forcé d’organes.

Le Sénat australien a adopté l’Amendement sur la migration (Divulgation des transplantations d’organes à l’étranger et autres mesures) Loi 2023, en août 2024. Ce projet de loi exige des voyageurs entrant en Australie qu’ils indiquent sur leur carte de passager s’ils ont subi une transplantation d’organe à l’étranger au cours des cinq dernières années. Ils devront également indiquer le pays, l’État et la localité où la transplantation a eu lieu, ainsi que le nom de l’établissement médical où l’opération s’est déroulée.

Le projet de loi a été proposé à la Chambre des représentants australienne pour un débat plus approfondi. S’il est adopté, il sera mis en œuvre.

Traduit de l’anglais