(Minghui.org) Le 9 novembre 2024, le documentaire Organes d’État, Révéler les abus liés aux transplantations en Chine (State Organs, Unmasking Transplant Abuse in China), a été projeté en avant-première au Village East par Angelika Cinema, à Manhattan, New York. De nombreux spectateurs ont été bouleversés d’apprendre que le Parti communiste chinois (PCC) prélevait de force les organes sur des prisonniers de conscience.

Kevin Dious, chef de cabinet du PDG de Reddit, a dit qu’il était « tragique et triste » d’apprendre la persécution du Falun Gong en Chine. Il a ajouté qu’il était troublant que de telles choses puissent encore se produire et être cachées à notre époque, compte tenu des technologies et des médias modernes.

« Nous devons raconter ces histoires et les gens doivent savoir », a dit Kevin. « Et c’est là le pouvoir du cinéma, qui permet d’atteindre les gens d’une manière que les médias en général ne peuvent pas, je suppose. »

De gauche à droite : le modérateur Roman Balmakov, le réalisateur Raymond Zhang et le Dr Wang Zhiyuan, président de l’Organisation mondiale d’investigation sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG), ont participé à la discussion après la projection au Village East par Angelika Cinema à Manhattan, New York, le 9 novembre 2024.

Lynne Dilorenzo a dit à propos du film : « Tout le monde doit savoir ce qui se passe. »

Lynne Dilorenzo, chef d’entreprise, a été émue aux larmes par le documentaire. Elle a été particulièrement touchée par l’histoire d’une enseignante qui a été torturée et abusée sexuellement en prison avant que les médecins ne prélèvent ses organes.

Elle a dit ressentir un poids important, mais qu’elle était reconnaissante envers ceux qui ont eu le courage et risqué leur vie pour rendre cette histoire publique. Elle a dit : « Tout le monde doit prendre conscience de ce qui se passe, car il s’agit d’un génocide, et nous devons tous le mettre en lumière et y mettre un terme. »

L’amie de Lynne, la chanteuse Mika Hale, a fait l’éloge du film pour avoir exposé la persécution, mais aussi pour avoir montré la résilience des victimes et apporté de l’espoir au public. Elle a dit : « J’ai le cœur lourd, mais je pense qu’il est extrêmement important de faire connaître la vérité. Même si la réalité est cruelle, les gens ont toujours le courage de révéler la vérité, ce qui implique d’affronter de grands risques, et cela nous inspire aussi. »

Mika a dit qu’elle était heureuse de voir la vérité diffusée plus largement, permettant aux gens de comprendre et de témoigner de la façon dont cette persécution à grande échelle a affecté d’innombrables Chinois et la communauté internationale.

Un jour, le PCC s’effondrera

Nabil Hamati est interviewé après avoir visionné le film.

Nabil Hamati, un habitant de Brooklyn qui travaille dans le domaine médical, a dit que son émotion était au-delà des mots. Le film mentionne que de jeunes médecins sont contraints de prélever des organes sur des personnes vivantes dès l’obtention de leur diplôme, ce qu’il a du mal à imaginer. « Tout comme cet homme assis sur le canapé, il a dû prélever des globes oculaires ou regarder d’autres personnes prélever des reins sur des personnes vivantes juste après l’obtention de son diplôme », a-t-il dit. « J’espère que cela ne se produira pas aux États-Unis. »

Le film a aussi révélé les histoires émouvantes des familles des victimes en Chine, qui travaillent sans relâche pour retrouver leurs proches disparus. Cela a touché Nabil. « Même si c’est presque impossible, l’amour pour la famille durera toujours. », a-t-il dit. « Même après dix-neuf ans, le vieux père est décédé, mais il n’a jamais abandonné [la recherche de la justice pour] ses enfants. C’est une triste expérience que l’on ne souhaite à personne. »

Nabil a dit qu’il était très important de connaître la persécution en Chine. « Nous devrions chérir davantage la liberté et les droits dont nous jouissons aux États-Unis et, dans le même temps, faire de notre mieux pour aider des organisations telles que l’Organisation mondiale d’investigation sur la persécution du Falun Gong à dénoncer ces atrocités », a-t-il dit. « J’espère qu’un jour le communisme appartiendra au passé. » Il a ajouté que cela nécessitait les efforts conjoints de nombreuses personnes et que, comme nous le voyons aujourd’hui, il est vraiment difficile pour une seule personne de lutter contre un gouvernement corrompu. « C’est pourquoi il est nécessaire de diffuser la vérité et de rassembler le pouvoir de chacun pour aider à changer l’avenir », a affirmé Nabil.

Maya Hamati, la sœur de Nabil, est étudiante à l’université. Elle a dit que le film était éducatif et révélait un sujet important, nous rappelant de réfléchir davantage à ces questions. Elle a ajouté que c’était extrêmement important parce que « dans l’histoire [l’Holocauste des Juifs], bien que les gens aient dit “plus jamais ça”, des tragédies similaires se produisent encore dans le monde. »

Les fondements de la morale humaine

Raymond Zhang, réalisateur du film, et le Dr Wang Zhiyuan, président du WOIPFG, ont assisté à la projection. Lors d’une interview, Wang Zhiyuan a souligné que le film révélait le crime des prélèvements forcés d’organes à vif perpétrés par le PCC depuis 1999, et l’a qualifié de mal sans précédent.

Il a ajouté que, bien que le problème ait été révélé en 2006, le public n’en sait toujours pas assez à ce sujet. Le Dr Wang a souligné que ce crime contre l’humanité porte atteinte aux fondements moraux de l’humanité et qu’en tant que tel, il est étroitement lié à chacun d’entre nous. Il a appelé le public à diffuser activement la vérité et à travailler ensemble pour mettre fin à cette persécution. Il a ajouté que le film montrait les valeurs fondamentales du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance à travers des histoires vraies, apportant espoir et force aux gens.

Après la projection, le réalisateur du film, Raymond Zhang, lauréat du prix Peabody, a répondu aux questions du public. Il a parlé des menaces à la bombe que plusieurs cinémas de Taïwan ont reçues en octobre lorsqu’ils ont projeté le film.

Dans un communiqué publié le 9 octobre, le bureau des enquêtes criminelles de Taïwan a indiqué que les alertes à la bombe avaient été envoyées à partir d’adresses IP étrangères par l’intermédiaire de serveurs VPN. Le bureau a précisé qu’aucun engin explosif n’avait été trouvé dans les cinémas et a appelé le public à rester calme.

M. Zhang a dit à Epoch Times qu’il était né en Chine et qu’il aimait toujours ce pays. Il a ajouté que son plus grand espoir était que les gens puissent y vivre en toute sécurité.

Depuis des décennies, la Chine est l’une des destinations les plus attrayantes pour les touristes en quête de transplantations d’organes, car les hôpitaux chinois offrent souvent des délais d’attente exceptionnellement courts pour les greffes d’organes. Ce phénomène est possible parce que le PCC traite les prisonniers, principalement les prisonniers de conscience arrêtés pour leurs convictions, comme une banque d’organes vivants.

En 2020, le China Tribunal, basé à Londres, un tribunal populaire indépendant, a rendu un verdict complet après une enquête de dix-huit mois. Le tribunal a conclu qu’au-delà de tout doute raisonnable, le régime chinois prélève de force des organes sur des prisonniers de conscience depuis de nombreuses années, les principales victimes étant les pratiquants de Falun Gong.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline pour l’esprit et le corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Projections de film :

State Organs (Organes d’État) sera aussi projeté à Manhattan, New York, pendant une semaine, du 15 au 21 novembre, à raison de cinq séances par jour.

Heure : 13 h, 15 h, 17  h, 19 h et 21 h

Lieu : Cinema Village

Adresse : 22 E. 12th St., New York, NY 10003 

Site web des billets : https://www.cinemavillage.com/Now-Playing/state-organs-unmasking-transplant-abuse-in-china.html?d=20241115

Traduit de l’anglais