(Minghui.org) Bonjour, Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !
J’ai réalisé que la profession qu’un pratiquant de Falun Dafa exerce dans la société ordinaire nous permet non seulement de soutenir financièrement notre famille, mais qu’elle nous donne aussi l’occasion de cultiver, de valider le Fa et de sauver des gens.
J’occupe un poste de commercial et j’ai travaillé dans différentes entreprises au fil des ans. Je rencontre chaque jour de nombreuses personnes différentes. Mes échanges avec elles me donnent l’occasion de me débarrasser de mes attachements et de mes idées préconçues. J’ai remarqué que si un attachement n’est pas éliminé, il refait surface à maintes reprises jusqu’à ce que je m’en débarrasse.
La jalousie
Je cultive depuis vingt-sept ans et j’avais l’impression d’avoir éliminé ma jalousie. Un incident m’a montré que ma jalousie était toujours présente.
Il y a plusieurs années, j’ai rencontré Tang, un ancien collègue de travail. Il m’a dit qu’il venait d’acheter une voiture de luxe et il semblait mener un train de vie luxueux. J’avais embauché Tang avant de quitter cette entreprise. Nous nous entendions bien et avions un standing financier similaire. J’ai eu du mal à accepter qu’il réussisse beaucoup mieux que moi, alors qu’il avait moins d’expérience professionnelle. Je n’arrivais pas à maîtriser ma jalousie, malgré tous mes efforts. Je me sentais très mal, mais je ne me rendais pas compte qu’il s’agissait d’un attachement. Il m’est parfois arrivé de penser que c’était ma jalousie qui était à l’œuvre, mais cette pensée était rapidement remplacée par mes fortes conceptions. En plus d’être jaloux, j’étais également contrarié.
Voyant que je n’arrivais pas à identifier mon attachement, le Maître a fait en sorte que mon patron me montre la manifestation de la jalousie. Mon patron avait de bonnes relations avec le directeur d’une autre entreprise. Mais quand ce directeur a reçu le prix de l’employé modèle de l’année, mon patron a commencé à s’éloigner de lui et il le dénigrait devant moi tous les jours, en disant que « l’employé modèle » n’était pas un modèle.
Voyant à quel point mon patron était jaloux, j’ai commencé à le mépriser, au lieu de regarder à l’intérieur. Je pensais : « Vous étiez de bons amis tous les deux, et maintenant vous le rabaissez parce qu’il a gagné une récompense. C’est manifestement de l’aigreur. »
Voyant que je ne comprenais pas l’allusion, le Maître a fait en sorte qu’une autre personne me fasse m’éveiller. Je suis parti en voyage d’affaires avec un représentant appelé Bin. Un jour, celui-ci m’a parlé de Tang, disant qu’il était représentant pour plusieurs produits et qu’il les vendait dans nos magasins. Mais au lieu de payer aux magasins les commissions et les remises appropriées lorsque les produits étaient vendus, il les gardait pour lui.
J’ai été choqué que Tang ait gagné de l’argent en perdant de la vertu. Je n’étais plus jaloux de lui — au contraire, je me faisais du souci pour lui. J’étais triste de voir à quel point une personne autrefois sincère et gentille était devenue ainsi dans la société corrompue du régime communiste. J’ai soudain pris conscience de mon attachement à la jalousie et du fait que celle-ci me mettait en colère de façon ridicule. J’ai eu peur quand j’ai réalisé que j’étais tellement submergé par la jalousie que je ne pouvais pas la voir ni rectifier mes pensées.
Le plus difficile quand on élimine un attachement est de comprendre que nos pensées et nos actions en sont le résultat. Nous pensons parfois qu’il est difficile d’éliminer un attachement. À mon avis, c’est parce que, derrière l’attachement, il y a une grande quantité de karma qui doit être transformé avant que l’attachement puisse être éliminé. De plus, il y a une infinité d’êtres dans notre monde qui ont besoin d’être rectifiés et sauvés pendant que nous éliminons notre attachement.
Lorsque je n’arrivais pas à voir ma propre jalousie dans la jalousie de mon directeur à l’égard de la réussite de l’autre directeur, lorsqu’un pratiquant ne peut pas voir son attachement dans ce monde d’illusion, que peut-on faire ? Tout d’abord, nous devons étudier le Fa avec diligence, car c’est la base qui nous permet de distinguer ce qui est droit de ce qui est dévié, et de faire la différence entre le bien et le mal. Deuxièmement, nous devrions considérer les choses qui se produisent entre nous et les autres comme des miroirs reflétant nos idées fausses. En cas de conflit, nous ne devrions pas penser en premier lieu à ce que l’autre personne a fait de mal, ni à la manière de changer les autres. Il y a une raison pour laquelle les autres font ce qu’ils font, et c’est pour nous rappeler nos propres idées fausses.
Une fois que j’ai identifié ma jalousie, mon patron et ce directeur se sont entendus à nouveau comme si rien ne s’était passé. Plus tard, j’ai découvert une chose : dès que j’avais des problèmes avec des compagnons de cultivation, l’un de mes deux patrons (tous deux copropriétaires de l’entreprise) critiquait l’autre dans son dos. Une fois que je m’étais élevé et que j’avais bien travaillé avec les autres pratiquants, instantanément mes patrons s’entendaient à nouveau bien.
Après avoir passé le test avec Tang, j’ai cessé d’être jaloux des gains matériels des autres. J’ai compris que lorsque nous mourons, nous ne pouvons absolument rien emporter avec nous, quelle que soit notre richesse. Les gains matériels ont été obtenus au détriment de la vertu, qui est nécessaire pour que nous, pratiquants, puissions construire notre énergie de gong qui nous suivra pour l’éternité. La puissante vertu qu’un pratiquant construit pendant la rectification de Fa est colossale et éternelle. Pourquoi être jaloux d’un gain matériel éphémère ?
J’ai également compris que je tenais encore à ce qu’on appelle la « belle vie » et que je ne voulais pas y renoncer. Je me sentais donc mal à l’aise lorsque des gens que je connaissais qui étaient riches et puissants faisaient étalage de leur richesse devant moi. Je ressentais également un sentiment d’infériorité qui m’empêchait de leur clarifier correctement la vérité. Aujourd’hui, je n’éprouve plus aucun de ces sentiments et je peux traiter tout le monde, riche ou pauvre, avec compassion. Ce sont tous des membres de la famille du Maître, et nous devrions faire de notre mieux pour les sauver, au lieu de nous sentir opposés à eux. Une fois que j’ai rectifié mes conceptions, plus personne ne s’est pavané devant moi.
Aujourd’hui, je me rappelle constamment que lorsque je vois quelque chose chez les autres, je dois d’abord et avant tout chercher mon propre problème et ses causes.
Le ressentiment
Notre entreprise disposait de deux motos électriques pour transporter des marchandises lourdes et faire des livraisons. En raison de leur utilisation fréquente et de leur mauvaise qualité, nous devions les remplacer tous les deux ou trois ans. Une année, alors qu’il était temps d’en acheter de nouvelles, la directrice s’y est fermement opposée. Tout le monde, y compris moi, lui en a voulu d’être trop avare et de ne pas tenir compte de notre sécurité.
Je lui en voulais tellement que dès que je prenais la moto électrique, je n’arrêtais pas de me plaindre. Pendant quelques jours, j’ai eu de fortes brûlures d’estomac. Lorsque je buvais une gorgée d’eau, la douleur se propageait de la gorge à l’estomac. J’ai rapidement nié l’idée que j’avais un cancer de l’œsophage. Quelques jours plus tard, j’ai soudain réalisé que dès que je commençais à me plaindre, la douleur commençait. De toute évidence, c’était lié à mon ressentiment.
Un jour, alors que je conduisais la moto, je me suis demandé si je me sentais en danger en la conduisant. Je me suis également demandé si c’était parce que je devais faire plusieurs voyages au lieu d’un seul lorsque je livrais des marchandises lourdes, en raison de la limite de poids de cette vieille moto ? Étais-je agacé par la directrice qui était égoïste et avare ?
En regardant à l’intérieur, je me suis dit qu’en tant que pratiquant, il n’y avait aucune raison de se sentir en danger, car le Maître me protégeait. La pénibilité liée au fait de faire plusieurs voyages pour livrer des marchandises n’était rien comparée à la torture que j’avais subie dans le camp de travail forcé à cause de la persécution.
Je me suis également souvenu d’une histoire de Bouddha Milarepa. Lorsque son maître lui a demandé de construire une maison sur la montagne, celui-ci n’a pas arrêté de changer ses directives. Milarepa a donc dû démolir et reconstruire la maison à répétition. Son dos saignait et était couvert de plaies et de pus. Il ne s’est pas plaint une seule fois de son Maître, qui lui a expliqué plus tard qu’il avait utilisé ce processus pour l’aider à éliminer son karma.
J’ai eu honte et je me suis éveillé : « La souffrance n’est-elle pas une bonne chose ? La moto ne fonctionne pas bien, je conduirai donc lentement. Les marchandises sont trop lourdes et je ne peux pas les livrer en un jour, alors je reviendrai terminer les livraisons demain. Pourquoi être contrarié ? » Dès que j’ai accepté d’utiliser les vieilles motos, mon ressentiment a disparu et mon œsophage a cessé de me faire mal. Je me suis senti détendu et j’ai ri de bon cœur.
Après être retourné au travail, la directrice est venue me voir et s’est excusée : « Nous avons effectivement besoin de nouvelles motos. » Je me sentais calme, car je savais que la raison pour laquelle elle s’y était opposée était de dévoiler mon attachement. Le Maître avait arrangé cela pour m’aider à m’élever.
L’autre directeur, un homme, s’est ensuite procuré deux nouvelles motos qui pouvaient transporter deux fois plus de charge. Il a également revendu les anciennes pour 900 yuans (environ 250 euros) chacune. Les nouvelles motos sont de très bonne qualité et n’ont pas besoin d’être remplacées tous les deux ans, seulement les batteries. Tout s’est très bien arrangé.
Avant, j’étais très irritable lorsque j’étais très occupé et fatigué. Depuis cet incident, je ne me mets plus du tout en colère, quelle que soit ma charge de travail ou ma fatigue. Si le Falun Dafa nous demande d’être tolérants, cela ne signifie pas que nous devons simplement maîtriser notre humeur lorsque nous avons du ressentiment ou que nous sommes en colère ; cela nous demande dès le départ de ne pas avoir de ressentiment ou de ne pas nous mettre en colère. Une fois que j’ai élevé mon xinxing, les mauvaises matières en moi ont disparu.
Cependant, mon ressentiment s’est ensuite manifesté en dehors du travail. Il y a de nombreuses raisons à cela, notamment lorsque mon intérêt, mon ego, ma réputation et mes sentiments ont été remis en question. Derrière cela se cachaient toutes sortes de notions humaines que je devais éliminer.
Bon nombre de mes attachements et de mes opinions toutes faites ont été dévoilés dans différents contextes au fil des ans et j’ai pu saisir ces occasions pour élever mon esprit : j’ai appris à gérer l’anxiété et les soucis dans des environnements stressants, à ne pas me relâcher même dans un environnement de travail détendu, à respecter les autres et à être tolérant lorsque les gens ne font pas bien leur travail, et à rester calme et à communiquer correctement avec les autres dans différentes situations.
La société tout entière est là pour notre cultivation, en particulier au travail ; nous avons constamment l’occasion de nous élever. Même si nous ne passons pas les tests à chaque fois, il est important de continuer à nous élever, quelle que soit la difficulté de la situation.
Sauver les gens sur le lieu de travail
Il y a plus de vingt ans, j’ai été envoyé dans un camp de travail forcé parce que je refusais de renoncer au Falun Dafa. Avant d’être libéré, un gardien m’a demandé quels étaient mes projets pour l’avenir. J’ai répondu : « Je vais trouver un emploi et j’informerai davantage de personnes sur le Falun Dafa et la persécution. » J’ai suivi ce projet depuis ces vingt et quelques dernières années.
La nature de mon travail me permet de rencontrer des gens tous les jours. Le Maître m’a amené des personnes qui ont une relation prédestinée avec le Falun Dafa afin que je puisse leur clarifier les faits et les aider à quitter le Parti communiste chinois (PCC).
Une ancienne collègue de travail, devenue commerciale dans une autre entreprise, m’a demandé de l’aider à concevoir des publicités pour ses produits. Nous avons pris rendez-vous dans l’un des magasins de mon entreprise. Le jour du rendez-vous, elle était accompagnée du directeur régional de son entreprise. Son visage m’était très familier, alors que je ne l’avais jamais rencontré auparavant.
À un moment pendant la réunion, tout le monde est sorti pour diverses raisons et nous nous sommes retrouvés seuls, le directeur régional et moi. J’ai saisi l’occasion pour lui parler du Falun Dafa et de la pierre portant l’inscription « Le Parti communiste chinois périra » découverte dans sa province natale du Guizhou. Après qu’il a accepté de quitter le PCC, je lui ai donné une clé USB contenant davantage d’informations sur le Falun Dafa. Dès qu’il l’a eue en main, les autres personnes sont revenues dans la salle de réunion.
Un jour après avoir livré des marchandises avec la nouvelle moto électrique, deux femmes m’ont arrêté pour me demander de les aider à apporter leur scooter électrique cassé à un atelier de réparation. Elles m’avaient pris pour un employé d’une société de livraison. J’ai accepté de les aider, car l’atelier de réparation se trouvait sur mon chemin. Je leur ai clarifié la vérité en chemin et les ai encouragées à quitter le PCC. La même chose s’est produite une autre fois avec un couple.
Je suis convaincu que tant que nous souhaitons nous élever, le Maître nous donnera l’occasion de clarifier les faits.
Clarifier la vérité en fonction des différents milieux des gens
Le résultat de la clarification de la vérité dépend non seulement de notre état de cultivation, mais aussi de notre capacité à personnaliser nos approches en fonction du milieu et des préférences des gens.
En 2012, Wang Lijun, l’ancien chef de la police de Chongqing, s’est rendu au consulat américain de Chengdu, dans la province du Sichuan, pour demander asile. Comme les luttes politiques intestines entre les hauts fonctionnaires m’intéressaient, je faisais référence à cet incident pour clarifier la vérité. Au début, j’ai obtenu de bons résultats en l’évoquant, et je parlais donc toujours de cet incident quand je clarifiais la vérité.
Beaucoup de mes clients étaient des femmes et trouvaient que ce sujet était ennuyeux et sans intérêt. J’ai subi un petit revers et j’ai commencé à regarder à l’intérieur. J’ai compris que la politique et l’armée étaient souvent des sujets de prédilection pour les hommes, mais pas pour les femmes, qui sont plus intéressées par les sujets sur le style de vie, la santé et la forme physique. À partir de ce moment-là, j’ai parlé aux clientes des sujets qui les intéressaient. Les conversations se sont bien déroulées, tout comme les résultats de clarification de la vérité.
Lorsque je lance des conversations avec des hommes ou des femmes, qu’ils soient âgés, jeunes, croyants ou non, j’aborde des sujets qui les intéressent pour établir un terrain d’entente et favoriser les échanges. J’écoute attentivement lorsque les gens parlent de choses que je ne connais pas et je les incorpore à mes sujets de discussion. Les merveilleuses histoires publiées sur Minghui.org concernant des pratiquants de tous horizons sont également un excellent moyen pour moi d’attirer des personnes d’horizons différents.
Parfois, lorsque je clarifie la vérité aux gens, c’est comme si je leur racontais une histoire. Ils écoutent tous avec joie, et avant même de leur demander de démissionner du PCC, j’ai déjà répondu à toutes les questions qu’ils pouvaient se poser.
Lorsque j’ai le temps, j’essaie de clarifier la vérité sous différents angles. Une fois, j’ai rendu visite à une parente et plusieurs de ses amies étaient également présentes. J’ai bavardé avec elles pendant plusieurs heures et l’une d’entre elles m’a dit : « Vous avez parlé de tant de choses différentes. J’ai l’impression d’avoir beaucoup appris en vous écoutant. Jeune homme, n’oubliez pas de nous rendre visite souvent. »
L’une des employées de notre magasin avait fini par bien traiter les pratiquants après que je lui ai clarifié la vérité. Un jour, elle a commencé à répéter la propagande du PCC qui diffamait le Falun Dafa. Son attitude a changé quand le PCC a lancé une nouvelle campagne d’attaque contre le Falun Dafa en ligne et dans les médias. Je savais que je devais continuer à lui clarifier la vérité. J’ai téléchargé sur mon téléphone portable des images relatives aux auto-immolations de Tiananmen, aux prélèvements forcés d’organes et à la pierre aux caractères cachés, et je les lui ai montrées. Elle a rapidement compris ce qui se passait réellement depuis le début de la persécution. D’autres employés du magasin ont également vu les images et ont appris la vérité.
Ce qui m’a le plus impressionné pendant toutes ces années à clarifier la vérité, ce sont les personnes incroyablement gentilles avec lesquelles j’ai parlé. Elles sont pures et bienveillantes, libres de toute influence de ce monde dégénéré. Elles me font confiance quand je leur parle et quittent le PCC sans hésiter. Lorsque je leur raconte comment les pratiquants sont violemment torturés, elles pleurent. Leurs réactions me font penser que toutes les épreuves que j’ai endurées en valaient la peine pour que ces vies extraordinaires puissent être sauvées.
Conclusion
Au cours de notre cultivation, quoi que nous fassions, nous le faisons pour nous-mêmes. Le Maître s’occupe de nous et endure le karma pour nous, sans rien demander en retour. Lorsque j’échoue à des tests, je me rappelle que je ne peux pas être déprimé et abattu par des éléments malveillants. Lorsque je tombe, je dois me relever le plus vite possible. Même si je suis le moins bon de tous les disciples du Maître, je reste un disciple de Dafa et je dois continuer à marcher sur le chemin que le Maître a tracé pour moi.
Je sais une chose : seuls le Maître et le Falun Dafa peuvent véritablement changer la nature d’une personne, la sauver et l’amener dans le nouvel univers. Il est très important de bien étudier et de nous assimiler au Fa car c’est la base qui nous permettra de nous relever des tribulations et d’accomplir notre chemin de cultivation.
Merci, Maître !
Traduit de l’anglais
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