(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !
J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2003. Au cours de mes vingt années de cultivation, j’ai parfois trébuché, mais j’ai réussi à arriver jusqu’à aujourd’hui grâce à la compassion et à la protection du Maître. Même mes plus petits progrès reflètent le sacrifice et l’attention du Maître pour moi. J’aimerais partager mes expériences de cultivation.
Mon lien avec Dafa
Je suis née dans une famille de paysans pauvres. La Révolution culturelle a commencé lorsque j’étais à l’école élémentaire. Je n’avais pas de manuels scolaires et il m’était donc difficile d’étudier. Ma mère me racontait souvent des histoires traditionnelles et m’encourageait à travailler dur. Même si nous étions pauvres, elle achetait des livres contenant des histoires traditionnelles. Ces histoires m’ont appris à vivre dignement. Les examens d’entrée à l’école ont été rétablis plus tard en Chine. J’ai réussi les examens pour entrer dans une école professionnelle de premier cycle et je suis devenue enseignante. Ensuite, j’ai suivi les cinq années de cours en ligne et j’ai obtenu une licence. J’ai fait tous les efforts possibles pour vivre dans la droiture et réaliser mes rêves.
Mais la réalité était cruelle. J’étais victime de discrimination de la part de mes collègues à cause de mon origine ethnique. J’ai raté des occasions de promotion parce que je ne soudoyais pas les dirigeants. J’étais en colère et j’avais l’impression d’être traitée de façon injuste. Mon mari et moi étions tous deux enseignants, mais même avec nos deux salaires, nous avions du mal à joindre les deux bouts. Pour que notre fille fasse de bonnes études, nous avons déboursé une grosse somme d’argent et avons réussi à déménager en Corée du Sud en février 1996.
J’ai travaillé dans des restaurants coréens et sur des chantiers de construction. J’ai travaillé très dur et j’ai remboursé mes dettes. J’ai acheté un appartement et envoyé ma fille à l’université. À cause du surmenage, mon arthrite s’est aggravée. Je ne pouvais plus monter ni descendre les escaliers. Je souffrais également de problèmes cardiaques, j’avais la poitrine était oppressée et les membres engourdis. Je n’étais pas en mesure de travailler. Mon nez n’arrêtait pas de saigner une fois qu’il avait commencé. Pensant pouvoir gagner de l’argent facilement, j’ai participé à des systèmes pyramidaux et j’ai perdu toutes mes économies. Je me plaignais de ma vie et de mon mari. J’étais malheureuse.
En 2003, alors que je me rendais à un événement organisé pour le Nouvel An à l’université Kyung Hee, quelqu’un m’a donné un dépliant sur le Falun Dafa. J’ai immédiatement appelé la personne contact, car je voulais vraiment être en bonne santé.
J’ai fait les exercices le matin plusieurs jours de suite. Je n’avais plus cette oppression au niveau de la poitrine et j’avais l’esprit clair. Je me sentais joyeuse et je marchais avec légèreté. Grâce à la compassion du Maître, j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa.
Alors que je regardais la télévision un après-midi de 2003, j’ai vu d’innombrables points de lumière noirs aspirés par la télévision. À cette époque, le Falun Dafa était violemment persécuté en Chine. J’ai émis une forte pensée droite et les points noirs ont disparu.
J’ai vu de nombreux Falun de différentes tailles dans une vidéo tournée lors de la fête des feux d’artifice de la rivière Han. J’ai également vu des Falun transparents remplir la pièce. Lorsque je méditais, j’avais l’impression d’être assise dans une coquille d’œuf et que seule, ma conscience principale existait. Parfois, je voyais les caractères chinois du Zhuan Falun briller d’une lumière dorée. À d’autres moments, j’avais l’impression de flotter dans les airs.
J’ai compris le sens de la vie après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa. Le pouvoir miraculeux de Dafa a renforcé ma confiance dans la cultivation. J’étais déterminée à pratiquer le Falun Dafa quoi qu’il arrive. Autrefois, je luttais tous les jours, mais je suis maintenant en bonne santé et optimiste grâce au Falun Dafa.
Merci, Maître !
Regarder à l’intérieur et me cultiver solidement
Le Maître nous dit d’étudier le Fa et de pratiquer les exercices ensemble. Nous avons décidé de pratiquer les exercices le matin sur la place Maru, en face de la station de métro Bucheon. Beaucoup d’ouvriers et d’étudiants passent par là. L’église offre un petit déjeuner gratuit tous les jours, de sorte que beaucoup de gens s’y rassemblent. C’était un bon endroit pour faire connaître le Falun Dafa. Il y avait beaucoup de sans-abri et de personnes ivres à proximité. Ce lieu de pratique était également un bon endroit pour nous cultiver.
Le Maître a dit :
« N’avez-vous jamais réfléchi au fait que cultiver et pratiquer était la meilleure forme de repos ? Vous pouvez obtenir la sorte de repos qui ne peut pas être obtenue par le sommeil. » (Enseignement du Fa à la première conférence de Fa en Amérique du Nord)
Me lever tôt était un problème pour moi. J’ai émis la pensée droite pour briser la notion selon laquelle je devais dormir suffisamment longtemps. J’ai réglé mon horloge pour me réveiller et j’ai facilement surmonté ce problème.
Toutefois, je ne pratiquais pas les exercices avec diligence et les autres pratiquants m’ont fait remarquer que mes mouvements n’étaient pas corrects. Comme mon épaule était raide, je n’arrivais pas à faire le deuxième exercice correctement, alors que j’avais bien regardé le Maître faire la présentation des exercices et que j’essayais de corriger mes mouvements. Je craignais de ne pas pouvoir enseigner aux nouveaux pratiquants comment faire les mouvements correctement.
Un jour, je suis allée dans le parc devant Cheong Wa Dae pour faire les exercices avec d’autres pratiquants. Un pratiquant m’a aidé avec douceur à rectifier mes mouvements. Un courant d’énergie chaud s’est diffusé dans tout mon corps, les muscles de mes épaules se sont détendus et étirés, et mes mouvements ont été corrigés. J’ai réalisé que le Maître avait vu mon cœur et avait demandé à ce pratiquant de m’aider. Mes yeux se sont remplis de larmes.
Il n’y a pas beaucoup de pratiquants dans notre région, nous vivions loin les uns des autres et nous étions tous très occupés, mais nous pratiquions tout de même les exercices ensemble. Certains passants s’arrêtaient, nous regardaient et acceptaient nos dépliants. D’autres nous regardaient et faisaient les mouvements avec nous. Certains s’inclinaient devant nous en signe de respect. Comme nous nettoyions toujours les lieux avant de commencer les exercices, certaines personnes nous aidaient à nettoyer. D’autres nous aidaient à ranger nos banderoles et autres objets. Si une personne ivre causait des problèmes, des gens la retenaient. En cas de danger, les gens aidaient et appelaient la police. Nous avons continué à faire les exercices à cet endroit, même le jour du Nouvel An.
Nous avons cependant subi des interférences et notre environnement paisible a été perturbé.
Le matin du 4 juillet, quelqu’un a donné un coup de pied à notre lecteur de musique devant lui alors qu’il passait en courant. J’ai couru après lui, mais il ne s’est pas arrêté. Il a continué à shooter dans le lecteur chaque fois qu’il passait en courant. Après que nous ayons couru des dizaines de mètres, le lecteur de musique a heurté un poteau. Lorsque j’ai essayé de l’attraper, le jeune homme m’a donné un violent coup de pied. Je suis tombée en arrière et j’ai heurté le sol. La tête me tournait, mais je savais que des gens regardaient, alors je me suis immédiatement relevée. Le jeune homme avait disparu lorsque la police est arrivée.
J’ai dit à l’agent de police que l’auteur des faits était le même jeune homme qui nous avait menacés avec son vélo dix jours auparavant et qui avait détruit notre banderole la veille, et que nous avions des témoins qui avaient vu ce qu’il avait fait.
Par la suite, je n’arrivais plus à me pencher ni à m’asseoir sur une chaise à cause de la douleur dans la hanche et la jambe. J’avais de fortes douleurs dans la poitrine et je ne pouvais pas tousser. Je suis allée travailler comme d’habitude, mais j’ai eu du mal. Du point de vue d’une pratiquante, j’avais peut-être une relation karmique avec ce jeune homme et je devais payer ma dette.
J’ai regardé à l’intérieur pour voir si je n’avais pas d’omissions ou d’attachements qui permettaient que cela se produise. Je me suis rendu compte que je n’étais pas concentrée lorsque je lisais le Fa ou que je faisais les exercices. Je n’émettais pas la pensée droite aux heures fixées. Je sermonnais les autres pratiquants lorsque j’étais en conflit avec eux. J’étais négligente lorsque je participais à des projets visant à informer les gens sur le Falun Dafa.
Plus important encore, j’ai réalisé que je ne m’étais pas assimilée au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et que je ne traitais pas les êtres avec compassion. Alors que je venais de commencer à pratiquer le Falun Dafa, une dame de religion chrétienne avait essayé d’interférer avec nos activités. Elle m’avait empêchée de mettre la musique des exercices, puis avait agrippé une autre pratiquante et l’avait secouée très fort. Ensuite, cette femme avait glissé sur la route mouillée et avait failli tomber. J’avais éprouvé un sentiment de satisfaction, car je pensais qu’il s’agissait d’une rétribution. L’autre pratiquante l’avait empêchée de tomber et lui avait dit de faire attention à elle. J’ai eu honte et j’ai vu les lacunes dans ma cultivation. Depuis, je m’efforce de traiter les êtres avec gentillesse.
Un autre jeune homme est venu récemment sur notre lieu de pratique et nous a filmés. Lorsque je l’ai disputé, il a dit qu’il était désolé. Mais par la suite, il nous a dérangés à plusieurs reprises. Je l’ai disputé bruyamment et je l’ai chassé à chaque fois. Avec le recul, je me suis rendu compte que j’aurais dû lui parler pour qu’il puisse voir que le Falun Dafa était bon. Je n’ai pas eu de compassion et je ne me suis pas comportée comme une pratiquante.
Je ne savais pas quelle relation karmique j’avais avec ce jeune homme, mais cette mésaventure m’a fait comprendre qu’une partie de moi n’était pas assimilée au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Tout ce que je vis, que ce soit bien ou mal, est fait pour m’aider à m’élever. Une fois que j’ai compris cela, mes rancunes et mon cœur instable ont disparu.
Une semaine plus tard, ce jeune homme est revenu sur notre lieu de pratique avec un groupe de personnes et nous a harcelés. Il a dit qu’il nous empêcherait de faire les exercices à cet endroit. Je lui ai dit que le Falun Dafa était merveilleux, que des gens le pratiquaient dans plus de 100 pays et que seul le Parti communiste chinois le persécutait. Il n’a pas écouté et m’a menacée, disant qu’il nous tuerait si nous continuions à faire les exercices à cet endroit.
J’ai signalé cet incident à l’association de Falun Dafa de Séoul, qui a accepté d’envoyer davantage de pratiquants sur notre site. Nous avons émis une forte pensée droite pour éliminer les interférences. Nous avons préparé une caméra et décidé d’appeler la police s’il arrivait quelque chose.
Une semaine plus tard, cet homme est revenu avec plus d’une douzaine de personnes. Lorsqu’un pratiquant a commencé à les filmer, ils ont commencé à faire des problèmes. Un autre pratiquant a appelé la police pendant que les autres pratiquants émettaient la pensée droite. Le jeune homme m’a couru après, a mis son bras autour de mon cou pour m’étrangler et a essayé de me faire trébucher avec sa jambe. Quelqu’un l’en a empêché. La police est arrivée, a interrogé tout le monde et a relâché le jeune homme.
Je voulais élever mon xinxing et regarder à l’intérieur, mais je n’arrivais pas à comprendre pourquoi ces perturbations répétées se produisaient et quels étaient les attachements dont je devais me défaire. J’avais peur que le jeune homme ne revienne et nous attaque à nouveau.
Quelques jours plus tard, la police a appelé et m’a dit que le jeune homme était un lycéen et que son père me présentait ses excuses. Son père m’a dit qu’il allait sanctionner son fils et qu’il voulait me voir pour s’excuser en personne. J’ai dit à la police que j’acceptais ses excuses et je lui ai demandé de découvrir pourquoi le jeune homme détestait tant le Falun Dafa et si quelqu’un l’incitait à faire ces choses.
Ma douleur à la hanche a disparu quinze jours plus tard et la douleur à la poitrine s’est atténuée un mois plus tard. Le jeune homme n’est pas revenu sur notre site de pratique pendant deux mois. J’ai rencontré son père, qui m’a dit que son fils souffrait de TDAH (troubles de l’attention avec hyperactivité) et qu’il n’était pas allé à l’école depuis trois ans en raison du confinement dû à la COVID. Il était actuellement dans un centre de détention pour mineurs. Le père était un policier à la retraite, qui a exprimé ses regrets sincères.
J’ai accepté la lettre d’excuses du jeune homme et la lettre de garantie des parents et j’ai décidé de lui pardonner. J’ai refusé de recevoir un dédommagement en espèces et n’ai accepté que le montant nécessaire pour remplacer la banderole et couvrir mes frais médicaux de base. Les parents ont été très touchés. J’ai saisi cette occasion pour leur parler du Falun Dafa, leur offrir une fleur de lotus en papier ainsi qu’un exemplaire du Zhuan Falun et je leur ai souhaité un bel avenir.
Après ces mésaventures, j’ai compris que si je voulais être une véritable pratiquante, admirée même par les divinités, je devais être courageuse et très tolérante. Après cet incident, davantage de pratiquants sont venus sur le lieu de pratique pour faire les exercices tous les jours. Nous nous aidons et apprenons les uns des autres. Nous nous cultivons solidement.
(Présenté à l’occasion de la conférence de Fa de Corée du Sud 2024)
Traduit de l’anglais
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