(Minghui.org) Le 9 décembre 2024, Mme Fu Xinhua, une sexagénaire originaire de la ville de Langfang, dans la province du Hebei, a été illégalement condamnée à un an de prison et à une amende de 1000 yuans pour sa pratique du Falun Gong, une méthode spirituelle et méditative ancestrale, basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance que le Parti communiste chinois persécuté depuis juillet 1999.
Le calvaire de Mme Fu a débuté par un incident survenu le 26 mai 2023. Ce jour-là, alors qu’elle rentrait chez elle après avoir fait des courses, elle a placé des autocollants contenant des informations de Falun Gong. Quelqu’un l’a suivie jusque chez elle et l’a signalée à la police. Des agents du poste de police de Beishijiawu sont rapidement arrivés chez elle et ont confisqué son ordinateur et son imprimante. Ils l’ont emmenée au poste de police pour l’interroger. Ils l’ont ensuite transférée au centre de détention de la ville de Langfang.
Le mari de Mme Fu s’est rendu au poste de police le lendemain pour demander sa libération, mais en vain. Il s’est alors adressé à l’agence de supervision du poste de police, le Département de police de la ville de Langfang. Les policiers lui ont menti en lui disant que sa femme avait fait l’objet d’un mandat d’arrêt et que son affaire ne relevait plus de leur compétence. Il s’est ensuite rendu au parquet du district d’Anci, où il a appris qu’aucun mandat d’arrêt n’avait été émis à l’encontre de sa femme.
Le 28 mai, le fils du couple, qui travaille à Pékin, a pris un congé et est retourné à Langfang, pour demander la libération de sa mère. L’instructeur Li Jian (+86-13011942999) du poste de police de Beishijiawu l’a orienté vers une policière du nom de Dong (+86-13333160688) du Département de police du district d’Anci, qui était chargée du dossier de sa mère.
Le fils de Mme Fu s’est rendu au poste de police, mais Mme Dong n’a pas décroché le téléphone et n’a pas répondu à son message. Il y est resté environ deux heures avant de se rendre au bureau du procureur du district d’Anci. La réceptionniste lui a dit que le parquet n’avait pas reçu le dossier de sa mère.
Le 13 juin, Mme Fu a été libérée et placée sous surveillance à domicile, le poste de police de Longhe étant chargé de la surveiller.
Le 29 octobre, l’instructeur Li a emmené Mme Fu au poste de police de Beishijiawu pour l’interroger. Elle a ensuite été autorisée à rentrer chez elle. En décembre 2023, après l’expiration de sa surveillance à domicile de six mois, celle-ci a été prolongée de six mois supplémentaires.
Le 13 mars 2024, un peu après 10 h du matin, des agents du poste de police de Beishijiawu ont emmené Mme Fu dans quatre hôpitaux pour des examens physiques. Tous les résultats des examens ont indiqué qu’elle avait quatre indicateurs de santé majeurs en dehors des normes. Elle a été renvoyée chez elle après 16 h.
En août 2024, la police a finalement soumis son dossier au parquet du district d’Anci. Elle a été inculpée à une date inconnue. Le 13 novembre, quelques auxiliaires de justice et agents de police l’ont saisie et l’ont emmenée directement au tribunal du district d’Anci. Ils lui ont ordonné de signer certains documents, mais elle a refusé. Les auxiliaires de justice ont alors tenté de faire signer son mari, qui l’accompagnait au palais de justice.
Le 9 décembre, Mme Fu a été jugée et a été illégalement condamnée à la fin de l’audience. Elle a été emmenée directement dans un centre de détention local, qui a refusé de l’admettre après avoir constaté qu’elle souffrait d’hypertension artérielle. Elle a été autorisée à rentrer chez elle à 20 h 30. On ne sait pas encore quand elle sera de nouveau placée en détention pour purger sa peine.
Traduit de l’anglais
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