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Une femme âgée de 52 ans du Liaoning est privée de visites familiales alors qu’elle purge une troisième peine de prison pour sa pratique de Falun Gong

22 février 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Une femme, âgée de 52 ans, habitant la ville de Shenyang, dans la province du Liaoning, est privée de visites familiales depuis qu’elle a été admise en prison en novembre 2023 pour purger une troisième peine d’emprisonnement en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Les autorités pénitentiaires ont déclaré qu’elles n’autorisaient pas la famille de Mme Li Fangfang à la voir, car celle-ci refusait de renoncer au Falun Gong.

Mme Li Fangfang

Trois peines de prison pour un total de seize ans

Mme Li, diplômée de l’université de Shenyang, était directrice générale de McDonald’s dans le nord-est de la Chine. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 2004 après avoir vu comment sa mère, Mme Yang Shuqing, avait recouvré la santé grâce à cette discipline. Toutes deux ont été condamnées à trois ans de prison en 2009 pour leur croyance et ont été brutalement torturées en prison.

Mme Yang est décédée alors que Mme Li purgeait sa deuxième peine de prison (sept ans et demi) et son mari, qui avait des problèmes de santé, a dû s’inscrire dans une maison de retraite après son décès.

Mme Li a terminé sa deuxième peine le 13 mai 2021, avant d’être à nouveau arrêtée le 3 août 2022 pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes. Le tribunal de la zone de développement économique l’a condamnée à une peine de cinq ans et demi de prison et à une amende de 10 000 yuans à la fin du mois de janvier 2023. Son appel a été rejeté par la cour intermédiaire de la ville de Shenyang.

Le combat de la famille pour lui rendre visite en prison

La famille de Mme Li a appris le 28 novembre 2023 qu’elle n’était plus détenue au Premier centre de détention de la ville de Shenyang et que son compte de dépôt personnel avait été fermé. Un gardien nommé Wu de la prison pour femmes de la province du Liaoning les a appelés le 5 décembre 2023 pour leur dire que Mme Li avait été admise dans la division 12 de la prison en novembre 2023.

La famille de Mme Li a demandé à lui rendre visite, et Wu a dit qu’elle avait été soumise à une surveillance stricte et que les visites familiales lui avaient été interdites, car elle ne voulait pas renoncer au Falun Gong. Il a également refusé de révéler son numéro de compte de dépôt personnel, prétextant qu’il devait d’abord procéder à une enquête.

Peu après cet appel, la famille de Mme Li a déposé une demande auprès du Bureau de la justice de la province du Liaoning, du Bureau de l’administration pénitentiaire de la province du Liaoning et de la Prison pour femmes de la province du Liaoning. Elle a exigé que les trois organismes remplissent leur obligation légale de lui permettre de rendre visite à Mme Li et d’obtenir son numéro de compte de dépôt personnel afin de pouvoir lui envoyer de l’argent par virement.

Le Bureau de l’administration pénitentiaire de la province du Liaoning a répondu le 20 décembre 2023 : « Conformément à notre politique de surveillance des prisonniers, les détenus placés sous surveillance stricte se voient refuser les visites et les autres formes de communication avec leur famille. Mme Li Fangfang fait actuellement l’objet d’une surveillance stricte et n’est donc pas autorisée à recevoir des visites de sa famille. Elle sera autorisée à recevoir des visites de sa famille une fois qu’elle ne sera plus soumise à une surveillance stricte. D’après ce que nous savons, la Prison pour femmes de la province du Liaoning a déjà pris contact avec vous et vous a expliqué sa situation. Si vous avez d’autres questions, vous pouvez appeler +86-24-31236169 pour obtenir de l’aide. »

Le 4 janvier 2024, la famille de Mme Li a déposé une plainte auprès du parquet de la province du Liaoning contre la prison pour avoir refusé les visites de sa famille au motif qu’elle avait été placée sous surveillance stricte pour refuser de renoncer à sa croyance. Selon la loi, chaque prisonnier est autorisé à recevoir des visites de sa famille.

La famille n’a pas reçu de réponse du parquet au moment où nous écrivons ces lignes.

Voir aussi :

Après deux peines de prison totalisant dix ans et demi, une femme du Liaoning est à nouveau condamnée à cinq ans et demi pour sa croyance

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(Un article connexe est disponible dans la version anglaise.)

Traduit de l’anglais