(Minghui.org) Le site internet Minghui.org a récemment confirmé qu’une habitante de 57 ans de la ville de Dongying, dans la province du Shandong était devenue grabataire après avoir été harcelée durant l’été 2023 pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Li Jifang a été harcelée par deux policiers du poste de police de Binhai l’été dernier. Le stress mental a aggravé les symptômes de sècheresse buccale qu’elle avait développés pendant sa précédente détention pour sa pratique du Falun Gong. Elle est ensuite devenue grabataire en raison d’autres problèmes médicaux inconnus. Son mari souffrant de troubles mentaux, elle a emménagé chez sa mère pour que celle-ci prenne soin d’elle. Incapable de trouver Mme Li à son domicile, la police a continué de harceler sa mère et a exigé de la voir.
La persécution de ses proches
Mme Li travaillait pour une société de gestion immobilière et a appris le Falun Gong en 1998. Sa mère, sa sœur aînée, son frère cadet et son épouse se sont également joints à sa pratique. Lorsque la persécution a débuté, un an plus tard, ils ont tous été pris pour cible pour leur croyance commune.
La mère de Mme Li, Mme Ye Kangfen âgée de 83 ans, a souvent été harcelée chez elle par la police, des travailleurs communautaires et des agents de police de l’ancien lieu de travail de son mari.
La sœur de Mme Li, Li Cuie, s’est rendue à Pékin pour faire appel pour le Falun Gong au début de la persécution et elle a été détenue à Pékin pendant un an. Plus tard, elle a été condamnée à trois ans de travaux forcés pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong. Elle a également été détenue dans un centre de lavage de cerveau et son salaire ainsi que sa pension ont été suspendus.
Le frère de Mme Li, M. Li Jiwei, a été condamné à deux ans de camp de travail pour un total de six ans. Il a été licencié de son emploi. Sa femme a également été détenue en 2011.
La persécution de Mme Li
Mme Li a été contrainte de vivre loin de chez elle au début de la persécution afin de se cacher de la police, mais elle a été quand même arrêtée. Pendant sa détention, son fils de sept ans, sa mère âgée, sa belle-mère malade ainsi que son mari atteint d’une maladie mentale se sont retrouvés dans une situation désespérée.
Mme Li a été arrêtée à nouveau en 2005 et a été détenue dans un centre de lavage de cerveau.
Elle a ensuite été arrêtée en mars 2016, pour avoir déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du parti communiste qui a lancé la persécution. Durant ces deux semaines de détention, elle a développé une sécheresse buccale. Peu après sa libération, elle a entendu dire que les autorités voulaient la faire entrer dans un centre de lavage de cerveau. Pour éviter la persécution, elle a été dans l’obligation d’aller vivre ailleurs pendant quatre mois.
Le 21 juin 2017, un agent du comité résidentiel de Shengnan a appelé Mme Li et lui a demandé si elle pratiquait toujours le Falun Gong. Elle a répondu par l’affirmative. La police l’a rappelée dans l’après-midi, mais elle n’était pas chez elle. Lorsqu’elle y est revenue le lendemain matin, elle a été arrêtée par un policier et une personne de son lieu de travail à l’extérieur de son appartement. Ils l’ont de nouveau interrogée pour savoir si elle pratiquait toujours le Falun Gong.
Le 26 avril 2018, Mme Li, qui était à la retraite depuis un an, a reçu un appel d’une secrétaire communautaire locale, lui disant qu’elle viendrait le lendemain pour vérifier le robinet pour le gaz naturel de Mme Li. Le lendemain, la secrétaire est venue accompagnée par un directeur. Ils n’ont rien mentionné au sujet de la vérification de la valve, mais lui ont posé des questions sur sa pratique du Falun Gong et l’ont menacée, afin qu’elle ne sorte pas distribuer des documents sur le Falun Gong.
Traduit de l’anglais
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