(Minghui.org) Récemment, je me suis sentie très bien, chaque articulation de mon corps était souple et flexible. Alors que je rentrais chez moi après le travail et que je grimpais les cinq étages qui mènent à mon appartement, une pensée m’est venue à l’esprit : « Je rebondis, je saute ! Je suis comme une petite fille ! » J’étais pleine d’énergie et de joie.

J’ai 54 ans, mais je n’ai jamais eu l’impression de vieillir. La vieillesse, la maladie et la mort ne sont pas pour moi des réalités. Face aux défis et aux pandémies, je ne panique pas. Tout cela vient de la grâce de Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa !

1. Je me suis enfin engagée sur la voie de la cultivation

En 1997, mon père a commencé à pratiquer le Falun Dafa. Auparavant, il souffrait d’une maladie coronarienne et était toujours inquiet. Après avoir pratiqué pendant une courte période, sans s’en rendre compte, il a retrouvé une bonne mine, il marchait avec vigueur et faisait du vélo sans effort, comme si quelqu’un le poussait. Il s’est même débarrassé de ses lunettes pour lire, qu’il portait depuis plus de dix ans, il a retrouvé une vie pleine de joie.

J’étais autrefois introvertie et timide, et je manquais de confiance en moi. Après avoir vu les changements miraculeux survenus chez mon père, j’ai commencé à me renseigner sur le Falun Dafa. Cependant, je ne me suis pas totalement engagée dans la pratique. Néanmoins, le Falun Dafa a continué à me transformer, et je suis progressivement devenue confiante et joyeuse. Après avoir travaillé comme vendeuse pendant plusieurs années, je pouvais rapidement entamer une conversation avec n’importe qui, ce qui m’a permis de poser les bases pour clarifier la vérité aux gens.

En 2000, alors que j’étais enceinte de plus de trois mois, mon mari a été victime d’un accident du travail qui a entraîné une fracture ouverte comminutive de la jambe gauche. Il a subi trois interventions chirurgicales majeures pour une reconstruction osseuse et une greffe de peau, ce qui a compromis sa santé.

Je m’occupais méticuleusement de lui et ne lui permettais pas d’effectuer des tâches ménagères, je craignais qu’il ait froid, qu’il ait faim ou qu’il soit fatigué. Je m’inquiétais constamment pour lui. Chaque jour, après le travail, je préparais le dîner et j’attendais qu’il rentre à la maison. Je me tenais près de la fenêtre, cherchant sa silhouette familière. S’il était en retard, j’avais peur qu’il lui soit arrivé quelque chose en chemin. J’avais l’impression que ma vie tournait autour de lui et que je n’y arriverais pas sans lui.

En 2009, mon mari s’est fait poser un stent au cœur, réduisant ainsi presque toutes nos économies. Mon salaire mensuel ne suffisait pas à payer ses médicaments, et les tensions de la vie et les difficultés du travail m’épuisaient physiquement et mentalement. J’avais l’impression que je pouvais m’effondrer à tout moment, mais j’ai tenu bon.

Il a ensuite démarré une usine avec quelqu’un d’autre. Alors que l’entreprise commençait à prendre de l’ampleur, on lui a diagnostiqué une tumeur au cerveau. En février 2015, il est décédé et m’a laissée toute seule.

Le destin d’une personne n’est pas quelque chose que l’on peut contrôler. C’est alors que je me suis souvenue d’un passage du Zhuan Falun :

« Il y a encore un moyen qui peut changer la vie d’un être humain et c’est le seul et unique moyen : c’est de s’engager désormais sur le chemin de la cultivation et de la pratique. » (Deuxième Leçon, Zhuan Falun)

J'ai alors décidé de cultiver sincèrement le Falun Dafa par le biais de cette vie humaine si précieuse !

2. Éliminer les attachements à la sentimentalité, au gain personnel et à la renommée

La sentimentalité

Avant le décès de mon mari, je travaillais comme baby-sitter pour une famille. Lorsqu’il est tombé gravement malade, j’ai quitté mon emploi. Après sa mort, cette famille a eu un autre enfant et m’a invitée à reprendre le travail.

En 2015, mon salaire mensuel était de 5000 yuans. Après seulement 12 jours de travail, ils m’ont versé le salaire du mois entier et m’ont dit qu’à partir de maintenant, mon salaire serait versé le même jour chaque mois. J’ai donné à ma belle-mère 1000 yuans par mois pour la soutenir. Je savais qu’elle avait une vie difficile, surtout après avoir perdu son fils aîné (mon mari), dont elle était très fière.

Alors que je distribuais des documents de clarification de la vérité, j’ai été signalée par quelqu’un qui ne comprenait pas la vérité, et j’ai été détenue illégalement pendant cinq jours. À l’époque, ma fille n’avait que 14 ans. La police m’a demandé de trouver quelqu’un pour s’occuper d’elle, j’ai donc appelé ma belle-mère pour qu’elle vienne.

Ma belle-mère pratique également le Falun Dafa. Pour mon bien, elle a fait le voyage spécialement jusqu’à notre ville natale pour demander l’aide d’autres pratiquants afin d’émettre la pensée droite pour moi. Elle est allée au poste de police et au centre de détention pour clarifier la vérité, expliquant que j’étais bienveillante à son égard parce que j’étais une pratiquante de Falun Dafa. Elle a demandé : « Quelle personne se montre aussi respectueuse envers sa belle-mère en l’absence de son mari ? » Les membres du comité de quartier ont essayé de lui créer des ennuis, mais elle n’a pas eu peur et a continué à leur expliquer la vérité.

Pendant mon séjour au centre de détention, j’ai senti un puissant champ d’énergie m’entourer, et la musique « Louange au Maître » n’a cessé de résonner dans mes oreilles. Le détenu de la cellule principale m’a demandé de mémoriser les règles de la prison, mais j’ai mémorisé « Lunyu » et des poèmes de Hong Yin à la place. Ma pensée droite était forte, et je savais que c’était dû à la pensée droite et au soutien des autres pratiquants et au renforcement du Maître qui était à mes côtés ! J’étais joyeuse et je n’avais aucune pensée négative. Je sentais que je ne resterais pas longtemps, sans avoir peur des conséquences pour ma fille si je ne pouvais pas sortir ou de la façon dont mes parents réagiraient. Par conséquent, le cinquième jour, j’ai été libérée et j’ai retrouvé ma liberté !

Lorsque je suis sortie du centre de détention, les membres de ma famille qui ne pratiquaient pas ont pensé que j’allais perdre mon emploi. Cependant, mon employeur m’a fait confiance, disant que les personnes croyantes ne feraient pas de mauvaises choses. Cela fait maintenant plus de dix ans que je travaille pour cette famille. J’ai l’impression que nous formons une seule et même famille – leurs deux enfants sont comme mes filles, et les personnes âgées de la famille sont comme mes parents, se confiant volontiers à moi.

Mon salaire est passé à 7000 yuans par mois, et je reçois un double salaire pendant les vacances du Nouvel An chinois. Pendant le confinement de la pandémie, alors que je ne pouvais pas aller travailler, on m’a quand même versé mon salaire. En 2021, lors de la campagne « Plan zéro » du PCC, c’est la protection et le soutien de cette famille qui m’ont permis d’échapper à la persécution. Tout cela, c’est la chance que j’ai eue en cultivant Authenticité-Bienveillance-Tolérance !

Prendre le gain personnel avec légèreté

Lorsque mon mari était gravement malade, il a vendu sa part de l’usine à son associé. À l’époque, ils ont signé un contrat rédigé par cet associé, qui devait 240 000 yuans à mon mari. Près de deux ans se sont écoulés depuis la mort de mon mari, et son associé n’a toujours pas versé l’argent. Les membres de ma famille craignaient que le contrat ne devienne caduc au bout de deux ans et m’ont donc conseillé de le poursuivre en justice. J’ai été tentée de le faire et j’ai consulté un avocat, qui m’a assuré que nous gagnerions assurément le procès. Pleins d’espoir, nous avons intenté une action en justice, mais, à notre grande déception, nous avons perdu. Le tribunal nous a suggéré d’intenter une nouvelle action en justice pour d’autres motifs.

Après en avoir discuté avec ma belle-mère, nous avons décidé de ne pas continuer l’action en justice. Nous avions toutes deux l’impression que nos critères moraux diminuaient au cours de la procédure et que nous n’étions plus différentes des personnes ordinaires qui ne pratiquaient pas le Falun Dafa.

En étudiant le Fa, nous avons toutes les deux réalisé que cet argent ne nous était peut-être pas destiné et que c’était notre attachement au gain personnel qui était notre problème. Nous avons donc retiré notre plainte. Nous n’avions pas l’impression d’avoir perdu quoi que ce soit, et il semblait que cet argent n’avait aucun lien avec nous. Pendant les fêtes du Nouvel An chinois, j’ai appelé ce partenaire commercial et lui ai dit que nous ne voulions plus de cet argent. Je lui ai conseillé de se rappeler que « le Falun Dafa est bon, qu’Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » et de cesser de tromper et de nuire aux autres dans ses affaires. Je lui ai rappelé que de telles actions nuisibles auraient des conséquences négatives et j’ai souhaité à lui et à sa famille une bonne année.

Si j’avais été une personne ordinaire, je me serais probablement battue et disputée avec lui, ce qui aurait engendré des émotions négatives telles que la colère, l’anxiété et la tristesse, qui auraient affecté ma santé physique. Le Falun Dafa m’a vraiment changée !

Ne pas rechercher la renommée

Lorsque mon mari était en vie, il parlait de gagner plus d’argent pour acheter une plus grande maison, une plus belle voiture et offrir une meilleure vie à notre famille. Je fantasmais également sur cette belle vie et m'immergeais à la recherche de la renommée et de l’argent. Cependant, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu et sa mort a été pour moi un signal d’alarme. Parfois, j’espérais encore que ma fille trouverait un bon emploi et un bon conjoint dans le futur. Mais ce sont là des désirs de renommée et de fortune, et je n’en veux pas !

La recherche de la renommée et de l’argent est un attachement que les gens ordinaires ont. Il faut l’éliminer, et nous ne pouvons pas laisser cela interférer avec notre cultivation ! Je souhaite de tout cœur être une vraie pratiquante de Falun Dafa, que mes êtres me suivront lorsque j’atteindrai la plénitude parfaite, et que je retournerai avec le Maître !

Traduit de l’anglais