(Minghui.org) J’ai été très touché lorsque j’ai lu l’article d’un pratiquant « Suivre le Maître sur des milliers de kilomètres à travers la Chine ». Cela m’a rappelé mon expérience de suivre le Maître dans la ville de Chengdu, province du Sichuan, et d’assister aux conférences du Maître en personne à de nombreuses reprises. J’ai eu des expériences similaires à celles de l’auteur et j’ai vu toutes sortes de difficultés au cours des dix années de diffusion de Dafa dans le monde humain.

Je ne suis pas très instruit, mais j’étais dans une position unique pour avoir vu combien il était difficile pour le Maître de propager le Fa au début. Je veux faire de mon mieux pour l’écrire, le partager avec mes compagnons de cultivation, exposer les mensonges et valider Dafa. Il s’agit également d’un processus qui me permet de dépasser les blocages d’anciennes conceptions.

Premier souvenir

J’ai quitté ma maison et je suis allée d’un endroit à l’autre à cause de la persécution perverse. Peu avant la veille du Nouvel An, je n’arrivais pas à trouver un endroit où habiter. Je pensais que le Dafa de l’univers était persécuté, que le Maître était calomnié, que l’esprit des Chinois était empoisonné et que les pratiquants obligés de quitter leur domicile ne pouvaient même pas trouver un endroit où rester ! Je me sentais très triste et le Maître me manquait beaucoup. Je suis allé dans les rues où le Maître avait marché et je suis arrivé au jardin Fangze dans le parc Ditan. Je me suis assis sur le rocher pendant un long moment et je me suis remémoré des scènes de la conférence de Fa qui s’était tenue ici en décembre 1996. Le souvenir était très vif dans mon esprit. Nous avons eu la conférence de Fa le matin et le partage en groupe l’après-midi. Après les exercices collectifs, nous avons dîné ensemble dans deux salles principales. Le Maître est venu nous rejoindre. En voyant le Maître, tout le monde s’est immédiatement levé, certains ont applaudi, d’autres ont fait heshi (note du traducteur : « heshi » est un geste respectueux de salutation en joignant les deux paumes devant la poitrine). Nous montrions tous notre respect au Maître. Le Maître a souri et s’est promené. Il ne s’est pas arrêté, il a continué à nous faire signe : « Tout le monde s’assoit. Continuez à manger. Appréciez votre repas. Je reviendrai vous voir dans un petit moment. » Plus tard, j’ai appris que le Maître venait de rentrer des États-Unis. Il s’était précipité sur le lieu de réunion dès sa descente d’avion et n’avait pas encore dîné lui-même. Après le dîner, le Maître est revenu et nous a donné une conférence pendant plus de quarante minutes. En me souvenant de la voix et des sourires du Maître, je me suis senti chanceux et je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. Soudain, je n’ai plus eu l’impression de souffrir. En pensant au Maître qui mettait toute son énergie pour sauver les gens, notre comportement aujourd’hui doit être digne du Maître et être digne de Dafa !

Deuxième souvenir

Au cours de l’été 2001, quelqu’un m’a trahi et a conduit sept ou huit agents de police dans deux véhicules de police et des personnes du « Bureau 610 » pour m’arrêter. Comme je n’étais pas chez moi à ce moment-là, ils ne m’ont pas trouvé. Ils ont adopté tous les moyens possibles, durs et doux, à l’égard des membres de ma famille, qui ne sont pas pratiquants. Ma famille a été trompée et a commencé à travailler avec eux.

À l’époque, je n’avais pas réalisé qu’il y avait un problème dans mon propre environnement. Les membres de ma famille sont venus chez moi et ont essayé de me forcer à aller au cours de lavage de cerveau. Je leur ai dit sévèrement : « Le Fa est profondément enraciné dans mon cœur. Je suis déterminé à suivre cette voie, et personne ne devrait songer à me faire changer d’avis. » J’ai continué à éliminer les facteurs pervers derrière eux et je les ai débarrassés de l’idée d’appeler la police cette nuit-là. Ils ont accepté de me laisser dormir quelques heures et de me renvoyer le lendemain matin. Je les ai entendus murmurer qu’ils appelleraient la voiture de police pour qu’elle vienne me chercher le matin. Vers 2 h du matin, j’ai pensé : « Je ne suivrai pas du tout la perversité. Je dois faire chaque pas avec droiture. Je suis une particule de Dafa. » Puis j’ai continué à émettre la pensée droite pour éliminer les facteurs pervers des autres dimensions qui les contrôlent et j’ai demandé à ce que la porte ne soit pas fermée. Tous les soirs à minuit, la porte est fermée et rouverte à 6 h du matin. Je ne devais pas me laisser guider par mes sentiments, mais partir avant l’aube. La serrure s’est alors ouverte avec une légère rotation et j’ai facilement brisé le « blocus » grâce à une forte pensée droite. Il pleuvait ce jour-là. J’ai marché toute la journée et je n’avais toujours pas trouvé d’endroit où loger à 22 h passées. Debout sur le viaduc, j’étais fatigué, j’avais soif, j’avais faim et j’avais froid. Notre ancien lieu de pratique se trouvait juste en dessous du viaduc. Les événements du passé sont apparus un par un devant mes yeux.

J’avais vu notre Maître donner des conférences en personne dans les premiers jours et il m’avait personnellement enseigné les exercices. Dafa est bon. Le Maître est bon. Bientôt, notre unique lieu de pratique s’est transformé en plus d’une dizaine de sites. Nous avons étudié le Fa et fait les exercices ensemble et nous avons partagé nos expériences. C’était vraiment une terre pure. Aujourd’hui, j’ai perdu le contact avec les pratiquants à cause de la persécution. En pensant au passé et à aujourd’hui, j’avais envie de pleurer, mais je n’avais pas de larmes. Comment valider le Fa aujourd’hui ? Soudain, j’ai réalisé que quelque chose n’allait pas dans mon esprit. J’ai fait le vide dans mon esprit, j’ai ajusté mon état d’esprit et je me suis demandé calmement : « Quelle est ta responsabilité ? » J’ai revu la scène de la réunion du Maître avec les assistants et de sa conférence en janvier 1995. Après avoir ajusté mon état d’esprit, j’ai analysé rationnellement la situation. Actuellement, les forces anciennes profitent de notre façon de penser humaine. D’une part, elles nous séparent et tentent de nous détruire. D’autre part, elles essaient d’utiliser l’illusion que la perversité est omniprésente pour épuiser la volonté des disciples. En y regardant de plus près, j’ai le sentiment que cela peut être attribué au fait que nous n’avons pas bien étudié le Fa comme un seul corps. Rien n’est fortuit. J’en suis responsable. Je n’ai pas bien avancé dans ma cultivation.

Le Maître nous a enseigné :

« Bien guider un groupe de pratiquants est quelque chose qui mérite un gong et un De incommensurable ; ne pas bien les guider, je dis que cela revient à ne pas remplir ses responsabilités. » (Falun Dafa Yijie Explication sur le sens intérieur du Falun Dafa)

Effectivement, je n’avais pas accompli mon devoir et j’avais apporté tant de pertes à Dafa. Maître ! J’ai honte envers Dafa et vous... À ce moment-là, je ne me sentais plus perdu. Je me suis dit que je ne devais pas être indigne de l’attente du Maître. Je devais prendre chaque étape de la rectification de Fa avec droiture, être responsable envers les gens et envers le Dafa de l’univers. Je me suis fixé une devise : « Un Maître, un Fa. Croire fermement, être inébranlable, cultiver fermement et achever le chemin jusqu’au bout. » Je peux vaincre toutes les tribulations. En plus d’éliminer les perversités qui me persécutent, je me suis dit que je ne devais pas m’inquiéter de ne pas trouver d’endroit où vivre. Rien ne peut me détruire. Comme le dit le proverbe : « Le Ciel est la couverture, la terre est le lit, la pluie fine est une douce rosée. » Personne n’est aussi libre que moi. Plus tard dans la nuit, miraculeusement, j’ai trouvé un endroit temporaire pour me reposer. Le lendemain, j’ai trouvé un endroit où rester et j’ai commencé mon nouveau chemin de rectification du Fa.

Troisième souvenir

Si l’on se souvient du second semestre 2001, les pratiquants de Dafa avaient beaucoup de difficultés à se trouver les uns les autres et il n’y avait que peu de documents clarifiant la vérité disponibles en raison de la persécution par la perversité. Les pratiquants n’ont pas pu lire les nouveaux articles du Maître lorsqu’ils ont été publiés et ils n’ont pas pu organiser de grands événements de partage d’expériences. Sous toutes ces pressions, j’en suis venu à comprendre clairement la responsabilité qui incombe à chaque disciple de Dafa de sauver les êtres et je n’ai pas attendu ni dépendu de l’aide de qui que ce soit. J’ai commencé à utiliser tous les moyens possibles pour rétablir le contact avec les pratiquants vétérans que je connaissais et reformer un nouveau groupe de pratiquants dans ma région. Pour les pratiquants qui ont été trompés par la propagande maléfique, je n’ai jamais perdu espoir en eux, quelles que soient les circonstances, et je les ai encouragés. Le Maître ne laisserait aucun véritable pratiquant derrière lui et cela m’a rappelé quelque chose qui s’est passé au début de l’année 1994.

Un pratiquant vétéran m’a raconté qu’au début des conférences en Chine, chaque élève remplissait un questionnaire sur son état de santé et le Maître les lisait un par un. Le nombre d’élèves augmentait considérablement à cette époque. Ils venaient de toute la Chine. Parfois, les assistants de stage du Maître se réveillaient tôt le matin pour le trouver en train de lire les questionnaires un par un. Après chaque conférence, le Maître demandait toujours à chaque élève d’écrire ses expériences afin qu’il puisse les lire. Il y avait tellement d’élèves. Qui pourrait imaginer le nombre de documents que le professeur lisait chaque jour ? Certains des élèves qui aidaient le Maître à organiser les stages avaient l’habitude de dire : « Je ne sais pas quand le Maître dort. En général, à l’aube, je le vois encore concentré sur la lecture des documents relatifs aux partages d’expériences. » Chaque fois que j’ai vu le Maître à l’époque, il avait les documents de partage d’expériences des élèves avec lui partout où il allait et les lisait chaque fois qu’il avait du temps libre. Il était vraiment responsable de chacun de ses élèves ! Parfois, je voyais que certains rapports d’élèves étaient très désordonnés et difficiles à lire, et je plaignais vraiment le Maître de devoir essayer de les lire tous. Même dans la vie de tous les jours, les rapports remis à nos enseignants et à nos supérieurs doivent être soignés et ordonnés.

De nombreux pratiquants, même aujourd’hui, ne réalisent peut-être pas vraiment à quel point il était difficile pour le Maître de s’occuper de tous ses élèves à l’époque, mais il n’a jamais perdu espoir en aucun d’entre eux malgré cela. Notre Maître n’abandonnera pas une seule affinité prédestinée et cela montre à quel point il est grand, bon et compatissant. Tout ceci est comme ce qu’il a dit dans « Éliminer le dernier attachement » (Points essentiels pour avancer avec diligence II) :

« En fait je vous chéris plus que vous ne vous chérissez vous-mêmes ! »

Le Maître a en effet supporté énormément pour ses disciples et tous les êtres !

À la lumière de cela, j’ai réalisé qu’il est de la responsabilité de chaque pratiquant de s’aider et de s’encourager mutuellement pendant la période de la rectification de Fa, et de ne jamais perdre espoir dans les pratiquants qui ont été trompés par la propagande de la perversité. Après avoir réalisé cela, j’ai commencé à contacter d’autres pratiquants et ensemble, en tant que groupe, nous avons commencé à émettre la pensée droite pour éliminer les êtres pervers qui persécutent Dafa et les pratiquants de Dafa et qui égarent les pratiquants. J’ai émis la pensée droite vers tous les pratiquants qui ont pratiqué Dafa mais qui ont abandonné et je leur ai dit que ce genre d’opportunité est très difficile à trouver et qu’il ne faut pas prendre de retard dans la période de la rectification de Fa.

Quatrième souvenir

Je ne suis pas sorti pour valider Dafa et dénoncer la perversité dans les premières étapes de la rectification de Fa. À l’époque, je ne savais pas quoi faire et je restais à la maison pour étudier le Fa toute la journée, pensant que j’étais sur la bonne voie. Mais à partir de l’an 2000, lorsque le Maître a publié ses nouveaux articles depuis « Le cœur naturellement clair », j’ai pris conscience de ma responsabilité de sortir de l’ombre, de valider Dafa et d’exposer la perversité. Dans « Rationalité » (Points essentiels pour avancer avec diligence II), le Maître a dit :

« Il faut absolument faire connaître aux gens de ce monde leur perversité, cela est aussi donner le salut aux gens de ce monde. »

Lorsque j’ai décidé de sortir, je n’ai pu trouver aucun document clarifiant la vérité et j’ai pensé que si je pouvais seulement obtenir une copie d’un document de ce genre, je saurais quoi faire ensuite. J’ai donc décidé de ne pas attendre et j’ai immédiatement pris des mesures pour fabriquer moi-même des documents. Après m’être un peu éloigné pour valider Dafa, j’ai réétudié le Fa et j’ai senti que le Maître avait été très clair sur la nécessité d’aller de l’avant. Pourquoi n’ai-je pas pu m’en rendre compte plus tôt ? Après avoir regardé à l’intérieur, j’ai trouvé la raison : mes attachements à l’égoïsme, à la peur et à ma mentalité obstinée qui pense toujours avoir raison, combinés à une attitude irresponsable et à un cœur injuste. Aux alentours de la fête nationale de l’an 2000, je n’ai pas pu attendre davantage et j’ai porté une banderole sur laquelle on pouvait lire « Le Fa rectifie l’univers » sur la place Tiananmen, en compagnie de plusieurs autres pratiquants.

Je me souviens encore très bien de ce qui s’est passé sur la place Tiananmen ce jour-là. Une centaine de pratiquants s’étaient rassemblés au centre de la place et j’étais parmi eux. Des policiers en civil et en uniforme et des voitures de police étaient partout à la recherche de pratiquants de Falun Dafa. Mon esprit était très droit et je n’avais aucune crainte dans mon cœur lorsque j’ai déployé la banderole sur laquelle on pouvait lire « Le Fa rectifie l’univers ». Lorsque la police et ses voitures se sont approchées pour m’attraper, je les ai regardés et je leur ai dit : « Que faites-vous ? » Dès que j’ai dit cela, ils ont eu l’air d’avoir reçu une décharge électrique, ils ont relâché leurs mains et ont reculé simultanément. J’ai fait l’expérience du pouvoir magnifique et puissant de « un seul juste terrasse cent mauvais » (Zhuan Falun). Je suis rentré chez moi sain et sauf le jour même et j’ai immédiatement pris des documents clarifiant la vérité pour continuer à valider le Fa et à suivre ma nouvelle voie de rectification du Fa.

Cinquième souvenir

Depuis le 20 juillet 1999, chaque jour nous a semblé être une année. De l’aspiration à ce que la persécution cesse, à la validation ouverte et noble du Fa, nous sommes progressivement devenus de plus en plus mûrs au cours de cette période. Les rumeurs et les diffamations contre Dafa à la télévision m’ont permis de mieux comprendre et d’être plus ferme dans ma croyance dans Dafa. Je me souviens d’une fois où le directeur et le secrétaire du comité de quartier sont venus chez moi pour essayer de me forcer à abandonner la cultivation. Je leur ai montré la télévision et je leur ai dit : « Je regarde tous les jours les informations à la télévision. Ce qui est dit est complètement différent de ce que j’ai vécu. Les pratiquants sont ceux qui lisent le Zhuan Falun tous les jours et qui connaissent le mieux ce qui est écrit dans ce livre. Nous pratiquons le Falun Gong et cultivons notre xinxing (caractère moral) chaque jour. Nous sommes aussi ceux qui comprenons le mieux ce que nous faisons chaque jour. Par exemple, je mange une poire tous les jours. Qui devrait décrire le goût d’une poire, moi ou quelqu’un qui n’en a jamais mangé ? Comment pourrais-je vous croire et vous suivre ? » Ils sont aussitôt restés sans voix. Je leur ai alors dit fermement, mais avec une attitude pacifique, que s’ils voulaient me demander ce qu’étaient le Falun Dafa et la cultivation, ils pouvaient le faire à tout moment. Cependant, s’ils voulaient me parler d’autres choses, ils ne devaient pas perdre leur temps. Depuis lors, ils ne sont pas revenus.

Chaque fois que je voyais les rumeurs et les diffamations à l’encontre de Maître Li à la télévision, je ne pouvais pas arrêter mes larmes. Avec la propagation du Fa dans le monde humain, j’avais été témoin des tribulations vécues par Dafa et des difficultés rencontrées par Maître Li lors de sa propagation du Fa. Comment les rumeurs perverses pourraient-elles ne pas blesser profondément le cœur d’un disciple de Dafa ?

Je me souviens que le Salon international de la santé auquel j’ai assisté en 1992 se tenait dans le bâtiment du Commerce international. Lorsque je suis entré dans le hall, différentes formes de qigong m’ont ébloui. J’ai vu que la file d’attente pour le Falun Gong était la plus longue et que c’est là qu’il y avait le plus grand nombre de personnes, alors je me suis précipité devant pour y jeter un coup d’œil. Une immense émotion est montée de mon cœur. Au premier coup d’œil, j’ai vu un « jeune homme » de grande taille et au visage aimable qui parlait à un journaliste. À ce moment-là, j’ai dit à l’amie qui m’accompagnait : « Ce doit être le maître de ce qigong. »

« Comment le sais-tu ? » m’a-t-elle demandé.

« J’en ai le pressentiment », lui ai-je répondu.

C’était très étrange, et en le regardant fixement, j’avais l’impression d’avoir déjà vu cette personne (Maître Li) quelque part, ou que nous avions fait quelque chose ensemble, mais je n’arrivais pas à m’en souvenir, même si je faisais des efforts. Il me semblait vraiment familier ! Je l’ai regardé attentivement, de la tête aux pieds. Il portait un manteau ordinaire, et un léger pull-over marron usé (qui semblait tissé à la main, mais j’ai découvert plus tard que le pull-over avait été raccommodé). Son pantalon et ses chaussures étaient également vieux, mais très propres. Il semblait très accessible.

Sixième souvenir

Je me souviens que lorsque j’ai assisté à la conférence à Tianjin, j’ai remarqué que Maître Li séjournait toujours dans un hôtel bon marché. Il était toujours très occupé. Après la conférence, le Maître avait souvent beaucoup de choses à faire. Lorsqu’il rentrait à l’hôtel, il était toujours 21 ou 22 heures et chaque soir, il ne mangeait que des nouilles instantanées pour le dîner.

J’ai également remarqué (j’ai naturellement remarqué cela parce que j’ai assisté à de nombreuses conférences) que le Maître changeait rarement de vêtements, mais qu’il faisait attention à son apparence et s’habillait très simplement. Sauf s’il y avait des changements de temps, Maître Li s’habillait toujours de la même façon. Un jour, j’ai interrogé l’un des pratiquants qui connaissait le Maître, et j’ai appris que le Maître lavait ses vêtements tous les soirs, et les remettait le lendemain. J’ai observé que le Maître achetait rarement de nouveaux vêtements, car il n’en avait que très peu. Lorsque Maître Li donnait des conférences à Tianjin, ses vieilles chaussures, qui avaient été portées pendant des années, étaient usées. Cependant, il ne voulait pas les remplacer par une nouvelle paire. Plusieurs disciples ont fortement insisté pour accompagner le Maître au grand magasin et lui ont apporté une nouvelle paire de chaussures.

Chaque fois que plusieurs de nos pratiquants vétérans se réunissaient, nous ne pouvions pas nous empêcher de mentionner le Maître. Une fois, nous avons parlé de la conférence de Tianjin. Je me suis plaint des pratiquants qui travaillaient avec le Maître : pourquoi ne prenaient-ils pas bien soin du Maître au lieu de le laisser manger des nouilles instantanées tous les jours ? Cependant, une pratiquante m’a dit que cela n’arrivait pas seulement à Tianjin. Maître Li mangeait souvent des nouilles instantanées. Elle a également mentionné que lorsque le Maître est venu pour répandre le Fa au public au tout début, cela a été très difficile. Les fonds collectés pendant les conférences n’étaient parfois pas suffisants pour payer le loyer de la salle de conférence (le loyer était fixe, quel que soit le nombre de personnes assistant à la conférence). Le budget était très serré. Elle m’a également raconté : « Le Maître ne nous a jamais dit quel était son niveau. Je l’ai seulement vu comme un enseignant et un exemple, bienveillant et pacifique. J’ai senti que le Maître n’était pas un maître de qigong ordinaire. Au fond de moi, je savais que Maître Li était bien plus que cela. Lorsque le Maître donnait des conférences dans ma ville natale, je l’invitais encore et encore à prendre un repas chez moi (le Maître habitait loin de la salle de conférence, cela prenait plusieurs heures de trajet). Le Maître n’aimait pas manger de la viande. La nourriture végétarienne lui suffisait. Lorsque je cuisinais et que je demandais à Maître Li ce qu’il aimerait manger, le Maître disait toujours : “Je mangerai ce que tout le monde mange. Ne vous donnez pas trop de peine, restez simple.” Une fois, le Maître a dit avec humour : “J’aime le pain à la vapeur de Shandong que vous préparez.” En disant cela, il a mordu dans le pain chaud à la vapeur et a dit qu’il avait bon goût. En fait, Maître Li pensait toujours aux disciples. Il ne voulait déranger personne et il ne voulait pas que nous dépensions de l’argent. »

Elle m’a également raconté qu’une fois, après le déjeuner, il y avait des restes de nourriture dans un plat ainsi qu’une soupe de légumes. Ce soir-là, lorsqu’ils sont rentrés de la conférence, elle a dit au Maître : « Ce sera très facile de cuisiner un plat végétarien. »

Mais le Maître a répondu : « Je vais juste manger les restes. »

Elle a essayé de dire au Maître qu’ils ne mangeaient pas aussi simplement d’habitude. Elle s’est dit : « Comment pourrions-nous laisser le Maître manger des restes de soupe aux légumes ? »

Cependant, l’expression du Maître était sérieuse et il a montré les restes (la soupe de légumes) et a dit : « Je vais juste manger les restes. » L’humeur du Maître était très ferme, ce qui, à ce moment-là, semblait être un ordre que personne ne pouvait contredire. Maître Li a versé la soupe de légumes dans son bol, ainsi que d’autres aliments, et a mangé calmement.

Lorsque nous avons appris cela, tout le monde a éprouvé des remords. Mes yeux étaient mouillés de larmes. Maître, vous avez souffert ! Vos disciples ne pouvaient pas exprimer leur respect, même avec des milliers et des milliers de mots. Chacune de vos paroles ou de vos actions était si émouvante. J’ai senti que si je ne faisais pas bien moi-même, je serais vraiment indigne de l’instruction et de l’enseignement du Maître.

Septième souvenir

CCTV, la télévision centrale chinoise, et le « Bureau 610 » ont répandu la rumeur selon laquelle l’enseignant n’était pas capable d’écrire le Zhuan Falun et que le livre avait en fait été écrit par untel ou untel. Lorsque j’ai appris que CCTV allait jusqu’à répandre de tels mensonges, j’ai vraiment eu l’impression que le gouvernement chinois perdait la face. Je suis témoin ! J’ai eu l’honneur de participer à la transcription des conférences enregistrées dans les premiers temps. Le Zhuan Falun a été transcrit mot par mot à partir des conférences du Maître à Changchun, Jinan, Zhengzhou, Dalian, etc., ce qui nous a pris 5 à 6 jours pour terminer. Au cours de l’été 1994, j’ai accepté cette tâche sacrée et je ne me suis pas relâché. Mon niveau d’éducation n’étant pas très élevé, je ne savais pas comment écrire de nombreux caractères de la conférence du Maître. Malgré cela, j’ai consulté le dictionnaire tout en lisant la conférence phrase par phrase. Ensuite, je les ai transcrits mot par mot avec un magnétophone, faute d’un meilleur matériel de transcription. Ensuite, je les ai retranscrits en caractères sans en oublier une miette. Travaillant jour et nuit pendant des dizaines d’heures, plus de dix pratiquants ont finalement terminé la tâche de transcription à temps. La transcription a ensuite été envoyée à d’autres pratiquants pour qu’ils la dactylographient, puis elle a été remise au Maître pour qu’il la corrige. Je réalisais l’importance de cette tâche. En me rappelant comment je m’étais agenouillé par terre et penché sur le canapé pour le faire parce que ma famille dormait et que je devais travailler sur le canapé dans l’entrée, puis en voyant tous les mensonges éhontés à la télévision, je n’ai pas eu d’autre choix que d’écrire ce que j’avais vécu.

Je n’avais jamais écrit d’article auparavant. Cependant, en tant que disciple de Dafa, j’ai le sentiment qu’il est de mon devoir d’enregistrer la gloire du Maître et de Dafa, d’aider plus de gens à apprendre la vérité et de dénoncer les mensonges. Si je n’avais pas été profondément marqué par les enseignements du Maître ou par l’exemple qu’il a donné, ma pensée droite ne serait peut-être pas aussi forte. Je suggère que davantage de disciples vétérans écrivent leurs expériences personnelles et rendent publique la véritable grandeur du Maître, afin que nos pratiquants deviennent plus diligents et que les gens du monde entier comprennent mieux.

Traduit de l’anglais

compilation de trois parties

Partie 1) https://en.minghui.org/html/articles/2003/2/18/32266.html

Partie 2) https://en.minghui.org/html/articles/2003/2/25/32540.html

Partie 3) https://en.minghui.org/html/articles/2003/2/28/32696.html

Catégorie: Mon Maître