(Minghui.org)

(Suite de la partie 1)

Note de l’éditeur : L’auteur de cet article a commencé à apprendre les exercices et les enseignements du Falun Gong avec Maître Li en personne au tout début de l’enseignement du Fa par le Maître. Cependant, comme il n’a pas bien étudié le Fa pendant longtemps, l’auteur s’est détourné de son chemin de cultivation après le début de la persécution. Récemment, il s’est rendu compte de ses erreurs et a écrit ces partages. Nous publions l’article afin que davantage de pratiquants bénéficient des histoires sur le Maître, apprennent à mieux respecter le Maître et chérissent ce temps précieux où Dafa se répand dans le monde. Soyons tous dignes du salut bienveillant du Maître et positionnons-nous bien pour l’avenir.

Quant à l’auteur de cet article, nous espérons sincèrement qu’il a appris de ses propres erreurs, qu’il étudie bien le Fa et publiera bientôt sa déclaration solennelle. Nous espérons qu’il fera bien les trois choses que le Maître a exigées de chaque disciple de Dafa de la période de la rectification de Fa, qu’il corrigera ses erreurs passées et qu’il choisira le droit chemin à l’avenir.

6. « Écouter calmement les gens jusqu’à ce qu’ils aient fini de parler, c’est leur témoigner du respect »

Lorsque j’ai commencé à suivre et à assister le Maître pendant qu’il enseignait publiquement le Falun Gong, j’avais l’habitude d’interrompre les autres dans une conversation parce que mon xinxing n’était pas bien développé et que j’étais jeune et impulsif. Parfois, j’imposais ma compréhension et mes émotions aux autres. En d’autres occasions, parce que j’étais arrogant, je prétendais tout savoir. Le Maître m’a dit que le fait d’écouter calmement les gens jusqu’à ce qu’ils aient fini de parler leur témoignait du respect. Vous devez également prêter attention à ce dont les gens parlent. Utiliser le Fa pour le mesurer et voir si c’est en accord avec Dafa. Après avoir analysé attentivement ce qu’ils disent, vous pouvez alors exprimer patiemment votre opinion. Vous devriez essayer d’écouter davantage et de parler moins. Écouter tranquillement tout ce qu’une personne veut dire et ne pas être impulsif est une forme de politesse et c’est se cultiver soi-même.

J’ai été profondément touché par les paroles du Maître. Au cours des dix dernières années, j’ai souvent utilisé ces paroles pour regarder à l’intérieur. Lorsque je remarquais que les compagnons de cultivation, en particulier les jeunes hommes, étaient impatients et arbitraires, ignorant les bonnes manières lorsqu’ils entraient en contact ou parlaient avec d’autres personnes, je leur disais tranquillement ce que le Maître m’avait dit. Ils ont tous pensé que c’était un grand bénéfice d’entendre ces mots.

Pendant le stage, l’enseignement du Fa mis à part, le Maître parlait généralement peu.

7. Chaque fois que le Maître voyait partir un disciple ou un visiteur, il attendait toujours de ne plus pouvoir voir la personne avant de retourner dans sa chambre

Le Maître est très digne dans ses activités quotidiennes, notamment lorsqu’il marche, se tient debout, s’assoit et se couche. Il est facile à vivre et a une personnalité chaleureuse et amicale. Même après tant d’années, je n’ai jamais vu le Maître croiser les jambes ou se pencher en arrière lorsqu’il s’assied sur un canapé ou une chaise. Le Maître fait preuve d’un grand respect lorsqu’il parle avec des élèves âgés et le ton de sa voix est très respectueux. Chaque fois qu’il voit partir des pratiquants ou des visiteurs, le Maître se tient à la porte d’entrée et attend que les visiteurs disparaissent avant de retourner dans sa chambre. Ce petit détail a été ancré dans mon esprit depuis tellement d’années.

8. Jamais fatigué d’enseigner

Le Maître organisait souvent une session de questions et réponses pendant les stages d’enseignement du Fa. Le Maître utilisait la dixième conférence uniquement pour répondre aux questions des élèves. Les élèves remettaient à chaque fois de nombreuses fiches de questions. Même pour les questions auxquelles on avait déjà répondu de nombreuses fois, il y avait toujours des élèves qui les posaient à nouveau. Il y avait toujours beaucoup de nouveaux élèves de différents endroits qui assistaient au cours. Le Maître a dit qu’il ne voulait pas répéter les réponses à certaines questions afin de gagner du temps, mais les élèves posaient encore des questions similaires. Lorsque cela se produisait, le Maître répondait patiemment aux questions. Les nouveaux venus en particulier posaient toujours des questions similaires et très élémentaires. Parfois, les élèves plus âgés s’impatientaient, mais pendant plusieurs années et dans différents endroits, le Maître a vu tellement d’élèves, il a toujours répondu patiemment à leurs questions, de la manière la plus claire et la plus détaillée possible. La grande miséricorde du Maître ne peut être décrite avec des mots.

Parfois, dans certaines circonstances, j’ai failli perdre mon sang-froid. Par exemple, les nouveaux venus voulaient toujours que je corrige leurs positions des exercices. Lorsque la même chose se produisait encore et encore, au bout d’un certain temps, je me sentais vraiment impatient. Mais lorsque je me souvenais de la patience du Maître, mes propres plaintes disparaissaient immédiatement. Quelqu’un a dit que l’on n’apprend pas de nouvelles choses en rencontrant de nouveaux élèves, et qu’il faut donc toujours être avec des élèves plus expérimentés qui ont atteint un niveau de cultivation plus élevé. En fait, ce n’est pas vrai. Un vrai pratiquant peut s’élever en toutes circonstances. Tout se reflète dans les progrès de la cultivation lorsque l’on interagit avec de nouveaux élèves et que l’on doit faire preuve de patience, de bonté et détachement à soi. Par exemple, aujourd’hui, alors que nous clarifions la vérité, validons le Fa et sauvons les êtres, nous devons faire face à l’interférence de la perversité lorsque nous expliquons la vérité à des personnes qui ont subi un profond lavage de cerveau et qui sont empoisonnées. Lorsque nous faisons face aux incompréhensions des gens, la capacité de contrôler ses propres émotions et d’être gentil et tolérant se manifestent lorsqu’un vrai pratiquant dépasse l’ego et s’améliore rapidement.

Le Maître a dit :

« La compassion est un résultat de la cultivation, elle n’apparaît pas parce qu’on veut qu’elle se manifeste ; elle provient du fond du cœur, elle n’est pas là pour que les autres la voient ; elle existe pour toujours, elle ne change pas en suivant le temps ou l’environnement. » (« Enseignement du Fa lors de la Conférence de Loi à Washington D.C. 2003 », Enseignement du Fa dans les conférences IV)

Chaque fois que je lis ce paragraphe du Fa, je me rappelle combien j’ai été touché par la compassion et la patience du Maître lorsqu’il enseignait le Fa et guidait les disciples dans ces premières années.

9. Être témoin du pouvoir du silence du Maître

En 1993, une personne de l’Institut de Qigong a invité le Maître dans sa ville natale de Liaocheng, dans la province du Shandong, pour donner un stage. Il prétendait vouloir présenter une bonne pratique aux habitants de sa ville, mais en fait, son véritable objectif était de gagner de l’argent avec l’association locale de qigong. À la fin du cours, selon le contrat qui était le même pour les cours donnés par le Maître dans de nombreux endroits, le Maître ne prenait que 30 à 40 %, alors que l’organisateur local recevait 60 à 70 % des honoraires perçus. Le Maître donnait son cours pour un prix très bas. En fait, à cette époque, le Falun Gong faisait payer le prix le plus bas de tous les autres cours de qigong. Le billet coûtait 40 yuans et les élèves vétérans entraient pour la moitié du prix, soit 20 yuans, de sorte qu’il y avait beaucoup d’élèves vétérans chaque fois que le Maître organisait un nouveau cours. Chaque fois qu’un cours avait lieu, il restait à peine un centime après avoir payé la location de l’auditorium, la nourriture et les frais d’hôtel.

Une fois le cours terminé, l’organisateur de l’association locale de qigong du Shandong s’est plaint que le Maître avait fixé le prix du billet à un niveau trop bas. Lorsque l’un d’entre eux a conduit le Maître à la gare de Jinan en voiture, il s’est plaint au Maître pendant plus d’une heure.

J’étais assis sur la banquette arrière et j’ai écouté. Au début, j’ai essayé de me taire. Finalement, je n’ai pas pu me retenir plus longtemps. Comme je ne pouvais plus tolérer que cette personne calomnie le Maître de la sorte, j’ai crié : « Tais-toi. Si tu continues comme ça, nous n’avons pas besoin que tu nous emmènes à la gare. Nous sortirons de la voiture et nous irons par nous-mêmes. » Le Maître s’est retourné et m’a jeté un coup d’œil. Il n’a pas dit un mot. Mais je pouvais voir qu’il avait trouvé quelque chose à redire à ma façon de faire et qu’il me demandait de ne plus parler et de rester tranquillement assis. Le pouvoir de la miséricorde et du sérieux manifestés par le Maître a immédiatement calmé mes émotions exacerbées. Cette personne semblait également être contrôlée par ce pouvoir, elle a juste dit quelques mots puis s’est tue. Après cet incident, le Maître n’a rien expliqué. Pendant tout ce temps, il n’a pas dit un seul mot. Cependant, nous tous qui étions présents, y compris l’organisateur, avons réalisé nos erreurs et nos lacunes.

Ma propre compréhension est que « dépasser les limites de la Tolérance » est enseigné au côté éveillé des pratiquants de Dafa afin qu’ils éliminent la perversité et rectifient le Fa. Il ne s’agit pas pour nous de nous laisser aller aux attachements non éliminés de notre côté humain. En fait, nous devons restreindre notre côté humain et cultiver le xinxing en permanence. Notre côté éveillé sera alors en mesure d’exercer pleinement un pouvoir supranormal sans être entravé par le côté humain. À ce moment-là, le pouvoir des divinités se manifestera et participera à la rectification de Fa et à l’élimination des forces perverses.

10. Un regard du Maître était comme un miroir, révélant toutes mes mauvaises pensées

En 1994, le Maître a tenu une conférence sur le Falun Dafa à Zhengzhou. Le nombre de participants était beaucoup plus élevé que prévu et l’auditorium loué par l’hôte local était en mauvais état. Les briques des bancs étaient apparentes et les fenêtres étaient dépourvues de verre. Inquiet, j’ai approché l’hôte pour lui demander de changer le lieu de la réunion et le matériel de sonorisation. Au cours de la conversation, je n’ai pas su préserver mon xinxing et j’ai perdu mon sang-froid.

Le Maître m’a demandé de venir le voir. J’étais avec le Maître depuis que j’avais obtenu le Fa et c’était la première fois que le Maître me parlait sans sourire. Avant même que le Maître ne parle, mes jambes tremblaient et je sentais la présence autoritaire du Maître. Un regard du Maître était comme un miroir brillant et toutes mes pensées étaient révélées. J’ai commencé à examiner les questions que je n’avais pas comprises dans le passé. Il n’y avait pas de mots pour décrire la puissance et la dignité du Maître.

Vingt minutes après m’être emporté contre l’organisateur, j’ai perdu la voix. Je me sentais bien quand je suis monté sur l’estrade pour enseigner les exercices, mais je me sentais très mal quand je suis redescendu. Cela a duré quatre ou cinq jours.

11. Le Maître s’est tourné vers moi et m’a regardé dans les yeux pendant plus de 10 secondes sans dire un mot

Durant l’été 1993, j’ai suivi le Maître à Wuhan, où il donnait des conférences. Pendant la journée, nous sommes allés, le Maître et moi, visiter le temple Guiyuan à Hankou. Le Maître se tenait solennellement devant la statue de Shakyamuni, une paume dressée devant la poitrine. Je me tenais derrière lui, à droite, également avec une paume devant la poitrine (j’aurais dû presser mes paumes l’une contre l’autre devant ma poitrine, dans le geste de heshi). Devant la statue du Bouddha, mon imagination s’est emballée et j’ai pensé : « Shakyamuni n’est qu’un Tathagata. Le Bouddha supérieur regarde un Tathagata comme s’il était une personne ordinaire, et mon niveau est plus élevé. » Sans m’en rendre compte, la main devant ma poitrine a glissé vers le bas. Alors que je laissais libre cours à mon imagination en fermant légèrement les yeux, le Maître s’est soudain tourné vers moi et m’a regardé fixement dans les yeux pendant plus de dix secondes sans dire un mot. J’ai eu tellement peur que j’ai eu des sueurs froides et que j’ai soudain compris.

Je m’étais pris pour un étudiant universitaire après avoir juste jeté un coup d’œil sur un manuel universitaire. Mon ego gonflé avait fait naître des démons dans mon propre esprit, mais je ne pouvais pas le reconnaître sur le moment. Certains pratiquants vétérans étaient tombés dans ce même piège et avaient même fini par refuser de reconnaître le Maître. La leçon était sérieuse.

12. La vérité sur l’accusation « Aucune aide n’est offerte dans les situations qui mettent la vie en danger »

Avant chaque conférence, le Maître disait à l’hôte de l’association locale de qigong que les « personnes atteintes de maladies graves » ne devaient pas être admises. Lors des conférences, le Maître disait également que nous n’étions pas là pour guérir les maladies. Si quelqu’un venait pour se faire soigner, nous lui rendrions son droit d’entrée, même s’il s’était déjà inscrit. Les organisateurs des associations locales de qigong n’ont souvent pas respecté cette demande, car ils voulaient gagner de l’argent.

En 1994, lors d’une conférence réunissant 4000 participants à Harbin, quelques personnes de Jinzhou ont porté un homme en surpoids dans le stade. Cette personne avait l’esprit absent et avait totalement perdu la capacité de se déplacer. Les membres de sa famille le portaient avant et après chaque cours. Il a été transporté dans la classe même s’il ne pouvait pas lever la tête et devait s’allonger pour « écouter » la conférence. Pendant les cours, le Maître a demandé à plusieurs reprises que les patients dans un état critique quittent le stade et a précisé que « le cours n’a pas pour but de guérir les maladies ». Ils n’ont pas écouté.

Un après-midi, l’homme est mort dans sa chambre d’hôtel. Les membres de sa famille ont porté le corps à l’extérieur de l’auditorium et ont demandé au Maître de le sauver. Le Maître donnait une conférence à ce moment-là. Un membre du personnel a parlé brièvement au Maître et le Maître est sorti rapidement et s’est absenté un bon moment. Lorsqu’il est revenu, le Maître nous a dit que l’homme était mort quelques jours auparavant. Il aurait été possible de le sauver s’il avait été encore en vie, mais il était mort.

Les membres de la famille de l’homme ont commencé à accuser le Maître de ne pas avoir proposé son aide lorsque la vie d’une personne était en danger. Quelques « pratiquants » ont également accusé le Maître, et l’un d’entre eux a dit : « Je ne pratiquerai plus », et a jeté le badge du Falun par terre. Le Maître lui a dit : « Vous n’êtes pas compatible. » Plus tard, le Maître a dit : « Cet individu était contrôlé par quelque chose. Je serais désolé s’il était un véritable pratiquant. »

Traduit de l’anglais