(Minghui.org) Trois habitants de la ville de Xinmin, dans la province du Liaoning, ont été jugés le 21 février 2024 pour leur croyance dans le Falun Gong, une méthode pour l’esprit et le corps qui est persécutée par le Parti communiste chinois depuis juillet 1999.

Le juge Lin Shujing du tribunal de la ville de Xinmin a présidé le procès de M. Liu Bo, Mme Liu Qifen et M. Zhao Hongli. Les trois pratiquants ont témoigné pour leur propre défense et ont demandé l’acquittement. On ne sait pas encore quand le juge Lin rendra sa décision.

M. Liu est actuellement détenu au centre de détention de la ville de Xinmin. Les lieux de détention des deux autres pratiquants ne sont pas clairs.

Les trois pratiquants faisaient partie de la vingtaine de pratiquants de Falun Gong de la ville de Xinmin qui ont été arrêtés le 26 juillet 2023. Le Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Xinmin et plusieurs postes de police locaux, dont Fahaniu, Erhongqi et Xinnongcun, ont procédé à l’arrestation collective. La plupart des pratiquants visés ont déclaré avoir été battus et interrogés par la police. L’un d’entre eux a perdu ses dents.

M. Liu et son épouse torturés

Le 26 juillet 2023, M. Liu a été arrêté sur son lieu de travail. Les policiers du poste de police de Fahaniu et du poste de police de Xinnongcun qui l’ont arrêté l’ont conduit à son domicile et lui ont confisqué ses objets de valeur, dont 37 000 yuans en espèces. Aucun des agents ne portait d’uniforme, n’a présenté de mandat de perquisition, ni n’a délivré de liste des objets confisqués, comme l’exige la loi. Ils ont également arrêté l’épouse de M. Liu, Mme Wu Yan, et son père, M. Wu Junde.

La police a emmené les trois membres de la famille au poste de police de Fahaniu après la perquisition. Cet après-midi-là, le chef Yu Lei a interrogé Mme Wu et l’a suspendue par ses poignets menottés. Trois ou quatre agents l’ont ensuite emmenée dans une autre pièce et l’ont forcée à s’accroupir pieds nus derrière une porte pendant environ six heures. Un policier est ensuite venu la gifler deux fois au visage. Il lui a ensuite attaché les mains avec des serviettes et l’a suspendue à la couchette supérieure d’un lit superposé, les pieds décollés du sol. Deux autres agents lui ont écarté les jambes le plus possible. Elle a hurlé de douleur.

La police a ensuite emmené Mme Wu dans une autre pièce pour la soumettre à un nouvel interrogatoire. L’agent qui l’avait giflée l’a giflée de nouveau, ce qui l’a fait saigner de la bouche et lui a engourdi le visage. Un autre policier a donné un coup de pied à Mme Wu, alors forcée de s’accroupir, pour la faire tomber par terre.

Mme Wu a été libérée à 15 heures le 27 juillet 2023, tandis que son mari et son père sont restés en détention.

Lorsque l’avocat de M. Liu lui a rendu visite le 11 août 2023. M. Liu s’est plaint d’avoir été battu en détention. Il a également déclaré qu’une nuit, il avait soudain souffert d’une pancréatite et qu’il s’était même évanoui à cause de la douleur. Après que Mme Wu a appris cela par l’avocat, elle a demandé que M. Liu bénéficie d’une libération conditionnelle pour raisons médicales. Le poste de police de Xinnongcun a transmis sa demande au Département de police de la ville de Xinmin, qui l’a rejetée.

Lorsque Mme Wu et l’avocat se sont rendus au parquet de la ville de Xinmin pour s’enquérir de l’affaire, le procureur Liu Tiebing a rejeté leur demande de non-lieu en déclarant : « Rien n’est extrême, quelle que soit la décision que nous prenons concernant une affaire liée au Falun Gong. » Il a également mis la famille au défi de « le poursuivre en justice à Pékin » si elle avait des objections.

Grâce aux efforts persévérants de la famille et de l’avocat, ils ont été autorisés à examiner le dossier de M. Liu quelques heures plus tard.


Voir aussi :

Ville de Xinmin, province du Liaoning : Arrestation collective, cinq personnes toujours détenues

Deux fois emprisonné pour un total de 15 ans, un homme du Liaoning de 46 ans est à nouveau inculpé pour sa croyance dans le Falun Gong

Traduit de l’anglais