Une femme du Heilongjiang inculpée pour sa croyance dans le Falun Gong

(Minghui.org) Une habitante âgée de 57 ans de la ville de Ning’an, province du Heilongjiang a été inculpée à la fin mars 2024 en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une discipline du corps et de l’esprit que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.

L’accusation de M^me Lu Wenge découle de son arrestation qui a eu lieu le 14 septembre 2022, après que quelqu’un l’a signalée pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes. Comme son mari malade dépendait d’elle pour ses soins, elle a été libérée sous assignation à résidence le jour même. Le Département de police du faubourg de Dongjing a été chargé de la surveiller.

La police a ensuite soumis le dossier de M^me Lu au parquet de la ville d’Hailin. Les villes de Hailin et de Ning’an sont toutes deux placées sous l’administration de la ville de Mudanjiang, la première étant chargée de traiter tous les dossiers de Falun Gong dans la région.

Quatre personnes du parquet et deux policiers de la ville de Ning’an sont venus harceler M^me Lu autour de 10 h 30, le 9 janvier 2024. Un travailleur du parquet a dit : « Je suis Duan Hui du parquet de la ville d’Hailin. Je n’ai pas peur que mon nom soit publié sur la liste des persécuteurs de Minghui.org. Je ne me soucis pas du tout des rétributions ! Le Parti vous donne tout et vous êtes encore contre lui. » Il a ordonné à M^me Lu de signer des documents. Elle a refusé et son mari à signer en son nom.

Avant de partir, ces personnes ont averti M^me Lu qu’elle devait se présenter chaque fois qu’elle était convoquée. À la mi-mars 2024, un autre groupe d’agents sont venus chez elle lui remettre un acte d’accusation rédigé par le procureur Dong Yulong ([phone]). Ils lui ont dit que son dossier avait été transféré au tribunal de la ville d’Hailin, qui fixerait bientôt un procès.

Une personne bien considérée

À l’âge de 18 ans, M^me Lu a commencé à travailler dans une usine de transformation de bois. Elle a développé des migraines après avoir travaillé de nuit pendant plusieurs années. Lorsque son enfant a eu trois ans, elle et son mari ont été licenciés de leur travail. Son mari avait des maux de dos et ne pouvait pas effectuer de travaux lourds.

Les migraines de M^me Lu se sont aggravées alors qu’elle luttait pour subvenir aux besoins de sa famille. Elle est devenue émaciée, elle avait du sang dans ses urines et elle se sentait toujours étourdie. Sa mauvaise santé et ses problèmes financiers ont également mis à rude épreuve sa relation avec sa belle-mère, chez qui le couple vivait. Les deux femmes se battaient constamment. M^me Lu a fini par déménager avec son mari et leur enfant et elle a souhaité ne plus jamais revoir sa belle-mère.

Un jour, une connaissance a présenté le Falun Gong à M^me Lu. Elle a été attirée par le principe du Falun Gong Authenticité-Bienveillance-Tolérance et a décidé d’apprendre la méthode. Elle a appris à être plus attentionnée et a rétabli sa relation avec sa belle-mère. Sa famille et elle ont réaménagé avec la dame âgée et ils pouvaient s’occuper d’elle.

La santé de M^me Lu s’est également améliorée et elle a été réembauchée dans l’usine de transformation de bois. Une fois, elle a été sous-payée de 200 yuans parce qu’un employé avait volé des produits qu’elle avait faits. Son superviseur a réprimandé le contrevenant devant elle et a ajusté son salaire en conséquence. Il lui a également demandé son opinion pour savoir si un simple avertissement était suffisant pour le contrevenant. M^me Lu a répondu par l’affirmative, car les principes du Falun Gong lui ont appris à pardonner.

À une autre occasion, le propriétaire de l’usine a eu du mal à respecter le délai de livraison de certains produits qui étaient prévus pour le lendemain. Personne d’autre n’était disposé à travailler toute la nuit pour terminer les produits pour la livraison. Il s’est adressé à M^me Liu, qui a accepté sans hésiter. Tous deux ont travaillé durant la nuit entière et sont parvenus à tout terminer pour le lendemain. Le propriétaire était très soulagé d’avoir pu respecter ses obligations contractuelles, sans quoi il n’aurait pas reçu de revenu de vente pour pouvoir payer ses employés.

M^me Lu a ensuite quitté son emploi à l'usine pour aller travailler dans un restaurant. Un certain mois, elle a constaté qu'elle avait été payée 1000 yuans en trop. Elle en a parlé à son superviseur qui a insisté sur le fait que le montant était correct. Elle a proposé qu'ils revoient ensemble tous les calculs et son supérieur a alors constaté qu'il avait effectivement fait une erreur dans sa paie. Elle a donc restitué le montant payé en trop. Son patron ne pouvait que la remercier.

Même les persécuteurs de M^me Lu ont reconnu son grand sens moral. Un jour, un directeur de comité de rue et un policier sont allés la harceler chez elle, une fois de plus sur ordre de leurs supérieurs. Le policier lui a avoué : « Nous avons enquêté sur tous les endroits où vous avez travaillé et vos employeurs ont tous dit que vous étiez une travailleuse consciencieuse. » Le directeur du comité de rue a déclaré que de nombreux voisins lui avaient dit que M^me Lu traitait très bien sa belle-mère.

Traduit de l’anglais