(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer Dafa en 1997. Je n’ai pas autant clarifié la vérité face à face que d’autres pratiquants. À la place, j’ai persévéré à produire et à distribuer des documents d’information, à accrocher des banderoles de Dafa, et ainsi de suite, pendant plus de vingt-six ans.
Marcher fermement sur le chemin de validation du Fa
J’ai commencé à valider le Fa peu de temps après le début de la persécution en 1999. Au début, je me contentais d’écrire à la main « Falun Dafa est bon » sur des feuilles de papier auto-adhésives et de les coller sur le bord de la route. À l’époque, je pouvais rarement obtenir des documents d’information de la part d’autres pratiquants. Mon mari, qui n’était pas encore un pratiquant de Dafa, m’aidait parfois à imprimer des documents d’une seule page que je pouvais distribuer.
Je distribuais normalement les documents à l’aube ou la nuit. Une fois, je suis allée dans une communauté et au premier étage, j’ai posé une affiche auto-adhésive sur laquelle on pouvait lire « Falun Dafa est bon », puis je suis montée à l’étage supérieur. Lorsque je suis redescendue, j’ai entendu une jeune femme du premier étage lire l’affiche à haute voix : « Falun Dafa est bon ! »
Par la suite, d’autres pratiquants ont commencé à produire des documents en grande quantité, et je les distribuais près ou loin de chez moi, soit seule, soit avec d’autres pratiquants.
Plus tard, des compagnons de cultivation ont également fabriqué de grandes banderoles. Chaque fois qu’il s’agissait d’un jour important, comme le Jour de l’An, le 25 avril et le 20 juillet, nous accrochions souvent les banderoles aux arbres et aux poteaux électriques.
J’ai commencé à produire moi-même des documents d’information au printemps 2010. Mon mari a commencé à pratiquer Dafa en 2012, et nous avons travaillé ensemble pour produire des documents pour la distribution pour nous-mêmes et pour les autres pratiquants de notre groupe d’étude du Fa.
Au fil du temps, nous avons acquis de plus en plus d’expérience dans la distribution des documents. Chaque fois que j’arrivais dans une communauté, j’observais la zone tout en distribuant les documents. Je me souvenais de l’emplacement de chaque bâtiment, des ménages qui avaient reçu les documents et de ceux qui ne les avaient pas reçus.
De retour chez moi, je dessinais un simple diagramme dans mon carnet, afin de voir d’un seul coup d’œil les ménages qui me restaient encore à couvrir. Certaines grandes communautés comptaient des dizaines de bâtiments, avec des centaines de ménages par bâtiment. Il me fallait plusieurs jours pour couvrir ces communautés, et je faisais des croquis et des notes après mon retour à la maison, afin de n’oublier aucun ménage. Nous planifiions généralement la distribution des documents aux communautés à tour de rôle. Pour celles qui se trouvaient à proximité de rues très fréquentées, nous choisissions des jours de pluie ou de neige pour distribuer les documents là-bas, afin d’éviter d’être remarqués.
Lorsque la pandémie a commencé en 2019, de nombreuses communautés ont été fermées et les entrées et sorties ont été strictement contrôlées. Les communautés qui n’avaient normalement pas de gardes ont commencé à avoir des gardes temporaires qui étaient des membres du personnel des départements de prévention et de contrôle des maladies, et ils restaient dans les tentes à l’extérieur des bâtiments. Dans certaines communautés, les gens faisaient des trous dans les clôtures pour sortir. Nous entrions par ces trous, distribuions des dépliants et accrochions des banderoles. Pour les communautés où nous ne pouvions pas entrer, nous placions les documents sous les poignées des portières de voiture.
La bénédiction et la protection du Maître
Au fil des ans, j’ai rencontré de nombreuses situations apparemment dangereuses lors de la distribution des documents. Chaque fois, j’ai pu rester en sécurité avec la protection du Maître. C’était incroyable.
Un jour, ma mère et moi sommes allées dans une communauté particulièrement délabrée pour distribuer des documents. Cette communauté particulière était vaste, les routes et les petites ruelles de la communauté comportaient de nombreux tournants, et nous ne la connaissions pas.
Au début, nous avons distribué les documents dans la même ruelle, chacune faisant un côté. Mais lorsque j’ai fini de distribuer les documents, je n’ai pas pu la trouver de l’autre côté de la ruelle. Où pouvait-elle être ? Lorsque j’ai marché jusqu’à la route principale, je l’ai vu marcher vers moi tout en regardant autour d’elle. Quelle coïncidence ! Elle m’a dit qu’elle était perdue et qu’elle ne savait pas où aller. Elle s’est renseignée à quelqu’un, qui lui a dit d’aller par là. C’était vraiment l’arrangement compatissant du Maître.
Une fois, pendant les vacances du Nouvel An chinois, j’ai emporté de nombreux CD avec moi lorsque j’ai pris le train. À l’époque, il n’y avait pas de contrôle de sécurité dans les gares du district. Mais le jour de mon arrivée à la gare, quelqu’un effectuait un contrôle de sécurité manuel. Si l’inspecteur avait ouvert mon sac de voyage, il aurait pu voir les CD simplement en mettant la main dans mon sac. Je lui ai rapidement dit : « Monsieur, je vais être en retard pour mon train. » Il a immédiatement retiré sa main et m’a dit : « Allez-y. » J’ai donc pu partir. Une fois de plus, c’est le Maître qui m’a protégée au moment critique.
Ces dernières années, le PCC craignant de plus en plus un soulèvement populaire, de nombreuses caméras de surveillance ont été installées dans les rues et les zones résidentielles. Des caméras ont également été installées dans les couloirs et les ascenseurs des tours d’habitation. Nombre de ces caméras sont surveillées en temps réel et j’ai entendu dire que d’autres pratiquants avaient été persécutés parce qu’ils avaient été filmés. Certains pratiquants ont été bloqués par cette situation et, peu à peu, de moins en moins de pratiquants sont sortis pour distribuer des documents.
Je n’ai pas été très affectée, et je crois fermement ce que le Maître a dit en répondant à la question d’un disciple sur les caméras de surveillance :
« Les disciples de Dafa ont un chemin de disciples de Dafa. Si tu marches droit, il y aura peu d’interférences. Je n’ai pas cessé de le dire, si tu marches droit, il n’y aura pas de problèmes. » (« Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 », Enseignements du Fa dans les conférences XV)
Parfois, je me sentais nerveuse avant de sortir. Dans ce cas, je récitais le poème du Maître « Qu’y a-t-il à craindre » (Hong Yin II).
Avant de quitter la maison, habituellement je m’asseyais et émettais la pensée droite pendant un certain temps afin d’éliminer la perversité qui pourrait empêcher les êtres de comprendre la vérité et d’être sauvés. Je demandais également au Maître de m’aider et de bloquer les caméras de surveillance. Dès que je sortais de chez moi, normalement ma peur disparaissait.
Au fil des ans, j’ai rarement rencontré des chiens qui aboyaient. Parfois, je voyais des gens entrer dans un bâtiment avec leur chien, mais lorsque nous entrions dans le bâtiment pour distribuer des documents, le chien n’aboyait pas. En fait, même si un chien aboyait, le propriétaire ne sortait généralement pas pour voir ce qui se passe.
Plus récemment, de nombreux habitants ont installé des caméras sur leurs portes. Parfois, dès que je m’approchais d’une porte, la serrure s’allumait automatiquement et émettait un son. Selon certains pratiquants, certaines caméras de sécurité peuvent prendre des photos. Une fois, alors que je sortais quelques documents, une voix provenant d’une caméra s’est soudain mise à parler fort : « Qui êtes-vous ? Qui cherchez-vous ? » J’ai été surprise et j’ai sauté cette porte, mais je l’ai regretté plus tard.
Une agréable surprise en validant le Fa
Lorsque nous sortions pour accrocher des banderoles lors de dates importantes, nous faisions souvent en sorte de les placer à un endroit où elles pouvaient être vues clairement. Si parfois nous n’étions pas satisfaits de la manière dont une banderole était accrochée, nous trouvions un bâton à proximité pour redresser la banderole, ou nous la décrochions et l’accrochions à nouveau.
Une fois, le jour du 20 juillet, trois d’entre nous se sont réunis pour installer trois grands panneaux d’information et accrocher de nombreuses banderoles dans la ville. Les mots lumineux et attirants « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » étaient visibles de loin. Parfois, nous accrochions également des banderoles pour dénoncer les crimes de Jiang Zemin et les prélèvements d’organes.
La veille du 13 mai 2018, nous avons accroché une banderole jaune avec des caractères rouges où l’on pouvait lire : « Falun Dafa est bon ». Une pratiquante qui a participé à l’accrochage de la banderole est allée acheter des gâteaux d’anniversaire pour le Maître le lendemain matin. Elle a vu la banderole de loin, qui se balançait dans le vent, attirant de nombreux passants, et elle a pris une photo de ce moment précieux. Lorsqu’elle est revenue à la communauté, elle a vu la banderole « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » sur l’arbre dans le petit jardin, et de nombreuses personnes étaient juste à côté en train de passer du temps avec leurs enfants. Elle a rapidement capturé ce beau moment.
J’ai suivi les instructions affichées sur le site web Minghui et j’ai appris à fabriquer des banderoles décoratives pour les arbres avec cinq CD usagés. La conception du tutoriel était très belle, avec un personnage coloré sur chaque CD, et de belles pivoines autour de chaque caractère. Un côté des CD portait les caractères « Falun Dafa est bon » tandis que de l’autre côté, on pouvait lire « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ».
Au début, nous les avons imprimés sur du papier brillant. Plus tard, nous avons découvert qu’ils étaient encore plus brillants si nous les recouvrions d’une couche de film laminé à froid, ce qui les rendait également imperméables et résistants au soleil. Chacun d’entre eux était orné d’un nœud chinois sur le dessus et de trois perles colorées avec un pompon rouge sur le dessous. Nous les avons placés sur des branches d’arbre avec des pierres attachées à une corde. Plusieurs fois, en allant au travail, de loin, je pouvais les voir danser dans le vent sur les arbres, et je les ai pris en photo avec mon téléphone. Ces précieuses photos sont le plus beau cadeau du Maître et nous donnent un grand encouragement.
Certains de ces objets suspendus sont restés dans l’arbre pendant une longue période, d’autres y étaient encore un an plus tard.
En fait, tout ce que nous faisons est fait avec l’aide du Maître, nous ne pouvons pas le rembourser, ne serait-ce qu’une infime partie de ce que le Maître nous a donné. Je vais essayer d’être plus diligente, de bien faire sur le chemin de cultivation qui est devant moi, et d’être à la hauteur des attentes du Maître.
Traduit de l’anglais
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