(Minghui.org) J’ai été pratiquant bouddhiste laïc pendant seize ans. J’ai été végétarien pendant treize ans et j’ai dépensé beaucoup d’argent pour imprimer des écritures et libérer des animaux. En 2019, j’ai rencontré un pratiquant de Falun Dafa sur une plateforme de médias sociaux à l’étranger. Avec son aide, j’ai commencé à lire le Zhuan Falun, le texte principal du Falun Dafa. Depuis début 2022, ma femme et moi nous aidons mutuellement sur le chemin de la cultivation, progressant diligemment ensemble, et nous engageant à aider le Maître à rectifier le Fa.

À l’approche de la 25e Journée mondiale du Falun Dafa, j’écris au sujet de mon expérience personnelle de transition du bouddhisme à la pratique du Falun Dafa afin que les gens puissent voir à quel point le Falun Dafa est merveilleux.

Se réveiller de l’échec d’un investissement financier sur Internet

À partir de 2018, des centaines d’institutions de prêt P2P (Ndt : pair à pair) ont commencé à faire faillite. Mes proches et mes amis qui avaient investi sur la base de ma recommandation ont perdu plus d’un million de yuans, ce qui était encore plus difficile à accepter pour moi que ma propre ruine financière.

Au cours des trois dernières années, des dizaines de millions de personnes au niveau national, qui ont investi dans des plateformes de prêt en ligne, luttent pour survivre, et leurs efforts pour protéger leurs droits ont été réprimés à plusieurs reprises. Ils sont vraiment perplexes : comment la « finance sur Internet », vigoureusement promue par le gouvernement auparavant, est-elle devenue du jour au lendemain une collecte de fonds illégale ?

Voyant que de plus en plus de personnes ayant échoué dans leurs investissements financiers sur Internet luttaient pour joindre les deux bouts et avaient même de la difficulté à élever leurs enfants, j’ai écrit une lettre au Premier ministre de l’époque avec un cœur plein de sollicitude pour la Chine et un plaidoyer sincère pour le peuple. À l’époque, j’avais encore une lueur d’espoir, espérant que l’incapacité à résoudre la question des finances sur Internet était due au fait que les gouvernements locaux trompaient le gouvernement central. Je pensais naïvement que le « Parti communiste chinois (PCC) était encore bon ». Avec le recul, je me dis que c’est incroyablement ridicule.

J’ai cru que cette lettre serait considérée. J’ai un ami qui a également échoué dans des investissements financiers sur Internet. Il est directeur de thèse dans une université du sud, et l’un de ses étudiants travaille à l’agence de presse Xinhua et peut envoyer des informations au Conseil d’État. L’étudiant de l’ami a également attaché une grande importance à cette lettre et a invité les dirigeants concernés de l’agence de presse Xinhua à dîner. Cependant, un dirigeant a dit pendant le repas : « Il y a des instructions claires d’en haut concernant la question du P2P, et personne n’est autorisé à en reparler. » Le terme « d’en haut » fait référence au PCC.

À l’époque, j’étais désespéré. Des dizaines de millions de personnes souffraient chaque jour. Quelle devait être l’ampleur de leur rétribution karmique et quel genre de désastre allait-elle leur réserver ? J’étais impuissant et effrayé. Le désastre d’origine humaine causé par le gouvernement contrôlé par le PCC ne me laissait aucun moyen de demander justice, et mes cris semblaient tomber dans l’oreille d’un sourd. Pour la première fois depuis plus de dix ans, j’ai commencé à douter de ma croyance dans le bouddhisme.

Alors que j’étais en train de pétitionner partout sans succès et que ma vision de la vie était sur le point de s’effondrer totalement, j’ai vu une lueur d’espoir dans les ténèbres. Aucun des médias nationaux n’a osé parler de cette affaire ; ils sont tous des porte-parole des médias d’État. Mais par chance, j’ai contacté un journaliste de Epoch Times et j’ai été interviewé.

De manière inattendue, le premier média à s’exprimer en faveur des victimes du désastre financier a été fondé par des pratiquants de Falun Dafa. J’ai donc appris à contourner le pare-feu Internet du PCC et j’ai commencé à comprendre la vérité sur le Falun Dafa. J’ai appris la vérité sur l’Appel pacifique du 25 avril et j’ai découvert que les auto-immolations de Tiananmen avaient été mises en scène par le PCC.

J’ai réalisé que je vivais dans un pays gouverné par des démons. Il s’avère que le PCC a non seulement causé la ruine de dizaines de millions de sinistrés financiers, mais qu’il a également provoqué la mort non naturelle de 80 millions de Chinois depuis sa création.

J’ai également appris l’existence de la « pierre aux caractères » dans le Guizhou. Les anciennes prophéties chinoises telles que le « Tui Bei Tu » ont prédit depuis longtemps l’effondrement et la disparition du PCC. Les fleurs d’Udumbara, mentionnées dans les écritures bouddhistes, fleurissent désormais dans le monde entier. C’est le signe de l’apparition d’un grand être éveillé dans le monde, qui répand le Fa. Je me suis donc agenouillé devant la statue de Bouddha à la maison et j’ai prié à plusieurs reprises le Bouddha et les bodhisattvas, espérant recevoir des signes auspicieux.

En 2019, j’ai rencontré un pratiquant de Falun Dafa sur une plateforme de médias sociaux à l’étranger. Avec son aide, j’ai commencé à lire le Zhuan Falun. Cependant, j’ai eu du mal à me défaire du bouddhisme auquel j’ai cru pendant seize ans, et je n’étais pas déterminé à pratiquer le Falun Dafa.

Cette opportunité m’a également permis d’entrer en contact avec davantage de pratiquants de Falun Dafa. J’ai découvert que ces pratiquants avaient tous un grand cœur. Pour m’aider à mieux étudier le Fa, ils se sont mis en danger en m’envoyant des livres physiques ; comme je vivais dans une extrême pauvreté et que mon accès à Internet était sur le point d’être coupé, ils ont même payé ma facture de téléphone.

Ce qui m’a encore plus ému, c’est que des pratiquants que je n’avais jamais rencontrés, sachant que je m’occupais de ma mère âgée et que j’avais des difficultés financières, m’ont envoyé 5000 yuans pour m’aider à traverser cette période difficile. Au cours des seize années que j’ai passées dans la communauté laïque bouddhiste, personne n’avait été aussi désireux de m’aider. Le bouddhisme met également l’accent sur la bonté, mais la bonté des pratiquants de Falun Dafa est authentiquement pratiquée. J’ai réalisé qu’ils étaient les véritables pratiquants dans ce monde corrompu.

L’aide désintéressée des pratiquants à plusieurs reprises m’a finalement incité à commencer à pratiquer le Falun Dafa.

Après avoir vécu ce désastre financier, j’ai pensé que j’étais destiné à rester célibataire toute ma vie. Quelle fille, dans cette société, accepterait une personne sans maison, sans voiture, sans économies ? De manière inattendue, j’ai rencontré ma femme actuelle parmi les pratiquants. Elle est grande et belle, et possède sa propre entreprise.

Le Falun Dafa m’a donné une belle compagne au grand cœur. Nous nous sommes mariés début 2022. Depuis lors, nous nous aidons mutuellement sur le chemin de la cultivation, progressant diligemment ensemble et nous engageant à assister le Maître dans la rectification de Fa.

Histoires de centres de détention

Trois mois après notre mariage, alors que nous revenions de distribuer des dépliants clarifiant la vérité, ma femme et moi avons été arrêtés par des policiers locaux. Je leur ai dit la vérité sans crainte. Je leur ai parlé de moi et des dizaines de millions de victimes de catastrophes financières qui, croyant à la propagande du gouvernement, ont investi dans des plateformes de prêts P2P pour finalement tout perdre, sans pouvoir demander de l’aide nulle part. J’ai dit que seuls les médias dirigés par les pratiquants de Falun Dafa avaient rapporté la vérité. Enfin, j’ai dit fermement : « À part le Falun Dafa, je ne sais pas à qui d’autre je peux faire confiance. »

Lors d’un examen médical à l’hôpital, j’ai découvert que l’agent de police chargé de me garder était mongol. Je lui ai alors parlé de « l’éducation bilingue » imposée par le PCC, qui vise à détruire la langue et la culture mongoles. Il a commencé à éviter le sujet en raison de sa nature sensible. Plus tard, cet agent de police a déclaré : « Les gens devraient lire davantage l’histoire ; c’est très bénéfique. » Je savais qu’il comprenait la nature destructrice du PCC. Je lui ai donc dit : « Si vous comprenez, c’est que je ne suis pas venu en vain. » Cette nuit-là, il m’a menotté à une cage, comme le veut le règlement, tout en disant tranquillement : « Je n’ai pas le choix. » Je savais qu’il acceptait la vérité.

Sur le chemin du centre de détention, j’ai dit aux six ou sept policiers présents dans la voiture que la police politique de l’ancienne Allemagne de l’Est avait perdu son emploi après la chute du mur de Berlin. Je leur ai suggéré de se laisser une porte de sortie et de quitter le PCC et ses organisations affiliées. Tous les policiers présents dans la voiture ont écouté en silence, et je savais qu’ils avaient assimilé l’information. Ils étaient également très insécures lorsqu’ils persécutaient de bonnes personnes qui croient en Authenticité- Bienveillance-Tolérance.

J’ai été emmené au centre de détention à minuit. J’y suis resté plus d’un an.

Droit et digne

Le troisième jour après mon entrée au centre de détention, un sans-abri a été placé dans la cellule voisine de la mienne. Quelqu’un avait volé la batterie d’un vélo électrique et avait demandé à l’homme de la revendre. Il a été le seul à se faire prendre et ne cessait de répéter qu’il était innocent. Ici, tout le monde devait se relayer aux tâches, mais il refusait de le faire et jurait tous les jours.

Un jour, le capitaine a juré dans le walkie-talkie, et cet homme a pensé que cela lui était destiné, alors il a crié en retour au capitaine. Quelques instants plus tard, quatre ou cinq policiers sont entrés de manière agressive. On a entendu la porte de sa cellule s’ouvrir, puis une série de coups de poing et de pied intensifs, entrecoupés du bruit de coups de ceinture. Le corps du sans-abri a été frappé à plusieurs reprises contre la porte en fer, produisant un « clang clang » continu qui pouvait être entendu dans tout le bloc cellulaire. Pendant qu’il était battu, il n’a cessé de maudire le PCC.

J’ai soudain pensé : « Le Maître m’éclaire ! Même un sans-abri peut résister à l’intimidation du PCC. Je suis ici pour clarifier la vérité de Dafa et sauver les êtres. Je suis innocent et je suis un pratiquant. Je devrais abandonner l’attachement à la vie et la mort. Pourquoi devrais-je craindre d’être battu ?

Il y avait un homme nommé Yu dans ma cellule. Il avait une cinquantaine d’années et avait été emprisonné pendant près de trente ans. C’était la quatrième fois qu’il était incarcéré. Il parlait de ses exploits passés dans la société et se comportait comme un tyran en prison.

Un après-midi, Yu est venu se disputer avec moi : « Si tu pratiques encore le Falun Dafa, je te dénoncerai immédiatement au capitaine ! » Sans hésiter, je lui ai répondu bruyamment : « Vas-y, dénonce-moi ! » J’ai pensé : « Si j’ai peur de cette brute de prison et du contrôle de la perversité, ne serais-je pas pire qu’un sans-abri ? Les pratiquants de Falun Dafa sont droits et dignes où qu’ils soient. » De manière inattendue, Yu n’a pas répondu et est allé parler à quelqu’un d’autre, comme s’il ne m’avait pas entendu.

J’ai continué à faire les exercices pendant mon temps libre et Yu ne m’a jamais signalé. À partir de ce moment-là, et jusqu’à ce que je sois libéré après avoir purgé ma peine, aucun détenu ne m’a empêché de faire les exercices.

Échiquier invisible

Après avoir passé trois semaines dans le centre de détention, j’ai eu pour la première fois l’occasion de respirer de l’air frais à l’extérieur. Les gardiens de prison m’ont emmené dans la salle d’interrogatoire qui se trouve dans la zone des bureaux. Pendant la pandémie de COVID-19, tous les interrogatoires étaient menés en ligne.

Le procureur m’a demandé : « Vous avez échoué dans vos investissements personnels. Pourquoi blâmez-vous le Parti communiste ? » J’ai répondu : « Toutes les plateformes P2P ont été obligées de disparaître avant 2020. Si un étang compte des dizaines, voire des centaines de poissons morts, il peut s’agir d’un problème avec les poissons ; mais si tous les poissons meurent, il s’agit d’un problème avec l’eau ! » Le procureur est resté sans voix. Il a demandé : « Vous n’avez jamais vu Maître Li Hongzhi, pourquoi croyez-vous tant en lui ? » J’ai répondu : « Vous ne comprendriez pas ! »

Lorsque j’ai commencé à pratiquer, certains pratiquants m’ont dit : « Vous commencez à peine ; vous faites partie du deuxième groupe de pratiquants, n’est-ce pas ? » Je me suis également positionné comme faisant partie du deuxième groupe. Je pensais que faire partie du premier groupe signifiait dire la vérité sur Dafa et exposer les mensonges du PCC, mais cela aurait inquiété ma mère encore plus, alors je n’ai pas pu m’avancer.

Avant de commencer à pratiquer le Falun Dafa, mon seul passe-temps était de jouer aux échecs. Je jouais parfois pendant deux jours et deux nuits sans dormir. J’ai fait un rêve : quelqu’un m’a emmené voir Maître Li et m’a demandé de jouer aux échecs avec lui. Le Maître a sorti un échiquier, et quand il l’a déplié, j’ai vu que les pièces étaient toutes de formes irrégulières, et qu’il n’y avait pas un seul mot dessus. Comment pouvais-je jouer aux échecs avec des pièces qui n’étaient pas identifiées ? À ce moment-là, je me suis réveillé.

Plus d’un an plus tard, j’étais menotté et je devais faire face au procureur en raison de ma croyance dans le Falun Dafa. Soudain, j’ai compris la signification de ce rêve : le Maître jouait aux échecs de manière invisible avec moi, ce qui symbolisait le fait de me guider dans la cultivation. Je pensais que je ne pouvais pas faire partie du premier groupe de pratiquants à cause de la soi-disant « peur d’inquiéter ma mère », une barrière créée par mes idées préconçues sur la cultivation.

Des larmes ont coulé sur mon visage et j’ai pensé : « Maître, je comprends maintenant ! La vie et la mort de ma mère sont prédestinées ; je n’ai plus peur qu’elle s’inquiète pour moi ! » C’est avec ces pensées que j’ai dit fermement au procureur : « Je ne plaide pas coupable, je ne reconnais pas ma culpabilité et je ne signerai aucune déclaration de renoncement à ma croyance. »

Le capitaine change

Lorsque l’épidémie de COVID-19 a refait surface fin septembre 2022, ma ville a été confinée. La nourriture dans le centre de détention est devenue de plus en plus pauvre, avec seulement de la soupe aux choux et des petits pains à la vapeur tous les jours. En décembre, même les détenus les plus riches n’avaient plus rien à manger.

Zhiwei a été arrêté pour avoir volé des vélos électriques. Il était grand, mais très maigre. C’était la troisième fois qu’il était arrêté et aucun membre de sa famille ne lui envoyait d’argent. Pour ne rien arranger, il a contracté une amygdalite et a eu une forte fièvre. En raison du confinement et de l’extrême rareté des médicaments, personne ne pouvait l’aider. Je me suis porté volontaire pour prendre sa garde, doublant ainsi ma charge de travail (trois heures et quarante minutes par garde).

Le capitaine Liu était le plus sévère des capitaines ; en général, personne n’osait dire qu’il ne se sentait pas bien. Un jour, lors d’une réunion, son ton a été particulièrement sévère : « Certaines personnes, voyant que les médicaments sont rares, font semblant d’être malades, accaparant ainsi de précieuses ressources médicales. Votre conscience a-t-elle été dévorée par les chiens ?! » Sa voix devenait de plus en plus forte et dure au fur et à mesure qu’il parlait.

Ce jour-là, j’ai vu Zhiwei assis là, tremblant de façon incontrôlée, et quand j’ai touché son front, il était brûlant. J’ai immédiatement discuté de la situation avec l’administrateur de la salle, car c’est à lui qu’il incombait de faire un rapport au capitaine. Mais l’administrateur a refusé en disant : « C’est la garde du capitaine Liu. Si tu n’as pas peur d’être puni, vas-y et signale la situation. » J’ai vu Zhiwei trembler de plus en plus violemment. J’ai pensé : « Quand il s’agit d’une question de vie ou de mort, et que vous n’aidez pas les autres pour vous protéger, comment pouvez-vous être un vrai disciple de Dafa ? » J’ai donc crié avec détermination : « Au rapport ! » Le capitaine Liu est venu prendre la température de Zhiwei, qui était de 39,5 degrés. Le capitaine Liu l’a immédiatement laissé se reposer (il avait besoin d’une permission spéciale pour dormir avant l’heure habituelle de 21 h) et lui a donné des médicaments (qui étaient très rares dans le centre de détention à l’époque). Il a également dit à Zhiwei de se rendre à la clinique le lendemain.

J’en ai profité pour faire une demande audacieuse : « Capitaine Liu, je voudrais acheter une boîte de nouilles instantanées pour Zhiwei, c’est possible ? » Il a secoué la tête : « Il n’y en a pas. Tout l’escadron est sorti. » Son attitude calme a grandement surpris tout le monde.

Après le départ du capitaine Liu, Zhiwei m’a chuchoté : « Regarde-toi, tu n’as pas d’argent, pas de relations et personne ne t’écoute. Pourquoi m’aides-tu ? Tu dois apprendre à te protéger. » J’ai répondu : « Je t’aide non pas parce que j’ai de l’argent ou des relations, mais parce que mon Maître nous enseigne à être de bonnes personnes où que nous soyons. Je crois en Authenticité- Bienveillance-Tolérance. » Plusieurs personnes dans la cellule m’ont lancé des regards approbateurs.

Le lendemain, le capitaine Liu a emmené Zhiwei à la clinique. À son retour, le moral de Zhiwei était nettement meilleur. Il a dit : « Aujourd’hui, le capitaine Liu m’a posé des questions sur la personne qui voulait m’acheter des nouilles instantanées hier. Il m’a également demandé pourquoi tu étais détenu. Il a gloussé quand je lui ai dit que tu avais été arrêté parce que tu pratiques le Falun Dafa. » Son sourire reflétait son changement d’attitude à l’égard du Falun Dafa.

Je n’oublierai jamais

Bing a 70 ans et a été victime d’un accident vasculaire cérébral, si bien qu’un côté de son corps est partiellement paralysé. Ses deux filles ont honte de leur père. Bing a été détenu pendant près d’un an et, à l’exception de son neveu qui est venu déposer 300 yuans pour lui, personne ne s’est soucié de lui.

La couchette de Bing était la plus malodorante de toute la cellule. Il ne se lavait jamais parce qu’il ne pouvait pas le faire lui-même, et personne ne l’aidait. Depuis mon arrivée, je l’aide à se laver, à laver ses vêtements, à couper ses ongles et à faire son lit tous les jours.

Un soir, il a eu la diarrhée et n’a pas pu se rendre à temps aux toilettes, si bien qu’il a souillé son pantalon. Tout le monde, sauf moi, l’a grondé, l’exhortant à se laver rapidement. Mais il n’avait pratiquement plus qu’une main et ne pouvait pas se laver. Voyant cela, je l’ai aidé. J’ai entendu des gens derrière moi commenter : « Seul le Falun Dafa l’aiderait. Qui d’autre s’occuperait de quelqu’un comme le vieux Bing ? »

Depuis lors, 62 détenus de la cellule ont quitté le PCC et ses organisations affiliées, exprimant leur reconnaissance et leur soutien au Falun Dafa. Je suis sincèrement heureux pour ces êtres qui ont compris la vérité sur le Falun Dafa.

Le vieux Bing n’avait rien acheté depuis plus d’un an, mais il a acheté deux paquets de sucre roux. Il a essayé de m’en donner un. J’ai refusé et lui ai dit qu’en tant que pratiquant de Falun Dafa, nous aidions les autres sans rien attendre en retour. Mais il a insisté. Sa voix s’est étranglée lorsqu’il a dit : « S’il te plaît, accepte-le ; je pleurerai si tu ne le prends pas... »

Une fois, alors que je me baignais, le vieux Bing s’est approché et, bien qu’il soit partiellement paralysé, il a voulu m’aider à me frotter le dos. Je lui ai dit que je ne l’aidais pas pour une quelconque récompense, mais simplement pour qu’il se souvienne que le Falun Dafa est bon et qu’Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. Les larmes aux yeux, il a dit : « Sois assuré que je n’oublierai jamais ! »

Dans l’environnement difficile du centre de détention, tout le monde est préoccupé et n’a pas l’énergie nécessaire pour aider les autres. Seuls les pratiquants de Falun Dafa cultivant Authenticité-Bienveillance-Tolérance peuvent aider les autres de manière désintéressée dans des situations difficiles, sans rien demander en retour. Je suis reconnaissant envers Maître Li, le fondateur du Falun Dafa, de m’avoir appris à être une meilleure personne, plus qu’une bonne personne. À ce moment-là, j’ai dit silencieusement au Maître dans mon cœur : « Maître, je ne vous ai pas déshonoré. »

Conclusion

Il s’agit de mes expériences en matière de cultivation. Faute de place, je ne peux citer que quelques incidents. En tant que pratiquant qui a commencé à pratiquer le Falun Dafa plus tard dans sa vie, je comprends profondément qu’il me reste un long chemin à parcourir. Mes expériences ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan par rapport aux innombrables pratiquants de Falun Dafa dans le monde.

Le Maître a dit :

« Dans l’histoire, aucun de ceux qui persécutent la croyance droite n’a jamais connu le succès. » (« La contrainte ne peut changer le cœur de l’homme », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

Ce n’est que lorsque je suis devenu un pratiquant de Falun Dafa que j’ai compris pourquoi le PCC n’avait pas réussi, après avoir utilisé toutes ses forces, à réprimer un groupe de civils non armés pendant plus de vingt ans.

Des millions de pratiquants de Falun Dafa risquent d’être arrêtés et emprisonnés, mais continuent d’aider les gens à comprendre la vérité et à atteindre le salut grâce au Falun Dafa. J’espère que tous ceux qui sont encore trompés par les mensonges du PCC se réveilleront et se souviendront que « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » et qu’ils quitteront le PCC et ses organisations affiliées pour avoir un avenir meilleur.

(Soumission sélectionnée pour célébrer la Journée mondiale du Falun Dafa sur Minghui.org)

Traduit de l’anglais