(Minghui.org) Une habitante de Tianjin âgée de 66 ans a été transférée à la prison pour femmes de Tianjin au début du mois d’avril 2024, afin d’y purger une peine pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Cinq policiers, dont Liu Lei du poste de police de Ruijing, Liu Chunming du poste de police de Jiarongli et trois autres du Département de police de Beichen, ont arrêté Mme Wang Lihua à son domicile vers 9 h du matin le 13 février 2020. Ils ont dit qu’elle avait été dénoncée pour avoir diffusé des informations sur le Falun Gong. Ils ont confisqué ses livres sur le Falun Gong, le portrait du fondateur du Falun Gong et son ordinateur.
Mme Wang a été libérée le soir même, mais a été de nouveau arrêtée le 21 avril pour être interrogée. Les policiers sont revenus à deux reprises, le 2 et le 10 juillet, et l’ont emmenée au parquet du district de Beichen pour qu’elle soit interrogée par le procureur.
Mme Wang a été jugée par le tribunal du district de Beichen le 7 mai 2021. Elle a raconté lors de l’audience comment la pratique du Falun Gong l’a aidée à retrouver l’espoir après que son mari et son fils soient décédés à deux ans d’intervalle. Les enseignements du Falun Gong l’ont également aidée à mieux gérer les conflits au sein de sa famille élargie. Ayant bénéficié de tant d’avantages, elle espérait faire connaître à un plus grand nombre de personnes la bonté du Falun Gong et l’illégalité de la persécution imposée aux pratiquants.
Le procureur a accusé Mme Wang de « saper l’application de la loi », ce qui est le prétexte habituel utilisé par les autorités pour emprisonner les pratiquants de Falun Gong. Les éléments de preuve de l’accusation contre elle comprenaient une peinture avec des informations sur le Falun Gong et des billets de banque sur lesquels étaient imprimées des informations sur le Falun Gong (comme un moyen de diffuser des informations compte tenu de la censure stricte qui règne en Chine).
Mme Wang a demandé en quoi le fait d’avoir un tableau chez elle ou de posséder ces billets de banque constituait une violation de la loi ou une entrave à l’application de la loi. Ses deux avocats ont plaidé non coupable en sa faveur. Malgré les interruptions fréquentes du juge, les avocats ont réussi à terminer la lecture de la déclaration de la défense.
En septembre 2023, après deux ans d’attente, le juge a condamné Mme Wang à un an de prison et à une amende de 10 000 yuans. Elle a fait appel auprès de la deuxième cour intermédiaire de Tianjin, qui a décidé de maintenir le verdict initial. Elle a été transférée en prison au début du mois d’avril 2024.
Voir aussi :
Une femme de Tianjin doit être jugée pour sa croyance
Traduit de l’anglais
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