(Minghui.org) Le visage innocent d’un enfant est comme un miroir qui reflète son monde intérieur pur, et les mots de gentillesse d’un enfant sont comme un miroir qui révèle sa sincérité. Cependant, certains enfants en Chine n’ont pas eu la chance de profiter de l’enfance heureuse à laquelle ils avaient droit.

(Suite de la 1re partie)

Lorsque des personnes sont persécutées pour leur croyance, y compris leur croyance en Authenticité-Bienveillance-Tolérance, c’est une ombre pour la société. Cela nous nuit à tous, y compris à nos enfants.

En date de novembre 2023, selon des statistiques incomplètes, au moins 5010 pratiquants de Falun Dafa avaient perdu la vie à cause de la persécution par le Parti communiste chinois (PCC). Le nombre de pratiquants emprisonnés s’élève à plusieurs dizaines de milliers, tandis que le nombre de ceux qui ont été envoyés dans des camps de travaux forcés se chiffre en centaines de milliers. Ces chiffres sont basés sur des informations qui peuvent être confirmées, malgré la censure stricte du PCC et le blocage d’Internet. Toutefois, compte tenu de la difficulté à faire sortir des informations de Chine, la situation réelle pourrait être bien pire et les chiffres bien plus élevés.

Beaucoup de ces pratiquants persécutés ont des enfants, qui ont maintenant perdu leurs proches, que ce soit temporairement ou pour toujours. Ces petits innocents vivent dans l’humiliation, la terreur et la confusion.

Wang Jing, cinq ans, demande : « Pourquoi personne ne joue avec moi ? »

M. Wang Zhihai et son épouse Mme Duan Shiqiong sont des pratiquants de Falun Dafa de Chongqing, et ils ont un fils, Wang Jing. M. Wang a été envoyé au camp de travaux forcés de Xinhua dans la ville de Mianyang, dans la province du Sichuan, en juillet 2001, en raison de sa pratique du Falun Dafa ; Mme Duan a perdu la vie au centre de détention de Chengdu, dans la province du Sichuan, le 17 septembre 2003. Élevé par ses grands-parents, Wang Jing a eu une enfance marquée par l’humiliation, la discrimination et la tristesse.

Zheng Xianchu, une fillette de sept ans de la ville de Changchun, se trouvait dans une situation similaire et n’osait pas mentionner le nom de ses parents.

Zhang Jiarui, dix ans, a dit : « S’il vous plaît, ne me discriminez pas ! »

En 2004, si vous aviez rencontré Zhang Jiarui, dix ans, vous auriez peut-être été attristé par son visage triste et esseulé. Son père, M. Zhang Bin, un pratiquant de Falun Dafa de la ville de Daqing, dans la province du Heilongjiang, a été arrêté une nouvelle fois en décembre 2004 et torturé dans le camp de travaux forcés de Suihua. En parlant de son fils, sa mère, Mme Cheng Qinglan, a dit : « Il y a longtemps qu’il n’a pas eu l’amour de son père. Comme ses camarades de classe et ses professeurs le discriminaient, il était déprimé et n’avait plus confiance en lui. Ses notes ont chuté et sa santé physique et mentale a été affectée. »

Le PCC soumet les enfants à une pression extrême

Une telle pression peut écraser une personne, et c’est encore plus vrai pour un enfant innocent et sans défense. Li Qingqing est une jeune fille de la ville de Jiangjin à Chongqing. Après la mort de sa mère à cause de la persécution, elle a été continuellement ridiculisée par ses camarades de classe. Elle n’en pouvait plus et, désespérée, elle a avalé 100 millilitres de pesticide.

Wan Ruyi : « J’ai peur de ces mauvaises personnes ! »

L’une des politiques de persécution du PCC envers le Falun Dafa est la destruction physique. Plus ces politiques sont intenses et terrifiantes, plus ces enfants sont effrayés. M. Wan Liji était agent de police dans la ville de Nanchang, dans la province du Jiangxi. Lorsqu’il est décédé le 9 février 2004, victime de longues tortures physiques et mentales, il n’avait que 34 ans. Sa femme a été contrainte de devenir vendeuse ambulante pour gagner sa vie. Leur fille de quatre ans, Wan Ruyi, murmurait souvent toute seule : « Je dois appeler mon père. » Même lorsqu’elle se promène dans le parc, elle avait parfois l'impression d'être suivie par des agents du PCC.

Liu Xiang : « J’ai peur de l’orphelinat ! »

Liu Xiang, un garçon de onze ans de la ville de Shenzhen, dans la province du Guangdong, a dit que ce qu’il craignait le plus était d’être envoyé dans un orphelinat. Ses parents étaient des enseignants à l’école secondaire de Nantou, à Shenzhen. Sa mère, Mme Wang Xiaodong, est morte des suites de la torture au centre de détention de Nanshan en juillet 2003. Son père, M. Liu Xifeng, a été condamné à dix ans de prison en décembre 2003 et envoyé à la prison de Sihui. Liu Xiang n’a pas eu d’autre choix que de vivre à l’orphelinat de Shenzhen, dans un état de peur constante. S’il s’était enfui, il aurait été poursuivi par la police.

Liu Xiaotian est originaire de la ville de Yongzhou, dans la province du Hunan. Lorsqu’il a appris que les policiers qui avaient persécuté son père venaient le chercher, le garçon s’est sauvé de l’école le 23 novembre 2001. Il s’est caché dans l’entrepôt d’un voisin. Mais deux ou trois jours plus tard, sept policiers sont venus harceler son voisin. Xiaotian n’a eu d’autre choix que d’aller chez son oncle. Quelques mois plus tard, la police l’a retrouvé. Son oncle a demandé à un ami de l’aider et le garçon est resté dans un autre entrepôt à Shenzhen pendant plus d’un an. Son oncle a emprunté une grosse somme d’argent et a demandé à quelqu’un d’emmener Xiaotian au Danemark. Ce n’est que lorsqu’il a obtenu le statut de réfugié que Xiaotian a appris que sa mère avait aussi perdu la vie à cause de la persécution.

Sun Mingyuan : « Aidez-moi à sauver mes parents ! »

Sun Mingyuan est un garçon de la ville de Dehui, dans la province du Jilin. Son père, M. Sun Qian, a été condamné à onze ans de prison parce qu’il pratiquait le Falun Dafa. Sa mère, Mme Ma Chunli, a été envoyée au centre de détention de Dehui en décembre 2004, où elle s’est trouvée en danger de mort. Mingyuan a dû vivre avec sa grand-mère. Parce qu’il pensait beaucoup à ses parents, il a écrit un message sur une affiche et s’est placé devant le centre commercial de Dehui en 2005, pendant le Nouvel An chinois, en guise d’appel à l’aide.

Yang Shengwei et sa sœur : « Nous voulons notre mère même si vous nous battez à mort ! »

Yang Shengwei est originaire de la ville de Baishan, dans la province du Jilin. Malgré le fait que la veille, un agent du Département de police du district de Fusong lui ait donné un coup de pied au visage, Shengwei, treize ans, a emmené sa sœur de trois ans et ils se sont rendus au Département de police pour demander la libération de leur mère. La mère de Shengwei s’appelle Yang Zhonghong. Elle a été arrêtée le 19 septembre 2006 pour avoir parlé du Falun Dafa à des gens. Pendant sa détention, elle a été attachée à une chaise de fer, torturée et menacée.

Liu Qian, douze ans, vivait dans le district de Xiong, dans la province du Hebei. On lui a diagnostiqué une leucémie aiguë le 15 novembre 2003. Il n’y avait pas de remède et on a dit à ses parents de préparer ses funérailles. Ses parents l’ont aidée à apprendre le Falun Dafa. En l’espace de sept jours, cette jeune fille alitée s’est complètement rétablie. Un examen médical a montré qu’elle allait très bien.

Deux mois après la rentrée scolaire, sous la pression des autorités supérieures, le directeur de l’école a menacé d’expulser Qian de l’école si elle ne signait pas une déclaration de renoncement à sa croyance. En raison de l’énorme stress mental et de la dépression qui s’en est suivie, Liu Qian est décédée cinq jours plus tard. Elle ne pouvait tout simplement pas comprendre : pourquoi le directeur de l’école n’a-t-il pas considéré la vie d’une élève ? Pourquoi le PCC réprimait-il le Falun Dafa ?

Liu Mohan : « Pourquoi ? »

Il y a tant d’histoires similaires. Liu Mohan, un élève de CM 2 du district de Nong’an, dans la province du Jilin, a demandé : « Pourquoi les autorités ont-elles torturé et tué mon père Liu Chengjun ? Il n’a rien fait d’autre qu’expliquer les faits concernant la persécution. »

Xu Shuai : « Pourquoi ne puis-je pas pratiquer le Falun Dafa ? »

Xu Shuai, de la province du Jilin, a commencé à pratiquer le Falun Dafa à l’âge de six ans. Il se pose de nombreuses questions : « Pourquoi les autorités ont-elles tué mon père ? Pourquoi les autorités ont-elles tué mon grand-père ? Pourquoi ne puis-je pas pratiquer le Falun Dafa ? »

Certains de ces enfants n’ont que deux ans, d’autres sont adolescents. En raison de la persécution cruelle du PCC, ils ont tous énormément souffert, bien au-delà de ce qu’une personne de leur jeune âge devrait supporter. Le PCC leur a volé l’enfance heureuse qu’ils auraient dû avoir, les forçant à vivre dans la peur et l’obscurité.

(à suivre)

Traduit de l’anglais