(Minghui.org) Le site web Minghui a récemment confirmé qu’une coiffeuse pékinoise âgée d’une soixantaine d’années avait été condamnée à deux ans pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Li Xiaofeng a été arrêtée le 14 mai 2023, trois ans après avoir purgé une peine antérieure de trois ans et demi, également pour sa pratique du Falun Gong. Un voisin a déclaré avoir vu plusieurs policiers lui parler dans la cour ce jour-là. Un autre voisin a vu des fonctionnaires locaux lui rendre visite avant sa dernière arrestation.
Le mari de Mme Li est décédé en 2021, alors qu’elle était encore en détention. Leur fils célibataire, qui vivait avec eux, est introuvable. On ignore s’il a également été arrêté.
D’autres détails de l’arrestation, de l’inculpation, du procès et de la condamnation de Mme Li doivent encore faire l’objet d’une enquête.
Ce n’est pas la première fois que Mme Li est prise pour cible en raison de sa croyance. Elle a déjà été condamnée à deux reprises à des travaux forcés, pour un total de quatre ans et dix mois, et à une peine d’emprisonnement de trois ans et demi.
Condamnée à un an et demi de travaux forcés en 2001, peine prolongée de dix mois par la suite
Mme Li a été arrêtée une première fois en juillet 2000 et détenue pendant deux semaines dans un centre de lavage de cerveau à l’intérieur du camp de travail de Tuanhe. Elle a été de nouveau arrêtée en février 2001 et condamnée à un an et demi de travaux forcés. Sa peine a ensuite été prolongée de dix mois. Elle a purgé sa peine dans trois établissements, à savoir le centre de détention du district de Pinggu, le camp de travail de Xin’an et le camp de travail pour femmes du district de Daxing. Elle a été torturée dans chaque établissement.
Les gardiennes du centre de détention fouettaient la tête de Mme Li à répétition lorsqu’elle refusait de répondre aux questions lors des interrogatoires. Une gardienne l’a frappée à la tête avec un manche à balai.
Pendant près d’un an, les gardiennes du camp de travail de Xin’an ont forcé Mme Li à s’asseoir sur un petit tabouret pendant des heures chaque jour. Elles la frappaient au visage jusqu’à ce qu’elles soient épuisées.
Reconstitution de torture : assise sur un petit tabouret
Lorsque Mme Li n’était pas assise sur le petit tabouret, elle était soumise à d’autres formes d’abus, notamment à une torture appelée « piloter un avion » (voir l’image ci-dessous). Elle devait rester en position « avion » pendant de longues heures et a fini par développer un œdème dans les jambes. Une fois, la gardienne Cheng Cui’e a demandé à sept toxicomanes de la battre sauvagement dans les toilettes vers 22 heures. Elles lui ont aussi arraché de grosses poignées de cheveux.
Reconstitution de torture : « piloter un avion »
Les gardiennes ont également ordonné à Mme Li d’effectuer des travaux pénibles sans rémunération, notamment d’emballer des baguettes jetables. Après son transfert au camp de travail pour femmes du district de Daxing, son « travail » consistait à trier des feuilles de légumes, à emballer des haricots mungos et à plier des boîtes en carton.
Deux ans et demi de travaux forcés en 2006
Mme Li a été de nouveau arrêtée en mars 2006 et emmenée au centre de détention du district de Pinggu. La police lui a confisqué ses livres de Falun Gong et son imprimante. Ils lui ont ensuite imposé deux ans et demi de travaux forcés. Elle a d’abord été transférée au camp de travail de Xin’an avant d’être transférée au camp de travail pour femmes du district de Daxing.
Les gardiennes du camp de travail pour femmes du district de Daxing ont forcé Mme Li à s’asseoir sur un petit tabouret pendant 22 heures par jour au cours de ses deux années de détention. Elle devait rester assise et le moindre mouvement entraînait des insultes et des coups de la part des toxicomanes chargées de la surveiller. Ses fesses se sont infectées en conséquence.
Condamnée à trois ans et demi de prison après son arrestation en 2016
Le 18 novembre 2016, Mme Li a parlé du Falun Gong à un client de son salon de coiffure, qui a appelé la police. Plus de dix agents de la Division de la sécurité intérieure du district de Pinggu et du poste de police de la ville de Nandulehe ont fait irruption et l’ont arrêtée. Ils l’ont également agressée verbalement devant ses clients. Ils ont perquisitionné son salon et son domicile et ont confisqué ses livres de Falun Gong et d’autres objets de valeur. Son mari a été menacé d’arrestation lorsqu’il a tenté d’empêcher la police de l’emmener.
Le parquet du district de Pinggu a inculpé Mme Li le 21 décembre 2016 et le tribunal du district de Pinggu a examiné son cas le 14 mars 2017, sans en informer sa famille. Le 9 mai 2017, elle a été condamnée à une peine de trois ans et demi et à une amende de 7000 yuans (966,15 $ US). Son appel a été rejeté par le troisième tribunal intermédiaire de Pékin le 14 juin 2017, et elle a été transférée du centre de détention du district de Pinggu à la prison pour femmes de Pékin le 6 juillet de la même année. Sa pension a été suspendue pendant son incarcération.
Mme Li a été libérée en mai 2020, avant d’être arrêtée le 14 mai 2023 et condamnée à deux ans de prison.
Voir aussi :
Pendant leur peine de prison injuste, les pensions des pratiquants de Falun Gong ont été suspendues
(Un article connexe est disponible dans la version anglaise.)
Traduit de l’anglais
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