(Minghui.org) J’ai 66 ans et j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997. J’étais un enfant pendant la Révolution culturelle. Quel genre de personne étais-je ? Je ne cédais à personne. Si les gens m’intimidaient, je les frappais si fort qu’ils devaient être hospitalisés. Je fumais, je buvais et je me battais. Je profitais aussi des autres et je volais sur mon lieu de travail.

Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, j’ai eu l’impression de renaître. J’ai fait de bonnes actions, je n’ai plus volé sur mon lieu de travail et je ne me suis plus battu pour avancer. J’avais auparavant intimidé un collègue, et il a décidé de se venger en m’humiliant devant les autres. Alors que j’avais envie de riposter, je me suis soudain souvenu du Fa du Maître :

« Le Ren est le point crucial pour élever le Xinxing. Le Ren avec au cœur la colère et la haine, avec au cœur le sentiment de l’injustice, avec des larmes retenues, c’est le Ren des gens ordinaires avec l’attachement à leurs craintes, n’éprouver aucune colère et aucune haine, n’avoir aucun sentiment d’injustice c’est le Ren du pratiquant. » (« Ce qu’est le Ren ») Points essentiels pour avancer avec diligence)

Je me suis contrôlé et je ne me suis pas mis en colère, mais il m’a piétiné le pied et m’a dit d’un ton provocateur : « Peux-tu le supporter ? » J’ai compris qu’il ne suffisait pas d’endurer, je devais m’excuser auprès de lui. J’ai donc dit sincèrement : « J’ai eu tort. Je suis désolé de la façon dont je t’ai traité. » Il a souri, m’a tapoté légèrement sur l’épaule et a dit : « Le Falun Dafa est vraiment puissant, il t’a changé. Je ne le croirais pas si je ne l’avais pas vu moi-même. »

Clarifier la vérité partout

Les routes étaient verglacées après une tempête de neige et il y avait peu de voitures. Deux pratiquants et moi-même étions à une centaine de kilomètres de chez nous. Nous roulions sur ma moto sur les routes glissantes. À mi-chemin, le moteur de la moto s’est arrêté. J’ai fait quelques réparations simples et nous avons continué à rouler. Nous sommes arrivés à bon port. J’ai apporté la moto dans un garage pour la faire réparer. Le mécanicien m’a dit : « Le moteur a éclaté. Vous avez de la chance de ne pas être allé trop loin, sinon cela aurait été dangereux. » J’ai répondu : « J’ai fait une centaine de kilomètres. » Il m’a dit : « C’est incroyable. »

De nombreux pratiquants viennent me demander de l’aide. Une pratiquante d’une zone rurale était détenue illégalement depuis quinze jours. Son mari était en colère et ne voulait pas aller la chercher. Alors, dans la neige épaisse, deux pratiquants et moi sommes allés à la campagne à des dizaines de kilomètres de là pour lui parler. En raison de la persécution, il était soumis à une forte pression. Il était tellement en colère qu’il a refusé notre cadeau. Nous n’avons pas été découragés par ses émotions et l’avons patiemment persuadé : votre femme est une bonne personne et elle est persécutée. Si vous n’allez pas la chercher, la police continuera à la persécuter. Nous paierons le transport, à condition que vous alliez la chercher. Nous vous aiderons. Notre gentillesse l’a touché et il a accepté d’y aller.

En raison de la neige abondante, de nombreuses voitures étaient arrêtées sur le bord de la route. Un pratiquant a dit : « Les voitures sont arrêtées sur le côté de la route, pouvons-nous y aller en tricycle ? » J’ai répondu fermement : « C’est possible ! » À un moment donné, il y avait un mètre de neige, mais j’ai senti les roues quitter le sol et le tricycle a glissé comme un bateau. Nous sommes rentrés à la maison sans encombre. Nous avons profondément ressenti la bénédiction du Maître. Le lendemain, nous avons ramené la pratiquante chez elle avec son mari. Son mari a également changé d’avis sur les pratiquants.

Avec l’avancement de la rectification de Fa, la plupart des pratiquants de ma région sortent de plus en plus pour clarifier la vérité sur le Falun Dafa. Mon tricycle ne pouvait pas transporter autant de personnes, alors j’ai acheté un véhicule à quatre roues pour aller dans les villes et les faubourgs afin de distribuer des documents sur Dafa. Nous n’avons ni peur ni hésitation, qu’il fasse froid ou chaud, que nous soyons insultés et faussement accusés, ou que nous risquions d’être arrêtés par la police. Nous distribuons des documents clarifiant la vérité non seulement la nuit, mais aussi parfois pendant la journée, parfois en personne, non seulement au niveau local, mais aussi dans d’autres villes et provinces.

Aider les autres est une occasion de se cultiver

Les pratiquants de notre région forment un tout en termes de coopération, et prennent l’initiative de s’entraider. Certains étudient le Fa ensemble et émettent la pensée droite pour aider les pratiquants en difficulté. Une fois, alors que Jing saignait abondamment du nez, je suis allé chez elle avec plusieurs pratiquants pour émettre la pensée droite. Son mari a bloqué la porte et n’a pas voulu nous laisser entrer. Nous lui avons dit que Jing irait bien avec la protection du Maître. Comme Jing refusait d’aller à l’hôpital, son mari nous a laissés entrer. Nous avons étudié le Fa ensemble et émis la pensée droite. Trois jours plus tard, le nez de Jing ne saignait plus. Son mari a dit sincèrement : « Falun Dafa est vraiment bon. »

Une autre pratiquante, Ying, présentait des symptômes de diabète. Son mari et sa fille ne lui permettaient pas de manger des fruits, de la viande ou d’autres aliments. Elle ne pouvait manger que deux petites tranches de maïs à chaque repas et devait faire 10 000 pas par jour. Ying n’en pouvait plus et a quitté la maison. Sa famille l’a cherchée partout.

Sa fille m’a appelé et m’a dit : « Ma mère est chez vous ? S’il lui arrive quelque chose, j’appellerai la police pour régler mes comptes avec vous. » Je lui ai répondu : « Ne t’inquiète pas, ta mère va s’en sortir. » Mais j’étais encore un peu inquiet à l’idée qu’elle appelle la police, car j’avais été persécuté à de nombreuses reprises. Mais j’ai réalisé que ma peur était une conception humaine. Ce n’est qu’en se corrigeant soi-même que l’on peut aider les autres.

Nous avons étudié le Fa avec Ying, et nous avons annulé la fausse apparence de maladie. Trois jours plus tard, nous l’avons ramenée chez elle et avons dit à sa fille : « Ta mère va bien. »

Nous pensions que sa famille serait heureuse, mais non seulement sa fille ne nous a pas remerciés, mais elle a refusé de nous regarder. Je me suis senti un peu en colère. J’ai regardé à l’intérieur. Ma réaction n’était-elle pas un attachement au fait d’être récompensé et remercié ? L’élévation de Ying n’est-elle pas due au Maître ? Qu’avais-je fait ? Comment pouvais-je chercher à m’attribuer des mérites ? J’ai mémorisé le poème « Apaise le cœur et regarde un peu » dans Hong Yin III, « Sans rien demander en retour ni rien rechercher ». Pourquoi ne pouvais-je pas me souvenir du Fa ? Suivre le Fa est la véritable cultivation.

Lorsque le mari d’une pratiquante a été hospitalisé dans la capitale provinciale, un autre pratiquant et moi-même sommes allés le voir. Il était très ému et a dit que même ses parents et amis ne lui avaient pas rendu visite. Il a changé d’avis sur nous.

Nous avons appris que Wang, un pratiquant d’un district voisin, était malade. Lorsque nous sommes arrivés, nous avons constaté que son teint était sombre, comme s’il souffrait d’une hépatite. Nous avons parlé à sa famille et l’avons invité à rester avec nous pour changer d’environnement.

Sa famille a accepté. J’ai emmené Wang chez moi. Il a apporté ses propres ustensiles et mangeait seul. Lorsque je lui ai demandé pourquoi, il m’a répondu : « J’ai peur de te contaminer. » J’ai souri et j’ai dit : « Je suis un pratiquant. Je suis résistant aux virus, et ton état n’a rien à voir avec moi. »

J’ai mangé avec lui. Nous avons mémorisé le Fa, pratiqué les exercices et étudié le Fa. Nous ne l’avons pas traité comme un patient. Dans l’environnement de cultivation, son état d’esprit s’est amélioré et son teint est passé de sombre à rose. Ses yeux sont également passés du jaune au blanc. Avant son arrivée, il lui était difficile de faire quelques pas, mais à présent, il montait facilement au quatrième étage. Dix jours plus tard, Wang est rentré chez lui en voiture. Sa famille était heureuse et surprise de voir à quel point son état s’était amélioré.

Jia, un pratiquant de l’extérieur de la ville, a été victime d’une attaque cérébrale à la suite de la persécution et a eu besoin d’aide. Les pratiquants locaux nous ont parlé de sa situation. Les autres pratiquants et moi-même avons acheté de la nourriture et sommes allés chez lui. Il avait été torturé lors de sa détention illégale et ne pouvait plus s’occuper de lui-même. Son frère ne vivait pas dans la région. La famille dépendait des maigres revenus de son père. Les deux vieux parents travaillaient très dur et sont devenus peu à peu hostiles à Dafa. Ils ne lui permettaient pas de lire le Fa ou de faire les exercices, et les pratiquants locaux n’étaient pas autorisés à lui rendre visite. Les parents ont même menacé d’appeler la police lorsqu’ils allaient chez eux.

Que faire dans cette situation ? Nous avons décidé d’emmener Jia hors de la maison de ses parents afin qu’il puisse étudier le Fa, pratiquer les exercices et renforcer sa pensée droite. C’était aussi un test pour moi : que devais-je faire si la famille de Jia refusait et appelait la police ? Il ne peut pas rester avec des pratiquantes. Je suis un homme, il devait donc venir chez moi.

« La compassion peut faire fondre Ciel et Terre en printemps. Les pensées droites peuvent sauver les gens de ce monde » (« La Loi rectifie l’Univers » Hong Yin II)

Le Maître nous a appris à avoir de la compassion. Nous sommes donc allés chez lui. J’ai vu que Jia était maigre, qu’il avait l’air confus et qu’il ne pouvait pas parler. Il était à moitié paralysé et devait être nourri par sa mère. Nous avions déjà été emprisonnés ensemble dans un camp de travail. Lorsqu’il m’a reconnu, il était très excité. Ses yeux demandaient de l’aide, mais il ne pouvait pas émettre un son. Il a fait signe à sa mère que nous nous connaissions et que nous avions une bonne relation. Sa mère a baissé sa garde.

J’ai dit à sa mère : « Vous ne pouvez pas l’aider. Je vais l’emmener chez moi pendant quelques jours pour que vous puissiez vous reposer. » Au début, sa mère n’était pas d’accord, disant que c’était trop difficile, mais elle a fini par accepter. Sa mère nous a dit qu’il ne pouvait pas manger de poisson, de viande ou de légumes et qu’elle lui donnait du pain trempé dans l’eau.

Une fois arrivés chez moi, les pratiquants lui ont préparé de délicieux repas, ont réduit le poisson et la viande en purée et l’ont nourri. Il ne mangeait qu’un bol de riz chez lui, mais a pris deux bols chez moi. Nous avons lu le Fa, fait les exercices et émis la pensée droite. Au bout de trois jours, il était capable de manger tout seul. Il était capable de pratiquer les exercices et de méditer.

Son frère aîné m’a appelé et a crié : « Où as-tu emmené mon frère ? Qu’est-ce que tu fais ? » Je ne me suis pas fâché, mais j’ai dit gentiment : « L’état de votre frère s’est déjà amélioré et il est de bonne humeur. Vos parents ont travaillé dur pour s’occuper de lui. Je voulais leur donner un peu de répit. »

Il a ensuite demandé une conversation vidéo pour qu’il puisse voir l’état de son frère. J’ai ouvert la vidéo pour qu’il voie son frère manger tout seul. Le pratiquant a salué son frère avec joie. Voyant que son frère était capable de manger seul, le frère aîné a été surpris et a immédiatement changé d’attitude.

Le septième jour, le père de Jia a appelé pour dire que son fils manquait à sa mère et il nous demandait de le ramener à la maison. Je l’ai ramené chez lui le lendemain matin. Les pratiquants ont préparé de la nourriture et lui ont acheté de nouveaux vêtements. Lorsque ses parents ont vu Jia monter tout seul au troisième étage et qu’il avait pris du poids, ils se sont joyeusement exclamés : « Merci beaucoup ! Son propre frère ne s’occuperait pas de lui. Vous êtes si bons ! » Les pratiquants ont profité de cette occasion pour leur dire la vérité sur Dafa. Ils l’ont acceptée et ont aussi accepté que leur fils étudie le Fa et pratique les exercices.

Merci, Maître compatissant, de m’avoir redonné goût à la vie ! Je me concentrerai à éliminer mes attachements et à maintenir ma pensée droite !

(Article sélectionné pour célébrer la Journée mondiale du Falun Dafa sur Minghui.org)

Traduit de l’anglais