(Minghui.org) Une habitante de 66 ans de la ville de Jinzhou, dans la province du Liaoning, est inculpée alors qu’elle est détenue dans un hôpital pour sa croyance dans le Falun Goung, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.

Le 13 avril 2024, Mme Xu Qingyan a été arrêtée par des agents du Département de la police de la ville de Jinzhou et de la branche de la police de Taihe. Ils l’ont emmenée au centre de détention pour femmes de la ville de Jinzhou. Après avoir appris qu’elle souffrait déjà de tumeurs abdominales, les gardiens l’ont transférée au troisième hôpital affilié à l’école de médecine de Jinzhou le 30 avril. Elle y est toujours détenue.

Mme Xu a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention (date exacte inconnue) et a été soumise à une alimentation forcée quotidienne à l’hôpital. Elle est aujourd’hui émaciée, incontinente et paralysée. L’infirmière en chef qui s’occupait d’elle l’a averti qu’il ne lui restait plus beaucoup de jours à vivre.

Au lieu de la relâcher, la police a tenté de la faire opérer afin de pouvoir la détenir plus longtemps. Sa famille a refusé de signer le formulaire de consentement à l’opération. La police a alors engagé une aide pour s’occuper d’elle à l’hôpital. Entre-temps, ils ont soumis son affaire au parquet de la ville de Linghai. Linghai est sous l’administration de Jinzhou.

Mme Xu avant le début de la persécution en 1999

Condamnée précédemment à une peine d’emprisonnement de trois ans et demi et à trois ans de travaux forcés

Mme Xu a souffert de vertiges, de tensions musculaires lombaires, de graves crampes menstruelles et de tumeurs de la thyroïde dans sa jeunesse, mais tous ses symptômes ont disparu après qu’elle a commencé à pratiquer le Falun Gong le 12 février 1997. Après le début de la persécution, deux ans plus tard, elle a été arrêtée à plusieurs reprises pour avoir défendu sa croyance, ce qui lui a valu une peine d’emprisonnement de trois ans et demi et une peine de travaux forcés de trois ans.

Après son arrestation en octobre 1999, Mme Xu a été condamnée à trois ans et demi de prison et a fini de purger sa peine en mai 2003. Le 4 février 2004 , elle a été de nouveau arrêtée et condamnée à trois ans de travaux forcés deux semaines plus tard.

Les gardiens du camp de travail de Masanjia, aujourd’hui disparu, ont soumis Mme Xu à diverses formes de torture. Son état de santé s’est rapidement dégradé. Lors d’un examen médical effectué le 20 avril 2005, on a découvert qu’elle avait cinq grosses tumeurs dans l’utérus, deux mesurant 12 cm de diamètre et trois 6 cm. On lui a diagnostiqué un cancer de l’utérus en phase terminale, ainsi qu’une anémie myocardique. Quatre jours plus tard, elle a commencé à présenter d’autres symptômes, notamment un essoufflement, une langue proéminente et l’incapacité de bouger la tête. Elle a ensuite été libérée le 26 avril 2005.

Le 24 février 2009, Mme Xu a été de nouveau arrêtée. Elle a ensuite été examinée à l’hôpital de la police et deux grosses tumeurs de 19,9 cm de diamètre ont été découvertes dans son abdomen. Son intestin avait changé de forme et sa vessie avait été repoussée à cause de la pression exercée par les tumeurs.

Le centre de détention a d’abord refusé de l’admettre, mais a cédé sous la pression de la police. Deux semaines plus tard, Mme Xu s’est plainte à une compagne de cellule que son cœur avait été poussé à bout. Elle a alors été transportée dans un bureau, où elle s’est rapidement évanouie.

Les gardiens l’ont emmenée d’urgence à l’hôpital. Cet après-midi-là, elle a cessé de respirer à trois reprises. Elle était complètement défigurée. Sa sœur a alors été informée qu’elle devait venir la chercher.

Peu après son retour à la maison, Mme Xu a décidé de se cacher pour éviter d’être à nouveau placée en détention.

(Des articles connexes sont disponibles dans la version anglaise.)

Traduit de l’anglais