(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Dafa ont organisé un rassemblement devant l’ambassade de Chine à Ottawa pour demander au Parti communiste chinois (PCC) de mettre fin à la persécution, qui dure depuis vingt-cinq ans. Ils ont également demandé la libération de tous les pratiquants emprisonnés, notamment ceux qui ont de la famille au Canada.

Les pratiquants de Falun Dafa ont organisé un rassemblement devant l’ambassade de Chine à Ottawa le 15 juillet 2024, exhortant le PCC à mettre fin à la persécution.

Jack MacLaren, ancien député provincial de l’Assemblée législative de l’Ontario, a assisté au rassemblement et a prononcé un discours, exprimant son soutien et son respect pour les pratiquants de Falun Gong.

Jack MacLaren, ancien député provincial de l’Assemblée législative de l’Ontario, et son épouse ont exprimé leur soutien et leur admiration pour les pratiquants de Falun Dafa.

Jack MacLaren, ancien député provincial, a pris la parole lors du rassemblement le 15 juillet 2024.

« Nous sommes ici pour nous souvenir que les personnes qui sont membres du Falun Gong ont souffert de la terrible oppression du PCC », a déclaré M. MacLaren. « Le Parti communiste chinois est une entité maléfique qui persécute des personnes innocentes pour leur droit à pratiquer leur croyance, leur foi et leur méthode de méditation. Vous êtes des personnes pacifiques et vous êtes des atouts pour tout pays où vous choisissez de vivre. Au Canada, nous le savons et nous vous remercions d’être ici.

« Nous vous admirons pour votre persévérance et votre tolérance à l’égard de ces personnes malveillantes qui vous arrêtent, vous emprisonnent et torturent votre peuple. La terrible pratique des prélèvements d’organes humains a été imposée au Falun Gong, c’est un crime odieux. »

Lors d’une interview ultérieure, M. MacLaren a déclaré : « À [tous les pratiquants de Falun Gong dans le monde], je dirais de continuer à travailler. Gardez la foi. »

Le 25 juin 2024, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté un projet de loi sur la protection du Falun Gong (Falun Gong Protection Act, H.R.4132). Cette loi exige que les États-Unis imposent des sanctions à ceux qui, en Chine, participent et aident le PCC à pratiquer les prélèvements forcés d’organes. Les sanctions comprennent le gel des biens aux États-Unis, l’interdiction d’entrée, le refus de visa et l’imposition d’une amende maximale d’un million de dollars américains et d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à vingt ans. À l’heure actuelle, le projet de loi doit encore être adopté par le Sénat et signé par le président avant d’être adopté.

« Il est toujours bon d’entendre parler d’un gouvernement ou d’une loi qui condamne le gouvernement communiste chinois pour ses actions malveillantes », a déclaré M. MacLaren. « Et il est merveilleux de voir le gouvernement américain prendre des mesures pour faire avancer le dossier à la Chambre des représentants. Nous devrions faire la même chose ici au Canada.

Mettre fin à l’ingérence du PCC

La persécution du Falun Gong par le PCC s’étend depuis longtemps jusqu’au Canada. Le citoyen canadien Sun Qian et les parents de onze autres citoyens canadiens sont toujours détenus illégalement en Chine parce qu’ils pratiquent le Falun Gong. Il y a plusieurs mois, un rapport détaillé de 130 pages a révélé les mesures d’intimidation et de surveillance prises par le PCC au Canada, notamment la menace de membres de la famille en Chine, l’annulation ou le non-renouvellement de passeport, l’attaque de sites web et de courriels et l’émission de menaces de mort ou de menaces à la bombe.

M. MacLaren a déclaré que le projet de loi C-70, la Loi relative à la lutte contre l’ingérence étrangère, récemment adoptée par le Canada, est un bon moyen de prévenir l’ingérence du PCC.

« Nous devons simplement nous assurer qu’elle ait plus de mordant, de pouvoir et d’autorité. Mais nous devons faire tout ce qu’il faut pour mettre un terme à l’ingérence étrangère, en particulier à celle du Parti communiste chinois. Ce sont les pires délinquants de tous », a-t-il déclaré.

Témoignage d’un pratiquant sur la persécution du PCC

Le pratiquant Wang Yang, ingénieur principal dans une société multinationale de logiciels, a raconté comment il s’est précipité au bureau des pétitions du Conseil d’État chinois le 22 juillet 1999 pour réclamer la fin de la persécution. Il a déclaré que cette expérience était encore très présente dans son esprit.

Il se souvient que de nombreux pratiquants de Falun Gong s’étaient rassemblés ce jour-là dans la rue Fuyou à Pékin pour dire au gouvernement : « Nous espérons que le gouvernement pourra entendre notre voix et faire le bon choix. »

Wang Yang a déclaré : « Les pratiquants de Falun Gong étaient très calmes. Puis la police armée nous a pris un par un et nous a jetés dans des bus. Qu’il s’agisse d’une femme enceinte ou d’un enfant, il n’y avait pas d’exception. Nous avons été emmenés dans un stade et détenus pendant une journée. Ensuite, la télévision et les journaux ont commencé à diffuser de la propagande haineuse.

À l’époque, M. Wang ne pratiquait le Falun Gong que depuis un an. Il avait souffert de multiples maladies dans le passé, mais il a recouvré la santé peu de temps après avoir commencé à pratiquer. Cependant, il a été illégalement incarcéré dans un camp de travaux forcés en raison de sa croyance en Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

M. Wang a déclaré que dans le camp de travail, les gardiens torturaient les pratiquants de Falun Gong et leur faisaient subir des lavages de cerveau. « Nous étions rassemblés dans une très petite pièce et assis sur de petits tabourets durs toute la journée. Ils nous ont forcés à regarder ces vidéos calomnieuses à plusieurs reprises, et après les avoir regardées, ils ont essayé de nous forcer à abandonner la pratique.

« De nombreux pratiquants de Falun Gong se sont levés pour mettre fin à la persécution et ils ont été torturés. Mais de nombreuses personnes étaient très déterminées à l’époque. Elles croyaient que le Falun Gong était juste. Malgré la torture ou les lavages de cerveau perpétrés, malgré les pressions exercées, tout le monde restait fermement convaincu. »

En raison des liens de son ancienne unité de travail avec l’armée, M. Wang n’a pas été torturé, mais il a vu d’autres pratiquants l’être. « Ils ont utilisé des matraques électriques, au moins sept ou huit, pour choquer une personne. Des détenus ont été incités à couvrir un homme âgé de 70 ans avec une couverture et à le frapper. Ce type de torture était courant. Certains pratiquants ont entamé des grèves de la faim. Ils étaient nourris de force. Certains pratiquants ont également été torturés à mort. »

Tout au long de la persécution, M. Wang n’a jamais cessé de parler au public de la brutalité du PCC. Vingt-cinq ans plus tard, il est toujours fermement convaincu que la justice finira par triompher.

Traduit de l’anglais