(Minghui.org). J’ai commencé à pratiquer le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, une discipline spirituelle chinoise traditionnelle bénéfique pour l’esprit et le corps, en 1998. Beaucoup de choses extraordinaires me sont arrivées depuis cette date. J’aimerais en partager deux.

Ma chambre était remplie de Falun qui tournoyaient

J’ai perdu ma mère à l’âge de cinq ans. Je ne suis jamais allée à l’école. Au lieu de cela, je travaillais tous les jours avec mon père dans les champs. Nous avions beau travailler dur, ce que nous gagnions suffisait à peine à subvenir aux besoins de la famille. J’ai développé un caractère travailleur, fort et inflexible.

Après mon mariage, chaque fois que j’étais en colère contre mon mari, le conflit et l’hostilité que nous entretenions nous poussaient à ne plus nous adresser la parole, parfois pendant un mois. Je ne m’entendais pas avec ma belle-mère et ma belle-sœur et j’avais toujours l’impression qu’elles me traitaient mal. Chaque nuit, la colère m’empêchait de dormir. Comme je ne savais ni lire ni écrire, je me suis toujours sentie inférieure et j’ai souvent pensé que j’étais traitée injustement. À cette époque, ma santé n’était pas bonne. J’avais souvent les jambes froides.

Un jour, mon mari est rentré très heureux d’un voyage. Il m’a dit qu’il avait enfin trouvé le vrai sens de la vie après avoir lu le Zhuan Falun, le livre principal du Falun Dafa. Il m’a dit : « À partir de maintenant, je vais cultiver le Falun Dafa. » Quand j’ai entendu le mot « cultiver », j’ai pensé aux moines qui abandonnaient leurs familles. J’étais écœurée : « Pourquoi dis-tu n’importe quoi après avoir fait ce voyage ? » Il m’a ignorée et a commencé à méditer. Je l’ai ignoré, je ne voulais même pas le regarder.

Les jours suivants, il était tout le temps en train de lire le livre. Je me suis mise en colère et je lui ai crié : « Tout ce que tu fais, c’est lire ce livre et méditer. » Il est resté silencieux. Je suis devenue encore plus furieuse et j’ai commencé à pleurer. J’ai dit : « Où est ton Maître, je te croirai si je le vois. »

Aussitôt, j’ai senti comme de l’eau froide qui coulait depuis le sommet de ma tête jusqu’à mes orteils, et toute ma colère s’est envolée. J’ai vu dans mon esprit des Falun autour de moi, de toutes sortes de tailles et de couleurs. Je ne pouvais pas croire ce que je voyais et je me suis frotté les yeux. Les Falun m’entouraient, tournant dans le sens des aiguilles d’une montre et dans le sens inverse. En fait, à ce moment-là, je ne savais pas qu’il s’agissait de Falun, mais j’ai pensé qu’ils ressemblaient au pin’s de mon mari. J’ai regardé les Falun et j’ai senti que mon cœur n’avait jamais été aussi paisible. Je ne sais pas combien de temps il leur a fallu pour, petit à petit, disparaître. Je me suis dit : « Maintenant, je crois dans le Maître. »

Mon mari m’a dit alors : « Et si je t’apprenais à faire la méditation ? » J’ai accepté. Aussi incroyable que cela puisse paraître, j’ai pu croiser facilement mes jambes dans la position du lotus. Pendant une demi-heure, j’ai senti que tout mon corps était entouré de paix.

Depuis ce jour, j’écoute les conférences du Maître et je fais les exercices tous les jours. Je suis le principe « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » dans ma vie quotidienne. Sans même y prêter attention, je m’endormais facilement désormais et je n’avais plus froid aux jambes. J’ai appris à regarder à l’intérieur en cas de conflit et mon mari et moi n’avons plus jamais parlé sous le coup de la colère. Je n’ai plus eu l’impression d’être traitée injustement. J’étais toujours heureuse.

Recouvrer la santé

En 2008, j’ai eu mes règles plus fréquemment qu’avant, et à chaque fois, j’avais une quantité anormalement importante de sang menstruel. À ce moment-là, je n’ai eu qu’une seule pensée en tête : c’était une illusion, car les pratiquants ne tombent pas malades, et c’est le Maître qui m’aidait à éliminer mon karma.

À mon travail, tous les jours j’avais une grosse charge de travail, mes jambes étaient faibles et je n’arrivais pas à reprendre mon souffle lorsque je montais les escaliers. Cependant, je n’ai jamais douté du Maître et de Dafa. Cette situation durait depuis plusieurs années et mon entourage essayait de me persuader de faire un bilan de santé. Je me suis souvenue de ce que le Maître avait dit dans la première leçon du Zhuan Falun :

« […] le terme que nous employons n’est d’ailleurs pas “traiter les maladies”, mais “purifier le corps”, purifier le corps de ceux qui cultivent et pratiquent véritablement. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Je les ai remerciés pour leurs conseils, mais j’étais déterminée à ne pas aller à l’hôpital. Un jour, alors que je coupais des légumes, je me suis coupé le doigt, mais, aussi étrange que cela puisse paraître, je n’ai pas saigné, seul un peu de liquide jaune a coulé. J’étais stupéfaite. Je me suis regardée dans le miroir, mes lèvres étaient pâles. J’ai récité sans arrêt l’enseignement du Maître dans mon esprit :

« Ceux qui s’éveillent en transcendant le monde seront révérés
Ceux qui cultivent diligemment avec un cœur sincère atteindront la plénitude parfaite
Face à de grandes tribulations, il faut rester ferme
La volonté d’avancer diligemment ne doit pas être altérée »

(« Ferme », Hong Yin II)

J’étais déterminée dans mon esprit : mon chemin de cultivation est arrangé par le Maître, je lui faisais entièrement confiance. J’ai prié le Maître de m’aider à surmonter cette épreuve.

Ce soir-là, j’avais tellement mal au ventre que je transpirais. Je me suis appuyée sur l’épaule de ma fille sans pouvoir bouger. Comme dans une transe, il m’a semblé voir trois épaisses nattes d’herbe tourner dans mon corps, elles ressemblaient aussi à des fils électriques entremêlés. J’avais encore plus mal au ventre. Soudain, je me suis souvenue de ce que le Maître a dit dans « La grâce entre Maître et disciples » dans Hong Yin II :

« Si les disciples sont emplis de pensées droites
Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel »

(« La grâce entre Maître et disciples », Hong Yin II)

Étonnamment, je n’avais plus mal au ventre et j’ai sombré dans un profond sommeil. Je ne sais pas combien de temps s’est écoulé, mais quand je me suis réveillée, ma fille pleurait d’inquiétude. Je lui ai dit : « N’aie pas peur, je vais bien. Le Maître a éliminé une partie de mon karma. » Comme tous les membres de ma famille pratiquent le Falun Dafa, ils ont compris ma situation et ils étaient heureux pour moi.

Depuis ce jour, mon corps a complètement changé. Mon visage rayonne, mon corps est léger et je suis toujours pleine d’énergie.

Il y a tellement de choses étonnantes qui se sont produites dans ma pratique au cours des années, je n’en ai écrit que deux ici. Il n’y a pas de mots pour exprimer ma gratitude envers le Maître.

Traduit de l’anglais