(Minghui.org) Cette histoire raconte comment des pratiquants en dehors de Chine m’ont secourue à travers la plateforme mondiale de sauvetage.
Un soir de septembre 2016, j’ai entendu frapper à la porte de mon appartement en Chine. Un homme m’a dit que le voisin du dessus avait une fuite d’eau, alors j’ai ouvert la porte. J’ai été surprise de voir que trois policiers en uniforme se tenaient là. J’ai tout de suite compris que les forces anciennes exploitaient mes failles pour me persécuter. Même si je n’en avais pas vraiment envie, je les ai laissés entrer.
Un agent m’a demandé de me rendre au poste pour vérifier certains faits parce que mon mari et moi avions déposé plainte contre l’ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), Jiang Zemin, en utilisant nos vrais nom et adresse. J’ai accepté de les accompagner, mais avant de partir, je suis allée aux toilettes et j’ai alerté mon groupe d’étude du Fa.
On m’a fait entrer dans une pièce du poste de police où trois policiers m’attendaient déjà. Ils ont sorti la lettre que j’avais soumise au Parquet suprême et ont vérifié comment j’avais été persécutée, notamment en étant arrêtée par des agents de la division de la sécurité intérieure et en se voyant confisquer notre ordinateur et notre imprimante.
Ensuite, un policier m’a demandé de signer la déclaration qu’il avait rédigée au cours de la procédure. Je ne voulais pas signer, mais ils m’ont dit : « C’est ce que vous avez dit. Vous devez signer. » Je n’y ai pas beaucoup réfléchi sur le moment, alors j’ai signé.
Ensuite, un autre policier a dit que je serais détenue pendant deux jours. Un jeune policier et un autre de notre poste local m’ont emmenée au centre de détention de Weizigou.
Je leur ai clarifié la vérité et leur ai dit de ne pas participer à la persécution. Le jeune policier qui conduisait la voiture a dit, désarmé : « Je ne voulais pas vous arrêter d’ailleurs. » L’autre policier, s’appelant Yuan, a dit : « Écoutez, votre maison est très proche du poste de police, et nous ne sommes pas allés chez vous depuis des années. »
En chemin, j’ai émis la pensée droite et j’ai ensuite regardé à l’intérieur pour trouver les attachements que j’avais et qui étaient exploités par la perversité. Il pleuvait et le chauffeur s’est perdu alors qu’il connaissait parfaitement le chemin du centre de détention.
Lorsque nous sommes finalement arrivés au centre de détention, les gardes de service grincheux ont jeté un coup d'œil à mon formulaire et m’ont dit que je devais passer un examen de santé. Un médecin de garde a été appelé pour m’examiner. Celui-ci m’a chuchoté à l’oreille, me demandant si j’avais des problèmes de santé. J’ai répondu que j’avais déjà eu un œdème. Il a vérifié mes yeux et m’a dit que j’avais un problème de santé grave et que le centre de détention ne pouvait pas m’admettre.
Les deux policiers qui m’avaient amené se sont disputés avec le gardien de service sans parvenir à résoudre le problème. Finalement, ils ont décidé de m’emmener à l’hôpital pour un check-up.
Il était déjà 3 heures du matin lorsque nous sommes arrivés à l’hôpital. Pendant qu’un policier allait payer l’examen, je continuais à émettre la pensée droite. Une jeune femme médecin est venue me voir. Je lui ai dit que je n’étais pas une criminelle et que je n’étais qu’une pratiquante de Falun Gong. Elle a vérifié mes yeux et a écrit beaucoup de choses sur un formulaire. Puis elle a dit aux deux policiers que j’étais très malade et que je devais être transféré immédiatement dans un grand hôpital.
Ils sont retournés au centre de détention pour récupérer les formulaires, et le gardien de service s’est encore moqué d’eux.
Ils sont retournés au poste de police et l’agent Yuan m’a dit de rentrer chez moi. Il m’a dit : « S’il vous plaît, dites à vos amis (c’est-à-dire les pratiquants de Falun Gong à l’étranger) d’arrêter de m’appeler ; mon téléphone portable est sur le point d’exploser. » Grâce aux efforts des pratiquants à l’étranger, je suis rentrée chez moi saine et sauve. Mon cœur était rempli d’une gratitude infinie envers Maître Li, le fondateur du Falun Gong.
J’ai appris par la suite que des pratiquants en dehors de Chine avaient téléphoné à la police. En conséquence, de nombreuses personnes au bureau du procureur ont entendu la vérité sur le Falun Gong et la persécution. Cette fois, lorsque j’ai été emmenée au centre de détention, le gardien et le médecin de garde n’ont pas apprécié les policiers qui m’avaient escorté, mais ils m’ont traitée avec gentillesse. Manifestement, de plus en plus de gens se réveillaient.
Maintenant que je vis en dehors de la Chine, j’ai rejoint la plateforme mondiale de sauvetage pour passer des appels téléphoniques afin de secourir d’autres pratiquants. Je suis profondément émue par l’importance des appels téléphoniques pour sauver les pratiquants.
En partageant cette expérience, je m’exhorte également à ne pas me relâcher et à sauver davantage de vies et à respecter mon vœu.
Traduit de l’anglais
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