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Les crimes de Cheng Ningning, secrétaire générale adjointe de l’Association anti-secte de Chine, dans la persécution du Falun Gong

28 août 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui

(Minghui.org) À l’occasion du 25e anniversaire de la répression du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC) en juillet 1999, des pratiquants de 44 pays ont récemment soumis une nouvelle liste des responsables à leurs gouvernements respectifs, leur demandant d’interdire aux responsables l’entrée sur leur territoire, ainsi qu’aux membres de leur famille, et de geler leurs avoirs à l’étranger conformément à la loi.

Le nom de Cheng Ningning, secrétaire générale adjointe de l’Association anti-secte de Chine, figure sur cette liste.

Informations sur la responsable de la persécution :

Nom complet de la responsable : Cheng (nom de famille) Ningning (prénom)

Nom chinois : 程宁宁

Sexe : Féminin

Date/année de naissance : Inconnue

Lieu de naissance : Inconnu

Titre ou fonction

Cheng Ningning a été directrice adjointe du Département international de l’Association chinoise pour la science et la technologie, directrice exécutive et secrétaire générale de l’Association chinoise des femmes scientifiques et technologues (rebaptisée Association des femmes scientifiques et technologues de Chine, en 2007). En 2003, Cheng a commencé à travailler pour l’Association anti-secte de Chine, une institution aussi connue sous le nom d’Association de soins de Chine et spécialisée dans la persécution du Falun Gong, ce qu’elle fait encore aujourd’hui.

L’Association anti-secte de Chine a été créée le 13 novembre 2000. Bien qu’elle soit enregistrée en tant qu’organisation non gouvernementale, elle reçoit régulièrement des fonds du gouvernement. Les principales activités de l’organisation consistent à mobiliser les ressources de la communauté scientifique et technologique pour réprimer le Falun Gong. Elle dispose de divisions à tous les niveaux dans différentes provinces, villes et régions autonomes, avec un réseau étendu sur toute la Chine, du sommet à la base.

Depuis sa création, l’organisation a planifié des expositions, des conférences et des stages, et a supervisé la publication de rapports et de périodiques ainsi que la production de films et de programmes télévisés, dans le but de diffuser une propagande discréditant le Falun Gong, tant en Chine qu’à l’étranger. Elle apporte aussi un soutien stratégique à d’autres organisations directement impliquées dans la « transformation » et la torture des pratiquants.

Principaux crimes

1) Organisation, participation et direction de campagnes de propagande visant à discréditer le Falun Gong

À la fin de l’année 2000, l’Association anti-secte de Chine a lancé la campagne de pétition « Un million de signatures » visant le Falun Gong. Elle a distribué 100 rouleaux de parchemin de 100 mètres de long aux gouvernements locaux et a mobilisé le public pour qu’il signe la pétition. Les organisateurs ont affirmé avoir recueilli plus de 1,5 million de signatures au 26 février 2001.

En mars 2001, Cheng et plusieurs autres membres de l’Association anti-secte de Chine ont participé à la Conférence des Nations unies sur les droits de l’homme à Genève et ont montré les rouleaux de signatures qui pesaient plus de 910 kg.

Du 26 novembre au 5 décembre 2003, l’Association chinoise pour la science et la technologie et le Bureau 610 central ont organisé une exposition photographique de dix jours à Pékin pour diffamer le Falun Gong. Cheng était l’un des principaux organisateurs.

Le 12 mai 2011, accompagnée de Ren Bingwen, secrétaire général de l’Association anti-secte du Zhejiang, Cheng a visité l’Université du commerce et de l’industrie du Zhejiang et a fait l’éloge du travail « anti-secte » de l’école.

2) Exportation de la persécution à l’étranger

En 2001, Cheng a collaboré avec les ambassades et consulats du PCC à l’étranger pour exposer des photos calomnieuses du Falun Gong au Canada, à Singapour, en Corée du Sud, aux Pays-Bas et en France.

En mars 2002, Cheng a collaboré avec Li Anping, secrétaire générale adjointe de l’Association anti-secte de Chine, pour soumettre plus de 10 000 lettres prétendument écrites par le grand public au secrétaire général des Nations unies et au Haut-Commissaire aux droits de l’homme à Genève.

Ces lettres tentaient de légitimer la répression du Falun Gong par le PCC et exigeaient que la Commission des droits de l’homme des Nations unies respecte et soutienne la politique de répression du PCC. Ils ont aussi organisé des conférences de presse et publié des rapports pour attaquer publiquement le Falun Gong.

Il a été rapporté par la suite que les lettres soumises aux Nations unies avaient été fabriquées de toutes pièces. Dans un cas, l’Association anti-secte de Pékin a donné l’ordre à l’Association scientifique et technologique du district de Chongwen d’organiser la rédaction des lettres par des personnes ayant abandonné la pratique du Falun Gong ou par des personnes travaillant à la « transformation » des pratiquants.

Du 1er au 3 juillet 2010, Cheng s’est rendue à Fort Lee, New Jersey, aux États-Unis avec Wang Wenzhong, chercheur associé à l’Institut de psychologie de l’Académie chinoise des sciences, et Chen Qingping, professeur au Département de psychologie de l’Université normale du Shaanxi. Tous trois ont participé à la conférence internationale annuelle organisée par l’International Sectarian Studies Association (ICSA), anciennement connue sous le nom d’American Family Foundation (AFF).

Dans leurs présentations, Cheng et d’autres responsables ont décrit comment ils ont utilisé les quatre domaines de la société, le pouvoir politique, les organisations de base et l’influence de la famille pour mener des tactiques de lavage de cerveau à haute pression contre les pratiquants de Falun Gong. Ils ont aussi présenté les résultats de leurs recherches, en suivant les étapes de « soins » « transformation » et « éducation », pour laver le cerveau des pratiquants. Elle a donné des exemples et des photos prises dans le « Centre de soins » du district de Xiaguan de la ville de Nanjing, dans la province du Jiangsu, qui est un centre de lavage de cerveau déguisé.

Dans un article publié par le magazine interne du Centre de soins, en 2010, il est fait état de la visite de Cheng à la conférence et de la manière dont le personnel du Centre de soins l’a aidée à préparer les documents. En fait, Cheng a demandé à participer à la conférence pendant des années, mais ses demandes ont toujours été rejetées. Elle a dû changer ses affiliations et le titre de son article avant que les organisateurs de la conférence ne l’acceptent.

3) Participer aux séances de lavage de cerveau

Cheng s’est personnellement rendue à plusieurs reprises au « Centre de soins » dans le district de Xiaguan pour donner des instructions. Elle a déclaré que le Centre de soins était « une innovation et qu’il apportait une contribution importante en explorant de nouvelles méthodes [de lavage de cerveau] ». Elle a aussi salué le travail de Cheng Dongxiao, le directeur du « Centre de soins » et aussi directeur du Bureau 610 du district de Xiaguan.

Le 10 juin 2014, l’Association anti-secte de Chine et l’Association anti-secte de la province du Jiangsu ont organisé un séminaire intitulé « Renforcer la gouvernance sociale et guider le retour à la société » à l’hôtel Shuangmenlou de Nanjing. La conférence a utilisé le « Centre de soins » comme modèle, en présentant les techniques utilisées au cours des cinq dernières années pour laver le cerveau des pratiquants. L’association a recommandé de promouvoir son expérience auprès d’autres centres de lavage de cerveau dans tout le pays. Cheng a assisté à la réunion et a prononcé un discours. Elle a fait l’éloge du travail du « Centre de soins ».

Le « Centre de soins », qui était auparavant le centre de lavage de cerveau du district de Xiaguan, a été créé au début de l’année 2003. Il a été agrandi et rebaptisé « Centre de soins » en mai 2009. En mars 2013, après la fusion des districts de Xiaguan et de Gulou, le nouveau panneau de porte du « Centre de soins » indiquait « Association de soins du district de Gulou », dirigée par Cheng Dongxiao.

En 2013 et 2014, au moins 35 pratiquants de Falun Gong de Nanjing ont été détenus dans ce centre de lavage de cerveau. Le personnel utilise toute une série de techniques coercitives et intimidantes, y compris des châtiments corporels, pour tenter de forcer les pratiquants à renoncer à leur croyance.

Mme Zhang Benfang, une ancienne infirmière de l’hôpital anticancéreux de la ville de Nanjing, a été arrêtée à plusieurs reprises et détenue dans le centre de lavage de cerveau. Elle a été privée de sommeil, obligée de rester debout pendant de longues heures, n’a pas été autorisée d’utiliser les toilettes et a été violemment battue. Malgré sa santé déclinante, la police a continué à la harceler après sa libération. Elle est finalement décédée en janvier 2013, à l’âge de 55 ans.

Traduit de l’anglais