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Les crimes de Zhong Yibing, directeur adjoint du Bureau de la justice de la province du Hunan, dans la persécution du Falun Dafa

18 septembre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui

(Minghui.org) À l’occasion du 25e anniversaire du début de la persécution du Falun Gong en juillet 1999 par le Parti communiste chinois (PCC), les pratiquants de 44 pays ont récemment soumis une nouvelle liste des responsables de la persécution à leurs gouvernements respectifs, demandant de leur interdire l’entrée sur leur territoire, ainsi qu’aux membres de leur famille, et de geler leurs avoirs à l’étranger conformément à la loi.

Le nom de Zhong Yibing, directeur adjoint du Bureau de la justice de la province du Hunan, figure parmi les auteurs de ces actes.

'钟艺兵'

Informations sur le responsable de la persécution

Nom complet de l’auteur : Zhong (nom de famille) Yibing (prénom)

Nom chinois : 钟艺兵

Sexe : Masculin

Pays : Chine

Date/année de naissance : Octobre 1965

Lieu de naissance : Ville de Hengyang, province du Hunan, Chine

Titre et fonction

Zhong Yibing est actuellement membre du groupe de direction du Parti et directeur adjoint du Bureau de la justice de la province du Hunan, ainsi que directeur du Bureau de l’administration pénitentiaire de la province du Hunan depuis septembre 2017.

Auparavant, il a été directeur adjoint du Bureau des sciences et technologies du département de l’agriculture et directeur adjoint du département industriel du Bureau de l’administration pénitentiaire de la province du Hunan.

Il a également été directeur adjoint du département des sciences et technologies du Bureau de l’administration pénitentiaire de la province du Hunan, commissaire politique de la prison de Yannan, secrétaire du comité du Parti et directeur de la prison de Yanbei, membre du comité du Parti et directeur adjoint du Bureau de l’administration pénitentiaire de la province du Hunan.

Principaux crimes

Depuis que Zhong est devenu directeur adjoint du Bureau de la justice de la province du Hunan et directeur du Bureau de l’administration pénitentiaire de la province du Hunan en septembre 2017, il a activement mis en œuvre la politique de persécution du PCC contre le Falun Gong, ce qui a entraîné la condamnation d’un grand nombre de pratiquants. Certains pratiquants ont été torturés à mort en prison et d’autres sont décédés peu après leur libération.

Sélection de cas de décès

Cas 1 : Un homme du Hunan meurt alors qu’il purgeait une peine de huit ans de prison

M. Liu Chaoyang habitait la ville de Changde, dans la province du Hunan. Il a été arrêté le 12 mai 2015 et condamné à huit ans de prison en juin 2018. Il a été admis dans le dixième quartier de la prison de Wangling, située dans la ville de Zhuzhou, dans la même province, le 23 octobre 2018. Il est décédé en prison en mars 2021.

Selon d’autres pratiquants incarcérés dans la même prison, le dixième quartier a été utilisé comme un « camp de concentration » où des pratiquants inébranlables ont été torturés au fil des ans. En général, les gardiens ne torturent pas directement les pratiquants, mais incitent les détenus à les persécuter en leur accordant des réductions de peine et d’autres mesures incitatives. Les détenus peuvent à leur gré torturer les pratiquants sans en subir les conséquences. Ils obligent également les pratiquants à assister à des séances de lavage de cerveau, au cours desquelles ils leur ordonnent de maudire le Falun Gong et son fondateur, et de chanter des chansons qui glorifient le régime communiste.

Les gardiens et les détenus organisent souvent des réunions pour partager leurs expériences en matière de persécution et élaborer de nouvelles stratégies visant à contraindre les pratiquants à renoncer au Falun Gong. Ils utilisent des tactiques différentes selon les pratiquants, en fonction de leurs antécédents, de leur situation familiale et d’autres facteurs. Tout en infligeant des blessures aux pratiquants, certains détenus prétendent qu’ils n’avaient pas le choix et qu’ils suivaient les ordres des gardiens. Certains gardiens se sont ensuite soustraits à leur responsabilité en affirmant qu’ils n’avaient jamais levé le petit doigt sur les pratiquants.

Cas 2 : Une femme de 65 ans meurt dix-sept mois après le début de sa peine de prison

Mme Zhang Yaqin a été arrêtée le 30 décembre 2018 en raison de ses conversations sur le Falun Gong avec des gens sur un marché de producteurs. Elle a ensuite été condamnée à trois ans de prison. Elle a été admise à la prison pour femmes de la province du Hunan le 13 août 2019 et détenue dans la division de haute sécurité. Elle a été soumise à un lavage de cerveau intensif visant à la contraindre à renoncer au Falun Gong. Sa famille n’a pas été autorisée à lui rendre visite pendant cette période. Elle a développé une hypertension artérielle et s’est émaciée à la suite de la torture qu’elle a subie. Elle est décédée en prison le 12 décembre 2020, à l’âge de 65 ans.

Depuis 2017, toutes les pratiquantes de Falun Gong nouvellement acceptées à la prison doivent passer les deux premiers mois dans la division de haute sécurité et être soumises à un lavage de cerveau et à une coercition visant à les forcer à abandonner le Falun Gong.

Elles sont contraintes de rester debout pendant de longues heures chaque jour et n’ont pas le droit d’aller aux toilettes. Lorsqu’elles finissent par se soulager dans leur pantalon, les gardiennes ne les autorisent qu’à laver rapidement leur pantalon, mais pas leur corps. Elles obligent également les pratiquantes à porter le pantalon souillé, même en hiver. Au bout d’un certain temps, le bas de leur corps s’infecte et suppure.

Un jour, une gardienne a incité une détenue à torturer les pratiquantes de Falun Gong de la manière suivante : « Nous les laisserons manger, mais pas utiliser les toilettes. »

Cas 3 : Un homme gravement malade se voit refuser une libération conditionnelle pour raisons médicales et meurt plusieurs mois après son incarcération

M. Wang Yuelai, de la ville de Yueyang, province du Hunan, était dans un état critique après trois mois de détention à la prison de Wangling. Malgré les demandes répétées de sa famille pour une libération conditionnelle pour raisons médicales, les autorités ont refusé de le libérer et ont ordonné aux gardiens et aux détenus de le surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Son état a continué à se détériorer jusqu’à ce que les médecins émettent un troisième avis d’état critique. Il est décédé en prison le 31 août 2018. Il avait 56 ans.

M. Wang a été arrêté le 24 janvier 2018, alors qu’il lisait des livres sur le Falun Gong avec d’autres pratiquants. Le tribunal de la ville de Yueyang l’a condamné le 10 avril à une peine de trois ans de prison et à une amende de 5000 yuans. Il a été emmené à la prison de la ville de Jin, dans la province du Hunan, le 14 mai, puis transféré à la prison de Wangling un mois plus tard, où il est décédé.

Cas 4 : Devenue invalide après dix ans d’emprisonnement, une femme du Hunan meurt deux ans après sa libération

Mme Xiao Meijun, habitant la ville de Hengyang, dans la province du Hunan, est décédée le 2 mars 2020, après avoir subi des années de persécution, dont l’incarcération en raison de sa foi dans le Falun Gong. Elle avait 72 ans.

Mme Xiao, retraitée du transport alimentaire, a purgé deux peines d’emprisonnement pour un total de dix ans. À la prison pour femmes de la province du Hunan, les gardiennes ont incité les détenues à la battre et à l’agresser verbalement. Elles ne l’autorisaient pas à parler aux autres et la forçaient souvent à rester debout ou assise pendant de longues périodes sans bouger. Parfois, on lui refusait l’accès aux toilettes et elle devait faire ses besoins dans son pantalon.

Les gardiennes ont ensuite ordonné aux détenues d’injecter des substances inconnues à Mme Xiao. Elle est tombée dans le coma et a été réanimée à l’hôpital.

Après des années de persécution, Mme Xiao est devenue invalide et incapable de marcher seule. Ses mains tremblaient involontairement. La plupart de ses dents sont tombées pendant les gavages.

Mme Xiao ne s’est jamais rétablie après avoir été libérée le 18 mai 2018. Elle est décédée le 2 mars 2020.

Cas 5 : Un septuagénaire du Hunan meurt un an après sa libération de prison

Lorsque M. Tan Huidong a été libéré en 2019 après avoir purgé quatre ans de prison pour sa pratique du Falun Gong, cet habitant du canton de Li, dans la province du Hunan, était incontinent, incapable de se tenir debout, de s’asseoir ou de parler. Quelques semaines plus tard, la famille de M. Tan a découvert que sa langue était atrophiée. Ils ont également découvert des cicatrices de piqûres d’aiguille à l’arrière de sa tête. Bien que M. Tan n’ait pas été en mesure de leur dire ce qui lui était arrivé dans la prison, sa famille soupçonne qu’on lui a injecté des substances toxiques. Il est décédé un an plus tard, au début du mois d’octobre 2020. Il avait 76 ans.

M. Tan a été arrêté en 2013, après qu’un chef de police l’a repéré en train de distribuer des documents d’information sur le Falun Gong. Il a ensuite été condamné à une peine de trois ans et demi d’emprisonnement, mais n’a été transféré à la prison de Wangling qu’en 2016 en raison de son état de santé.

Parce que M. Tan refusait de renoncer au Falun Gong, il était contraint de rester assis ou debout pendant seize heures par jour. Les gardiens l’ont constamment battu et agressé verbalement. Il a également été placé en isolement et dans une cellule orientée vers l’ouest, fortement exposée au soleil et dépourvue d’air conditionné. Bien qu’il ait développé de graves problèmes de santé en raison de la torture subie, les autorités ont tout de même prolongé sa peine de six mois.

La torture dans le quartier de haute sécurité de la prison pour femmes du Hunan

Le quartier de haute sécurité de la prison pour femmes de la province du Hunan est spécifiquement utilisé pour détenir les pratiquantes de Falun Gong emprisonnées en raison de leur foi. Chaque cellule est gérée par une détenue nommée par les gardiennes et portant le titre de « responsable de l’étude ». Elles étaient chargées d’exécuter les méthodes spécifiques de torture ordonnées par les gardiennes.

L’une des méthodes de torture les plus couramment utilisées consiste à rester debout pendant de longues heures. Les pratiquantes sont contraintes de rester debout du lever à 6 h 30 jusqu’au coucher à 22 h. Elles doivent garder leur corps immobile et ne sont autorisées à bouger les bras que pour prendre leurs repas ou boire de l’eau.

Au cours des vingt heures suivantes, elles ne peuvent utiliser les toilettes qu’une seule fois, pendant dix minutes seulement, et il leur est interdit de se laver pendant le reste de la journée. Elles doivent également se présenter à la détenue principale et obtenir sa permission avant de pouvoir utiliser les toilettes. En raison de l’accès limité aux toilettes, certaines pratiquantes ont été contraintes de se soulager dans leur pantalon. Certaines évitaient de boire de l’eau ou limitaient leur consommation d’eau. La position debout prolongée provoquait des ecchymoses sur leurs pieds et un gonflement de leurs mains, de leur abdomen et de leurs jambes.

Illustration de torture : rester debout

Si les pratiquantes refusaient de renoncer au Falun Gong, elles n’étaient pas autorisées à prendre de douches, même après leur coupe de cheveux mensuelle obligatoire.

En plus de la torture debout, les pratiquantes sont également injuriées par les détenues et forcées de regarder des vidéos qui calomnient le Falun Gong. La torture physique s’intensifie pour celles qui refusent de renoncer au Falun Gong après les premières séances de torture.

Mme Liu Chunqin, de la ville de Zhuzhou, a été arrêtée le 27 mai 2020 pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes. Elle a été condamnée à quatre ans de prison le 6 novembre 2020 et admise à la prison pour femmes de la province du Hunan le 1er mars 2021. À la division de haute sécurité, elle a reçu des décharges électriques, a été forcée de rester debout pendant de longues heures chaque jour et n’a pas été autorisée à prendre des douches ni même à laver sa vaisselle après chaque repas.

Mme Xiao Yongkang, du district de Huayuan, a été arrêtée le 23 février 2018 et condamnée à quatre ans de prison le 30 octobre 2018. Elle a été transférée à la division de haute sécurité de la prison pour femmes de la province du Hunan le 20 mars 2019. Elle a été horriblement torturée en prison, notamment de longues heures debout, des coups constants, la privation de sommeil et la privation de nourriture. Plusieurs détenues lui ont versé de l’urine sur la tête et lui ont passé une serviette hygiénique souillée sur la bouche. Elle a été torturée jusqu’à sa libération en février 2022.

Mme Guo Yuanhe, une habitante âgée d’environ 70 ans du district de Guidong, a été arrêtée en mars 2020 et condamnée à une peine de quatre ans et six mois en octobre de la même année. Elle a subi toutes sortes de torture, notamment la restriction d’accès aux toilettes, la violence verbale et un lavage de cerveau dans la prison pour femmes de la province du Hunan. Une fois, elle a été torturée au point de s’effondrer mentalement et a été soignée à l’hôpital, où elle a été nourrie de force et a perdu huit dents.

La torture dans la prison de Wangling

La prison de Wangling, dans la province du Hunan, est le principal établissement de la province où les pratiquants masculins de Falun Gong sont emprisonnés. Le « quartier de transformation » a été créé en octobre 2017 pour appliquer différentes méthodes de torture afin de forcer les pratiquants à renoncer à leur foi, le Falun Gong. Certains gardiens ont fièrement proclamé : « Nous sommes très expérimentés dans la “transformation” des pratiquants de Falun Gong. »

Le « quartier de la transformation » se trouve dans le dixième quartier, qui est une zone carcérale de haute sécurité, où des programmes de « transformation » forcée sont utilisés pour tenter d’amener les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leur foi.

Au deuxième étage du bâtiment principal, chaque cellule mesure environ douze mètres carrés et dispose de quatre lits superposés pour huit personnes. La direction du dixième quartier dispose d’un système de surveillance dans lequel chaque pratiquant est surveillé par trois détenus vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans une cellule. Les moindres gestes et paroles des pratiquants sont surveillés. Les détenus saisissent la moindre excuse pour battre, agresser verbalement et tourmenter physiquement les pratiquants. Ils les forcent également à « avouer » leurs crimes.

Avec l’objectif de forcer les pratiquants à abandonner leur croyance, les programmes de « transformation » comprennent des routines de lavage de cerveau ainsi que de la torture physique. Les pratiquants sont forcés de regarder et d’écouter des programmes de propagande, de lire des articles qui diffament le Falun Gong, puis d’écrire leurs rapports de réflexion. Des slogans diffamant le Falun Gong sont affichés partout. Récemment, les pratiquants ont été contraints de crier des slogans insultant le Falun Gong avant chaque repas, sinon personne n’était autorisé à manger. Ils doivent souvent chanter des chansons faisant l’éloge du Parti communiste chinois.

Les pratiquants n’ont aucune liberté personnelle. Ils doivent obtenir la permission pour tout ce qu’ils font. Si les détenus ne les laissent pas aller aux toilettes, ils doivent souiller leur pantalon. Ils sont souvent privés de sommeil. La liberté de pensée n’est pas non plus autorisée. Les pratiquants reçoivent souvent l’ordre de faire part de leurs pensées, et s’ils continuent à dire que le Falun Gong est bon, ils sont torturés sans relâche.

Pour protester contre la persécution, certains pratiquants ont entamé une grève de la faim. Les gardiens ont simplement attendu quelques jours, puis ont emmené les pratiquants à l’hôpital pour leur faire une injection de substance toxique.

« Le grand écart » est l’une des méthodes de torture les plus brutales. Les jambes de la personne sont écartées en ligne droite. C’est très douloureux et les ligaments sont souvent déchirés, entraînant parfois une invalidité permanente. La douleur atroce fait hurler d’agonie le pratiquant. Les gardiens appellent également cette méthode « tuer un cochon ». M. Hu Wenkui, âgé d’une trentaine d’années et originaire de la ville de Changde, est devenu incontinent après avoir été torturé de la sorte et a fini par développer des troubles mentaux.

En plus d’être une chambre de torture, la prison de Wangling est aussi une usine souterraine. Pendant la pandémie de la COVID-19, les détenus ont été forcés de fabriquer des masques, des équipements de protection individuelle et des blouses chirurgicales destinés à être exportés à l’étranger. L’emballage de certains de ces articles était entièrement imprimé en anglais. Si les détenus ne terminaient pas le quota qui leur était assigné pour la journée, ils recevaient des décharges électriques ou étaient brutalisés la nuit. Les gardiens appelaient ces sévices « l’éducation nocturne ».

M. Wei Guimei, septuagénaire, a également subi la torture du « grand écart ». Il a été victime d’une attaque soudaine pendant la torture et a complètement perdu la mémoire. Il est incapable de s’occuper de lui-même, mais il est toujours incarcéré.

M. Liu Chunquan, également septuagénaire, a été battu par des gardiens de manière excessive et contraint de rester debout de 22 h au lendemain matin, ou jusqu’à ce qu’il s’évanouisse. Cependant, les gardiens ont continué à le torturer.

Traduit de l’anglais