(Minghui.org) Cela fait plus d’un an que Mme Liu Qiuling est détenue pour sa pratique du Falun Gong, une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Cette habitante de la communauté agricole de Jiansanjiang, dans la province du Heilongjiang, s’est rendue à Harbin, dans la même province, à la fin du mois d’août 2023, pour déposer sa fille à l’université. Elle a été arrêtée par la police de la province du Shandong et est détenue au secret depuis lors. La raison pour laquelle la police du Shandong est venue l’arrêter dans le Heilongjiang n’est pas claire.

Selon une source interne, Mme Liu a été condamnée à une peine de prison et purge actuellement sa peine à la prison pour femmes de la province du Shandong. Aucun autre détail sur son cas n’est connu, et sa famille n’a reçu aucun document officiel à ce sujet.

Une vie renouvelée après avoir adopté le Falun Gong

En janvier 1999, à l’âge de 23 ans, Mme Liu a lu un livre sur le Falun Gong chez un ami et a trouvé des réponses aux nombreuses questions qu’elle se posait sur le but de la vie. Elle a été ravie de devenir pratiquante et s’est lancée dans un voyage spirituel en suivant le principe « Authenticité-Bienveillance-Tolérance ».

En moins de trois mois, sa peau autrefois rêche est devenue lisse et son teint pâle est devenu rose et lumineux. Sa famille a été stupéfaite de ses changements.

Perdre son emploi à cause de la persécution

Sept mois après que Mme Liu a commencé à pratiquer le Falun Gong, le régime communiste chinois a ordonné une persécution à l’échelle nationale, tentant d’éradiquer la pratique en Chine. Tous les médias d’État ont diffusé de la propagande dénigrant le Falun Gong.

Lorsque Mme Liu s’est rendue à son travail le 1er février 2001, le directeur de l’hôtel où elle travaillait lui a annoncé qu’elle avait été licenciée. Il lui a expliqué qu’après la diffusion à la télévision de l’information concernant les auto-immolations de Tiananmen (un coup monté fabriqué de toutes pièces par le régime communiste pour salir le Falun Gong et inciter le public à la haine contre cette pratique), la police locale était venue à l’hôtel pour enquêter sur la jeune femme. Ne voulant pas s’attirer d’ennuis, l’hôtel avait décidé de la licencier. Mme Liu a demandé si sa sœur pouvait prendre sa place, mais le directeur a refusé en prétextant que sa sœur pratiquait peut-être aussi le Falun Gong et qu’il ne voulait pas être associé à elles.

En 2002, Mme Liu a déménagé dans le district de Yanggu, dans la province du Shandong, où elle a trouvé un emploi de serveuse dans un restaurant.

Arrêtée pour avoir diffusé des informations sur « l’incident de Jiansanjiang »

Le 20 mars 2014, quatre avocats des droits de l’homme qui ont protesté contre la torture des pratiquants du Falun Gong à l’extérieur d’un centre de détention ont été arrêtés et torturés eux-mêmes. Sept pratiquants de Falun Gong qui étaient impliqués dans l’affaire de sauvetage ont également été arrêtés. L’incident a été largement relayé par les médias internationaux. De nombreux avocats et militants des droits de l’homme en Chine se sont également rendus à Jiansanjiang pour demander aux autorités de libérer les avocats et les pratiquants de Falun Gong.

Mme Liu, qui était retournée dans le Heilongjiang et avait ouvert un magasin de fournitures de bureau, a partagé la nouvelle de l’affaire en ligne le 2 avril 2014. Peu de temps après, Xu Dabin et Xie Zhenbo du poste de police de Qianjin l’ont arrêtée ainsi que son mari (on ne sait pas si son mari pratique le Falun Gong). Ses 40 livres de Falun Gong, son téléphone portable et son ordinateur ont été confisqués. Ruan Dong, le chef adjoint de la police, a chargé des agents de l’interroger.

Mme Liu a été de nouveau interrogée par l’agent Wang Qiuli le lendemain matin. Elle a été emmenée au centre de détention de Suibin dans l’après-midi pour y purger une peine de dix jours de détention.

Traduit de l’anglais