(Minghui.org) Les pratiquants de notre région pratiquent le Falun Dafa depuis plus de vingt-cinq ans. Nous étions d’âge moyen lorsque nous avons commencé à pratiquer Dafa et nous avons maintenant entre 60 et 70 ans. Même si nous vieillissons, notre désir de sauver les gens n’a pas diminué. Nous suivons toujours avec constance la voie qui consiste à aider le Maître à rectifier le Fa et à sauver les êtres. J’aimerais partager les expériences des pratiquants locaux qui travaillent les uns avec les autres pour distribuer des documents d’information de Dafa dans les régions éloignées, en guise de témoignage au Maître.

Clarifier les faits dans une région éloignée

Il y a une région montagneuse dans la partie la plus occidentale de notre district, où le transport est difficile et où les villages sont dispersés dans d’étroites vallées. Il n’y avait pas de pratiquants dans cette région, alors afin que davantage de personnes obtiennent des documents de Dafa, le coordinateur de notre région y a envoyé des pratiquants une fois par an.

Lorsque le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Dafa, les pratiquants se déplaçaient à vélo ou à pied pour livrer des documents aux gens le long des routes de montagne et sur les collines. Les routes ne sont en fait que des chemins de terre, et elles sont très difficiles à parcourir. Mais avec la croyance dans le Maître et dans Dafa, les pratiquants ont réussi à aller là-bas pour aider les gens à apprendre la vérité sur Dafa, en prenant de grands risques.

Les pratiquants qui s’étaient rendus dans ces régions ont servi de guides aux autres pratiquants. Le voyage était long, et lorsque nous rentrions chez nous, il était déjà minuit passé. Nous n’étions séparés de cet endroit isolé que par une montagne, mais pour y arriver, nous devions l’escalader. Plus tard, nous y sommes allés en moto la nuit par groupes de deux. L’endroit le plus éloigné était à plus de 96 km aller-retour.

Les routes étaient escarpées et sinueuses, et nous devions éviter les graviers et les rochers qui dévalaient la montagne. Les pratiquants assis à l’arrière de la moto devaient rester immobiles, avec les pieds fermement posés sur le repose-pieds, en tenant fermement le porte-bagages arrière de la moto et en essayant de ne pas gêner le conducteur. Il faisait nuit noire, avec seulement la lumière de la moto devant nous.

Une fois, sur le chemin du retour après avoir distribué des documents, à mi-chemin de la montagne, nous avons vu une lumière au loin. Nous savions qu’il s’agissait d’un groupe de pratiquants qui revenaient eux aussi. Lorsque j’ai vu d’autres pratiquants revenir sains et saufs, j’étais très heureux. Chaque fois que nous traversions la montagne, nous nous séparions et nous nous dirigions vers les villages dont nous étions responsables. De temps en temps, nous regardions en arrière pour voir s’il y avait encore de la lumière au pied de la montagne et si un autre groupe de pratiquants rentrait chez lui.

Nous avons surmonté toutes les difficultés, propageant le Falun Dafa aux habitants de cette région. J’ai été émerveillé par la façon dont Dafa a créé des dizaines de milliers de disciples désintéressés, en particulier plusieurs pratiquantes qui, comme les hommes, ont conduit avec les autres, traversant montagnes et rivières sur le chemin validant le Fa et sauvant les êtres.

Un été, nous avons décidé d’aller dans la montagne pour distribuer des documents. Le soir où nous devions partir, six groupes étaient réunis. Nous avons discuté du fait qu’il allait pleuvoir et de la question de savoir si nous devions y aller ou non. Les pratiquants avaient en général une pensée droite très forte. Sauver les gens est ce que veut le Maître. Une douzaine d’entre nous est parti à l’heure prévue. Il faisait très sombre et le tonnerre grondait. Nous avons émis la pensée droite, tandis que six motos roulaient lentement sur la montagne. Protégés par le Maître pendant que nous roulions, la pluie n’est pas tombée.

Dans certains villages, l’eau descendait des montagnes et remplissait les chemins, mais nous avons marché dans les flaques pour distribuer les documents de maison en maison sans interruption. Afin de garder nos documents au sec, nous les avons tous accrochés aux poignées de porte des maisons. Nous avons également tenu les documents près de nos poitrines pour les protéger de la pluie. Nous avons été chargés par le Maître de permettre aux gens d’avoir l’opportunité d’être sauvés par Dafa.

Travailler avec des pratiquants d’autres régions pour sauver des êtres

Après que le Maître a publié « Pourquoi l’humanité existe-t-elle » et « Pourquoi faut-il apporter le salut aux êtres », nous sommes devenus plus conscients de l’urgence de sauver les gens.

Les êtres sont venus pour le Fa. Dans certaines régions, il était assez facile pour eux d’entendre et d’apprendre la vérité, mais dans les régions où il n’y avait pas de pratiquants, c’était beaucoup plus difficile. Une fois, un coordinateur a mentionné qu’il n’y avait pas de pratiquants dans un certain bourg, et qu’aucun pratiquant n’était allé distribuer des documents depuis quelques années. Après discussion, le coordinateur a décidé de demander à des pratiquants de se rendre sur place pour distribuer des documents.

L’endroit était assez éloigné et nous devions donc réfléchir à beaucoup de choses. Après en avoir discuté avec le coordinateur, celui-ci a demandé à plusieurs pratiquants de se rendre d’abord sur place pour se familiariser avec la région. Après leur retour, le coordinateur a décidé combien d’entre nous étaient nécessaires pour livrer des documents, et a fixé le moment en fonction de la situation générale sur place. Les pratiquants ont beaucoup émis la pensée droite chaque jour. Seize pratiquants de cinq faubourgs ont participé au voyage. Le trajet aller-retour le plus éloigné d’une destination était de plus de 160 km, et le trajet aller-retour le plus proche était d’environ 32 km.

Le processus de distribution des documents est également un processus de cultivation. Comme les pratiquants n’étaient pas familiers avec ces lieux, ils avaient quelques inquiétudes. En particulier ceux qui n’avaient distribué des documents que dans leurs villages locaux. Voyager plus loin était assez difficile et exigeait de s’améliorer sur la base du Fa et d’avoir une forte pensée droite.

Une pratiquante avait quelques réserves. Compte tenu de sa situation familiale et de ses douleurs aux pieds, elle craignait de ne pas pouvoir marcher sur une aussi longue distance. Le village dont elle était responsable s’étendait sur près de 10 km et les agriculteurs étaient dispersés sur les collines et les pentes. Elle avait également un peu peur que de nombreux agriculteurs aient des chiens, et elle craignait leurs aboiements. De plus, lorsqu’elle rentrerait d’un si long voyage, ce serait le matin du jour suivant. C’est pourquoi elle s’inquiétait pour sa famille. Ces attachements l’empêchaient d’aller de l’avant.

Un pratiquant a échangé avec elle en disant : « Puis-je demander si ces pensées sont les tiennes ? La mission des pratiquants n’est-elle pas de sauver des êtres, d’être sauvés et d’aider le Maître à rectifier le Fa ? Nous n’agissons qu’en délivrant la vérité aux gens. Tu n’as pas à t’inquiéter de quoi que ce soit, car tout est entre les mains du Maître. »

Puis elle a pensé : « Le Maître m’a donné une telle opportunité de sauver les êtres, comment pourrais-je ne pas bien faire ? » Elle a étudié le Fa de manière intensive, a essayé d’améliorer sa compréhension du point de vue du Fa et a changé ses conceptions. Peu à peu, son état d’esprit s’est stabilisé et elle a décidé de participer au projet.

Sentir la puissance d’être un seul corps

Lorsque le moment est venu de distribuer les documents, nous avons conseillé aux pratiquants d’émettre collectivement la pensée droite à la maison pour renforcer ceux qui allaient les distribuer. Seize pratiquants ont été répartis en trois groupes, et chaque moto formait une équipe de deux personnes. Chacun d’entre nous disposait de 100 exemplaires de documents. Trois pratiquants étaient chargés de couvrir un village assez important. Un groupe de pratiquants disposait de 300 exemplaires de documents et de nombreuses notes autocollantes clarifiant la vérité. Comme ils devaient les porter à la main, c’était très difficile.

Nous devions donner aux gens de chaque foyer une occasion d’être sauvés, sans qu’aucun d’entre eux ne soit oublié. Les pratiquants ont tous essayé d’apporter des exemplaires supplémentaires, même s’ils savaient qu’ils auraient sûrement des surplus. C’était mieux que d’être à court et de ne pas donner aux gens une chance d’apprendre la vérité.

Le puissant champ créé par la distribution collective de documents a démantelé et maîtrisé toute interférence. Sous un tel champ de droiture, tout attachement a disparu. Il ne restait plus que nos esprits purs pour sauver les gens. Même les pratiquants qui avaient mal aux pieds auparavant ont cessé de ressentir la douleur. La pratiquante qui avait peur des chiens qui aboyaient a également abandonné sa peur. Les chiens ont cessé d’aboyer lorsqu’ils l’ont vue, certainement subjugués par ses pensées pures et justes.

Les pratiquants qui conduisaient ont également dû endurer beaucoup de difficultés. Ils ont dû aller chercher chacun des pratiquants de l’équipe et les emmener dans les villages qui leur avaient été assignés. Chaque village comporte plusieurs voies et bifurcations. Afin de minimiser les déplacements à pied, les chauffeurs emmenaient un groupe à un endroit et reprenaient la route pour emmener le deuxième groupe à un autre endroit. Après les avoir laissés, ils revenaient chercher le premier groupe et l’emmenaient à un autre endroit. Ils ont fait plusieurs allers-retours en une seule nuit.

La distance entre les lieux est de plusieurs dizaines de kilomètres. Nous n’avons pas cessé de marcher, avec les chauffeurs qui nous suivaient de près. Nous avons très bien travaillé ensemble. Tout est pour la rectification de Fa et le salut des êtres.

Conclusion

Quant aux pratiquants qui ont participé à ce projet pour la toute première fois, ils sont passés de l’inquiétude et la préoccupation à chérir l’opportunité de travailler bien les uns avec les autres et de sauver les êtres. Il s’agit d’un processus qui consiste à se cultiver et à s’élever.

Compagnons de cultivation, agissons tous pour sauver les êtres. Dans la dernière étape de notre parcours de cultivation, suivons de près le Maître dans le processus de la rectification de Fa et faisons bien les trois choses.

Pour que les gens apprennent la vérité et soient sauvés, tout ce que nous faisons en vaut la peine. Nous sommes les êtres les plus heureux et les plus gratifiés. Lorsque la rectification de Fa sera terminée, les êtres seront sauvés et nous atteindrons la plénitude parfaite. Nous embarquerons sur le bateau doré du Fa du Maître, nous serons baignés dans la lumière compatissante de Bouddha du Maître, et nous jouirons de sa grâce divine pour toujours !

Traduit de l’anglais