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J’aide le Maître à réveiller les gens : mes premières expériences

29 septembre 2024 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Je suis une femme qui pratique le Falun Dafa depuis plus de vingt ans. Je n’ai pu atteindre ce niveau que sous la protection du Maître et avec l’aide d’autres pratiquants. En regardant en arrière sur le chemin de la cultivation, je voudrais décrire certaines de mes premières expériences en aidant le Maître à sauver des gens.

Distribution de documents de clarification de la vérité pour la première fois

Un matin d’hiver, une pratiquante de mon village a apporté une grande boîte en carton chez moi. Elle m’a dit : « J’ai trouvé ceci devant ma porte quand je me suis réveillée ce matin. C’est une boîte de documents de clarification de la vérité. J’avais tellement peur que les gens la voient et me dénoncent, que je te l’ai apportée quand il n’y avait personne. »

J’ai rougi et je me suis sentie coupable. La boîte de documents m’avait été donnée par un autre pratiquant. Je n’avais pas osé sortir pour les distribuer parce que j’avais été mordue par un chien. J’avais demandé à mon mari de la laisser discrètement le soir à la porte d’un autre pratiquant.

Je ne lui ai pas expliqué ce qui s’était passé et je lui ai dit : « Laisse-la ici ! Tout ira bien. » Après son départ, j’ai regardé la boîte et j’ai pensé que je ne pouvais pas la laisser ainsi. Même si c’est difficile, je dois suivre le chemin arrangé par le Maître.

J’ai trouvé plusieurs pratiquants dans mon village et je leur ai dit que, par peur, j’avais secrètement placé la boîte de documents à la porte de la pratiquante. J’ai admis mon erreur et nous avons pris des dispositions pour distribuer le matériel le soir même.

Vers 20 heures, plusieurs pratiquants ont pris leur part de brochures et se sont rendus à pied dans un village situé à environ huit kilomètres. Nous avons convenu que chacun d’entre nous distribuerait les brochures le long de deux rues, en partant par une rue et en revenant par l’autre. Ensuite, nous rentrerions ensemble à la maison.

J’ai emprunté la première et la deuxième rue du village. Tout en marchant, j’ai récité la formule pour émettre la pensée droite. Je suis arrivée à une maison à deux étages inachevée, où les portes et les fenêtres n’avaient pas encore été installées.

La grande porte qui s’ouvrait était sombre et effrayante. Je n’ai pas osé aller plus loin et j’ai pris la rue suivante. Cependant, j’ai découvert que les pratiquants avaient déjà laissé des brochures sur les portes de toutes les maisons. J’étais contrariée et j’ai commencé à me plaindre : « Pourquoi n’ont-ils pas respecté l’entente, pourquoi ont-ils distribué des documents dans la rue qui m’avait été assignée ? » J’ai dû trouver une autre rue pour distribuer les brochures.

Des problèmes sont ensuite apparus à cause de mon attachement au ressentiment et à la peur. Un chien est sorti d’une porte et m’a aboyé dessus. J’ai murmuré au chien : « Va-t’en. » Mais il ne s’est pas éloigné et ses aboiements ont attiré d’autres chiens. Ils m’ont entourée et ont aboyé sans arrêt. Certains ont même essayé de me mordre.

J’ai rapidement crié : « Maître, aidez-moi, s’il vous plaît. J’ai eu tort. Je ne devrais pas en vouloir aux pratiquants. Je ne devrais pas avoir autant d’attachements lorsque je distribue des documents. » Voyant les chiens aboyer, j’ai paniqué et je ne savais pas quoi faire. Les pratiquants ont entendu les aboiements et se sont précipités. Tout le monde, sauf moi, avait fini de distribuer les documents.

Heureusement, aucun habitant n’est sorti bien que les chiens aient aboyé sauvagement. Merci, Maître, de nous avoir protégés. Sur le chemin du retour, des larmes de gratitude et de culpabilité ont coulé sur mon visage.

Imprimer des documents d’information

De nombreux pratiquants de Dafa ont été arrêtés illégalement et de nombreux sites de production de documents ont été détruits par la police dans cette région. Je n’avais plus accès aux nouveaux articles du Maître et à l’Hebdomadaire Minghui, et il n’y avait plus de documents de clarification de la vérité disponible. Un pratiquant est venu me demander si j’oserais mettre en place un site de production de documents. J’étais un peu effrayée, mais pensant que j’étais une pratiquante de Dafa et que je devais assumer cette responsabilité, j’ai courageusement accepté. Avec l’aide des pratiquants, mon site de production de documents a été créé.

Les ordinateurs de l’époque étaient grands et encombrants, ce qui n’était pas pratique à utiliser. Pour que ma belle-mère, mon beau-frère et ma belle-sœur, qui habitaient chez moi, n’en sachent rien, j’emballais l’ordinateur et l’imprimante dans deux cartons et je les mettais dans les toilettes extérieures pendant la journée. Le soir, quand ils étaient tous allés se coucher, je remettais l’ordinateur et l’imprimante en place et je commençais à imprimer des documents.

En raison des mauvaises conditions à la maison, en hiver, nous ne chauffions que la pièce où vivaient ma belle-mère , mon beau-frère et ma belle-sœur. Il n’y avait pratiquement pas de chauffage dans ma chambre et je ne dormais qu’avec une couverture électrique. C’était la saison la plus froide dans le nord-est de la Chine, mais je pouvais supporter ces difficultés.

Lorsque les pratiquants apportaient une copie d’un Jingwen du Maître, je le tapais mot à mot sur l’ordinateur. Comme je ne savais pas comment taper les signes de ponctuation, je laissais les espaces vides et les remplissais au stylo par la suite. Je le relisais ensuite phrase par phrase pour m’assurer de son exactitude avant de le remettre à d’autres pratiquants.

Je ne connaissais pas bien cette technologie à l’époque et je craignais que l’imprimante ne soit endommagée après une longue période d’impression. J’ai donc programmé une alarme et j’arrêtais l’impression au bout de quinze minutes, puis je vérifiais si elle ne surchauffait pas. Je faisais souffler le ventilateur sur l’imprimante si elle était chaude. Avec le ventilateur en marche et sans chauffage dans la pièce, mes mains étaient si froides que tout mon corps tremblait. J’ai donc tenu les documents imprimés près de ma poitrine pour me réchauffer. La chaleur résiduelle du papier m’empêchait de geler. Je reprenais le travail après que l’imprimante avait refroidi.

Je me suis sentie somnolente au fil de la nuit et j’ai dormi pendant quinze minutes lorsque le ventilateur a refroidi l’imprimante, puis je me suis réveillée et j’ai recommencé à imprimer. Je n’ai pas eu l’impression que c’était difficile, même comme ça. Je me sentais bien quand je pensais que les autres pratiquants pourraient lire les articles du Maître et avoir des documents de clarification de la vérité à distribuer.

Une fois, j’ai dit à l’imprimante : « C’est trop lent pour nous de travailler comme ça. Ce serait bien si tu pouvais continuer à travailler. » En disant cela, j’ai regardé l’ordinateur et un miracle s’est produit. Les grands mots « Vas-y » sont apparus sur l’écran. J’ai été vraiment surprise. Le Maître m’encourageait. De cette façon, j’ai fini d’imprimer tous les documents nécessaires à 3 h du matin pour les distribuer dans la campagne. J’ai dit à l’imprimante : « Merci ! Tu es extraordinaire ! »

Suspendre des banderoles

Un pratiquant de la ville m’a envoyé 45 banderoles de clarification de la vérité. En voyant ce grand nombre, j’ai eu un peu peur et je n’ai pas osé les laisser à la maison. J’ai demandé à un pratiquant voisin ce qu’il fallait faire et quand les accrocher. Nous avons décidé de les accrocher le soir même.

Nous avons pris toutes les banderoles et nous sommes partis après la tombée de la nuit, au clair de lune. Nous sommes partis de la dernière rue du village, en émettant la pensée droite tout en accrochant les banderoles. J’ai vu deux voitures s’approcher avec leurs phares allumés. J’ai paniqué. La banderole que je tenais est tombée par terre et je n’ai pas pu la retrouver dans l’obscurité. J’ai oublié l’autre pratiquant et j’ai sauté dans un fossé, souhaitant pouvoir ramper dans un trou. J’avais peur de lever la tête. J’ai entendu des pas et j’ai pensé qu’ils venaient de la voiture.

Alors que j’étais si effrayée, j’ai entendu la voix du pratiquant dire : « Lève-toi ! Il n’y a personne ici. » Les pas que j’ai entendus étaient ceux du pratiquant. Nous avons continué à accrocher des banderoles après que je me suis calmée. Nous les avons toutes accrochées et nous sommes rentrés chacun chez soi.

Le lendemain matin, une pratiquante âgée a frappé à ma porte pendant que je faisais les exercices. Elle n’était pas contente et m’a dit : « Je ne sais pas qui est venu accrocher des banderoles ici. Ils en ont même mis une sur ma maison. » Je ne lui ai pas dit que c’était nous.

Je me suis souvenue des scènes embarrassantes où j’ai été mordue par un chien alors que je distribuais des documents et où je me suis cachée dans un fossé alors que j’étais en train d’accrocher des banderoles. J’ai ri en y pensant. Je me suis moquée de moi-même pour ne pas m’être comportée comme un disciple de Dafa dans les moments critiques. J’étais en larmes en disant au Maître : « Je vais cultiver pour me débarrasser de cette peur ! Soyez rassuré ! »

Clarifier la vérité directement

Un matin d’hiver, un pratiquant et moi sommes allés en ville pour parler du Falun Dafa aux gens. Avant de partir, nous avons discuté de la manière d’informer les gens sur les faits concernant Dafa. Nous avons revu le contenu encore et encore, et nous avons émis la pensée droite pendant un long moment. Nous sommes montés dans le bus pour la ville une fois que tout était prêt.

Il ne faisait pas particulièrement froid ce jour-là. Il neigeait juste avec de gros flocons, nous avons donc pris des parapluies avec nous. Après être descendus du bus, nous avons vu une foule de gens dans la rue et nous ne savions pas comment entamer la conversation. Nous sommes allés à un arrêt de bus, où il n’y avait qu’un grand homme d’âge mûr qui attendait le bus. Je me suis approchée, j’ai levé le parapluie pour couvrir sa tête et j’ai dit : « Monsieur, puis-je vous dire quelque chose de bien ? »

J’ai dû me mettre sur la pointe des pieds pour tenir le parapluie au-dessus de sa tête, ce qui était difficile. Mais pour aider à le sauver, je devais le faire. L’homme a souri et m’a demandé : « Quelles bonnes choses ? » Je lui ai raconté ce que j’avais préparé, notamment les raisons pour lesquelles j’ai démissionné du Parti communiste chinois (PCC), la propagation de Dafa dans le monde, la mise en scène des auto-immolations de la place Tiananmen et la manière dont le PCC persécute brutalement les pratiquants de Falun Dafa et prélève leurs organes.

Plus je parlais, moins j’étais nerveuse et plus ma pensée devenait claire. Je l’ai aussi aidé à se retirer du parti. Finalement, il a dit : « Je comprends, c’est une bonne chose. Merci de me l’avoir dit. » Je lui ai dit qu’il n’avait pas besoin de me remercier, mais qu’il devait remercier notre Maître. C’est lui qui nous a demandé de le sauver. Je voulais que lui et sa famille récitent sincèrement « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

C’était la première fois que le pratiquant et moi-même aidions avec succès une personne à se retirer du PCC. Cet homme était la seule personne à attendre à l’arrêt de bus pendant toute la durée du processus. Nous avons remarqué que d’autres personnes ont commencé à se rassembler après notre départ. Le Maître a dû voir que nous avions à cœur de sauver les gens, et il nous a préparé un environnement adéquat.

Cela nous a donné plus d’assurance et nous n’avions plus peur. Un homme marchait devant nous. Je l’ai rapidement rattrapé et je lui ai dit : « Attendez une seconde, Monsieur. J’ai quelque chose de bien à vous dire. » Il s’est arrêté et m’a écoutée lui parler du Falun Dafa et de la persécution. Il a renoncé au PCC et m’a remerciée de l’avoir intercepté. Je lui ai dit de remercier plutôt le Maître et lui ai demandé de se souvenir que le Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. L’autre pratiquant nous a rattrapés et nous avons ri tous les trois !

Clarifier la vérité au téléphone

Un pratiquant a apporté des téléphones portables à utiliser pour clarifier la vérité par téléphone. J’en ai pris un et un autre pratiquant m’a appris à l’utiliser. Mais pendant plusieurs jours d’affilée, je n’ai pas osé téléphoner ni même regarder le téléphone. Puis je me suis dit : « Ce n’est pas bien. Je n’ai pas peur de sortir et de clarifier la vérité en personne. Pourquoi aurais-je peur d’être à la maison ? Personne ne saura ou ne me verra si je dis quelque chose de mal. » Mais je n’ai toujours pas osé téléphoner.

Un jour, j’ai préparé un script à utiliser pour parler au téléphone. J’ai allumé mon téléphone et sélectionné le numéro à composer. Mes mains se sont mises à trembler. J’avais la gorge serrée, sèche et un peu douloureuse. Mais j’avais composé le numéro et il était trop tard pour raccrocher. Je devais faire face.

La personne à l’autre bout du fil m’a demandé qui j’étais. J’étais nerveuse et j’ai lancé : « Bonjour Monsieur. Je veux vous dire quelque chose de bien. »

La personne m’a demandé : « Que se passe-t-il ? De quoi parlez-vous ? Êtes-vous un homme ou une femme ? »

J’ai crié dans le téléphone : « Je suis une femme. » Je suis devenue anxieuse et je ne savais plus ce que l’autre personne disait. J’ai commencé à lire le manuscrit que j’avais préparé. Lorsque j’ai eu terminé, j’ai constaté que l’homme était toujours au téléphone. J’ai demandé : « Comprenez-vous ce que je viens de dire ? » Il a répondu par l’affirmative, et j’ai continué : « Alors, pourquoi ne pas vous retirer du PCC et de ses organisations affiliées que vous avez rejoints ? » Il a accepté.

J’ai choisi un bon pseudonyme pour lui et je lui ai demandé de se souvenir que « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Je me suis calmée un moment après qu’il a raccroché le téléphone et j’étais prête à passer un autre appel. J’ai soudain réalisé que je n’avais pas vérifié auprès de lui s’il avait adhéré au Parti, à la Ligue de la jeunesse ou aux Jeunes Pionniers. Je devrais y prêter plus d’attention à l’avenir.

De cette façon, j’ai fait mon premier pas et j’ai passé mon premier appel téléphonique de clarification de la vérité avec l’aide du Maître.

Merci, Maître, de m’avoir protégée. Merci compagnons de cultivation pour votre aide.

Traduit de l’anglais