(Minghui.org) J’ai eu une profonde prise de conscience en émettant la pensée droite de 18 heures, le 11 juillet 2024. Au lieu des quinze minutes habituelles, ma séance a duré deux fois plus longtemps, car des larmes ont commencé à me couvrir le visage. Je me suis ensuite lavé le visage et j’ai immédiatement commencé à écrire mon expérience.

Permettez-moi d’abord de parler de ma mère qui a 85 ans. Ma mère et moi avons commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996, mais son parcours de cultivation a été difficile. Aujourd’hui, elle est presque aveugle et presque sourde. Elle a perdu confiance dans sa pratique et, pendant un certain temps, sa conscience principale était souvent embrouillée.

Bien qu’elle ne puisse plus faire grand-chose, je comprends qu’elle n’a pas vraiment abandonné sa croyance, dans son cœur. Elle se souvient encore de nombreux poèmes de Hong Yin qu’elle a mémorisés il y a des années. Cependant, ma pensée droite n’était pas très forte et ma capacité à l’aider était limitée.

Pendant plus de six mois, j’ai essayé de l’aider et de l’encourager, mais si je parlais trop, elle ne me laissait pas continuer. Je m’inquiétais pour elle et ne pouvais que lui rappeler de renforcer sa conscience principale et de ne pas abandonner sa pratique. Je lui ai dit que le Maître veillait toujours sur elle, ce qui est vrai. Je l’ai encouragée à garder confiance, à penser que tout pourrait s’améliorer progressivement et que des miracles pourraient peut-être se produire concernant ses yeux et ses oreilles. Avec le soutien du Maître, l’état de ma mère s’est effectivement amélioré.

Aujourd’hui, vers 18 h 20, après avoir émis la pensée droite pendant vingt minutes, des pensées sur ma mère sont apparues dans mon esprit. Je sentais que l’aide que je lui apportais était insuffisante. Je l’avais blâmée pour diverses choses, ce qui m’avait conduit à ne pas avoir de véritables sentiments pour elle. Un jour, j’ai eu la pensée que si je ne pratiquais pas le Falun Dafa, je ne voudrais pas avoir beaucoup de contacts avec elle. J’ai accumulé des griefs envers les autres qui se sont transformés en ressentiment, puis en dureté et, avec le temps, sont devenus très mauvais. Par manque de gentillesse, l’aide que j’ai apportée à ma mère était plutôt moralisatrice, ce qui n’était pas très efficace.

Ma sœur aînée est très gentille avec ma mère. La gentillesse de ma sœur est précieuse, car elle n’attend rien en retour. C’est exactement ce qui me manque. Ma gentillesse à l’égard de ma mère est due à un sens du devoir et est assortie de conditions. Comme j’ai toujours pensé que certaines actions de ma mère étaient inappropriées, ma gentillesse ne venait pas du cœur. Je n’avais pas de bonté sincère à son égard. Je savais que je ne devais pas me focaliser sur la façon dont ma mère m’avait traité dans le passé. Peut-être que tout est comme il se doit, parce que le Maître a dit que tout arrive pour une raison et que rien n’est accidentel.

À ce moment-là, une idée m’est venue à l’esprit : comme ce serait merveilleux si je traitais ma mère avec une pure gentillesse ! Cette pensée m’a fait me sentir très à l’aise. J’ai alors réalisé que je devrais également traiter les défauts des membres de mon groupe d’étude du Fa avec gentillesse. Je devrais également étendre cette pure bonté aux personnes de la sécurité publique, du parquet et du système judiciaire, c’est-à-dire à ceux qui nous persécutent.

À ce moment-là, j’ai été profondément bouleversé et j’ai profondément ressenti la grandeur du Maître. Je n’ai pas pu m’empêcher de dire : « Maître, Maître, merci. » J’ai clairement senti que le Maître m’enseignait à cultiver la bonté et à traiter tout le monde avec une pure bonté. Je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer bruyamment.

Le Maître m’éclairait pour que je me corrige avec une pure bonté, depuis le microcosme, et que je me remodèle avec cette bonté.

Maître, je veux bien faire. Je veux vous rendre moins inquiet. Merci, Maître, de racheter ce disciple plein de culpabilité. Merci, Maître, pour votre compassion envers tous les êtres.

Traduit de l’anglais