(Minghui.org) Dans leurs enseignements passés, de nombreuses religions ont décrit des miracles, tels que la naissance du Divin ou diverses manifestations de pouvoirs divins.

Marie a conçu un enfant par la lumière divine et a donné naissance à Jésus-Christ. À sa naissance, des nuages pourpres se sont levés et les trois Rois mages venus d’Orient ont annoncé au monde que Dieu était venu dans le monde.

Dans un rêve, la mère de Shakyamuni vit un éléphant blanc qui pénétra son corps par le flanc et plus tard, elle mit au monde le Bouddha. Dès sa naissance, il put marcher et des fleurs de lotus apparurent sous ses pas.

Lorsque Shakyamuni était un jeune prince, il voulait devenir moine et chercher la Voie. Mais son père et sa mère voulaient qu’il se marie, qu’il ait des enfants et qu’il hérite du trône. Pour répondre aux souhaits de ses parents, il se maria et eut des enfants avant de tout abandonner, de devenir moine et de rechercher la perfection spirituelle.

Tout au long de l’histoire, certaines personnes se sont tournées vers la religion, non pas par désir de suivre la Voie enseignée par les saints, mais plutôt ressentant une attirance pour les miracles et les pouvoirs divins. De même, certaines personnes fabriquent de prétendus miracles pour tromper le monde et promouvoir divers cultes.

Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa, est né dans une famille ordinaire, s’est marié et a eu un enfant. Lorsqu’il a présenté la pratique au public, bien qu’il ait accompli de nombreux miracles, même les personnes qui en ont bénéficié ont pu être sceptiques ou ne pas croire du tout.

La manière dont Maître Li enseigne Dafa contribue à empêcher que les illusions du monde ne soient brisées, afin que les gens puissent continuer à se cultiver dans un monde d’ignorance. Ceux qui pratiquent Dafa ont besoin d’être éclairés sur des principes supérieurs basés sur ses enseignements spirituels, plutôt que sur des pouvoirs supranormaux intangibles ou des miracles. À mon avis, c’est l’une des différences les plus importantes entre le Falun Dafa et les autres religions.

De nos jours, les gens ont tendance à croire davantage aux rituels de la religion qu’à ses enseignements. Ils peuvent maintenir l’image de Dieu dans leur esprit, dans les organisations religieuses ou dans leurs sentiments plutôt que de suivre et de se discipliner en appliquant les principes enseignés dans cette religion. Ils peuvent croire que les êtres divins qui viennent sur terre pour sauver les gens doivent demander l’aumône comme Shakyamuni ou être crucifiés comme Jésus pour expier les péchés de leurs disciples.

Mais nous oublions que le Divin décide de la manière dont il viendra sur terre et de la manière dont il y vivra – il peut choisir la meilleure manière de sauver les gens. Ce n’est pas aux êtres humains de choisir. Le Divin n’a pas à souffrir comme les êtres humains – c’est nous, les humains, qui avons un karma à rembourser, pas le Divin. Nous ne devrions pas exiger quoi que ce soit du Divin ou nous demander pourquoi les choses qu’il fait ne nous sont pas favorables. Le Divin accorde la grâce et l’amour ; il ne nous doit rien.

Ceux qui pratiquent la spiritualité ne doivent pas nécessairement entrer dans des temples ou aller dans les montagnes pour atteindre la perfection spirituelle. De nombreuses autres formes de cultivation peuvent être utilisées. Lorsque Jésus, Lao-Tseu et Shakyamuni ont diffusé leurs enseignements, ils n’ont pas établi de religions. Ils ont seulement enseigné les principes par leurs paroles et leurs actes. Les générations suivantes ont écrit les enseignements en se basant sur leurs souvenirs personnels et leur compréhension de ce qu’ils ont dit, ce qui, au cours des millénaires, en a inévitablement modifié le contenu.

Pour les pratiquants de Dafa, Maître Li a édité lui-même le Zhuan Falun, le texte principal de Dafa, et nous n’avons qu’à travailler notre caractère sur la base des enseignements qu’il contient. Il n’est pas question de changer le livre en une forme spécifique.

Une autre grande différence entre le Falun Dafa et les autres religions est que les pratiquants de Dafa se cultivent tout en vivant dans la société et en en faisant partie. Ils n’ont pas besoin d’entrer dans des temples ou de devenir des moines ou des nonnes.

Cultiver dans un environnement social présente de nombreux défis que l’on ne rencontre pas dans les temples ou les montagnes : on peut se perdre dans divers autres enseignements, théories et doctrines diffusés dans divers environnements sociaux, et on peut également s’attacher à la gloire et à la fortune, en luttant pour satisfaire toutes sortes de désirs. Pour ceux qui parviennent à se dépasser dans un environnement aussi éprouvant, l’élévation est la plus rapide et la plus solide, ce que l’on n’osait même pas imaginer dans le passé.

La forme de cultivation que le Falun Dafa nous offre est sans précédent. Il est facile pour quiconque de se procurer le livre Zhuan Falun et de commencer à se cultiver. Mais nous ne pouvons pas prendre la cultivation à la légère simplement parce que nous obtenons facilement les enseignements. Nous devons les chérir et nous assimiler véritablement aux enseignements. C’est ainsi que pour nous, toute la société devient un « grand temple », qui forge directement nos cœurs pendant que, par une cultivation ferme et personnelle, nous accomplissons nos vœux historiques.

Il s’agit de mon opinion personnelle. Je la partage avec ceux qui ont une affinité pour la méthode du Falun Dafa, mais qui ignorent encore la forme que notre cultivation adopte.

Traduit de l’anglais