(Minghui.org) Mme Zhu Huiluan, âgée de 51 ans et originaire de la ville de Shanwei, dans la province du Guangdong, a été secrètement condamnée à trois ans et demi de prison pour sa pratique du Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Le 22 mars 2024, Mme Zhu a été illégalement arrêtée dans son logement locatif dans la ville de Jieyang (dans la même province). Sa famille n’a pas été informée de sa condamnation illégale jusqu’à ce qu’elle soit finalement autorisée à lui rendre visite à la fin du mois de décembre 2024.
Forcée de quitter son domicile
Après le début de la persécution en 1999, Mme Zhu, ancienne employée de banque, s’est rendue à Pékin pour lancer un appel en faveur du Falun Gong et a été illégalement arrêtée. Elle a été condamnée à une peine dans un camp de travaux forcés, mais n’a pas pu les effectuer en raison de son mauvais état de santé. De retour chez elle, elle a été constamment harcelée par les policiers du Bureau 610 et a été licenciée.
Afin d’éviter ce harcèlement incessant, Mme Zhu a vécu dans la clandestinité en 2006. Les policiers du Bureau 610 ont alors commencé à harceler sa sœur et leurs parents, exigeant de savoir où elle se trouvait. Ils ont menacé d’annuler l’enregistrement de son ménage comme si elle était morte et d’interdire à sa sœur de demander des prestations de retraite.
Les parents de Mme Zhu sont retournés dans leur ville natale de Jieyang, mais la police de Shanwei les a suivis et a continué à les harceler. Son père a été tellement traumatisé qu’il est mort vers 2012.
Arrêtés et condamnés en secret
Vers 16 heures le 11 mars 2024, deux policiers en civil, l’un du Bureau 610 de la ville de Shanwei et l’autre du poste de police de Dongxing dans la ville de Jieyang, ont frappé à la porte du logement loué par Mme Zhu dans la ville de Jieyang. Elle n’a pas répondu et la police a appelé son propriétaire pour qu’il ouvre la porte. Ils ont confisqué ses livres de Falun Gong et l’ont emmenée au poste de police de Dongxing. Le lendemain, ils l’ont transférée au centre de détention de la ville de Jieyang. Un gardien a appelé sa mère le 13 décembre 2024 et lui a dit qu’elle pourrait rendre visite à sa fille le 15 décembre.
La mère de Mme Zhu lui a rendu visite et a été choquée d’apprendre qu’elle avait été condamnée à une peine de trois ans et demi par le tribunal du district de Jiedong et qu’elle avait perdu son appel devant la cour intermédiaire de la ville de Jieyang peu de temps après. Le tribunal de première instance n’a jamais informé sa famille de son procès ou de sa condamnation.
Traduit de l’anglais
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