Me défaire de l’attachement à mes enfants

(Minghui.org) Depuis les temps les plus reculés, les mères ont été altruistes dans l’amour qu’elles portent à leurs enfants. Ces derniers temps, l’amour, l’attention, la sollicitude et même le dévouement des mères chinoises à l’égard de leurs enfants ont atteint un niveau incroyablement élevé.

J’ai grandi en étant une personne affectueuse envers mes parents, mes frères et sœurs, et surtout envers ma fille et ma petite-fille. J’avais peur que la santé de ma fille soit affectée si elle travaillait trop dur, que ma petite-fille mange des aliments malsains et qu’elle ne puisse pas bien étudier une fois adulte. J’avais aussi peur qu’elle soit influencée par les mauvaises tendances sociales. J’étais toujours en train de penser à elles. Après avoir commencé la pratique du Falun Dafa, j’ai compris que je devais renoncer à l’affection familiale, mais j’ai eu du mal à le faire complètement et je suis souvent retombée dans mes anciennes habitudes.

Le Maître a dit :

« Vous n’êtes pas en mesure d’intervenir dans la vie des autres, ni de dicter leur destin, qu’il s’agisse de votre femme, de vos enfants, de vos parents, de vos frères – est-ce à vous de décider ces choses-là ? » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Pour éliminer cet attachement, j’ai mémorisé cette section du Fa et je me suis souvent dit qu’elle était importante. Mais lorsque je rencontrais des problèmes, cet attachement revenait souvent.

Un soir, ma fille m’a dit : « Maman, j’ai constaté que ma fille est devenue désobéissante. Elle ne veut pas parler avec moi et a secrètement pris rendez-vous avec ses camarades de classe pour jouer à un jeu vidéo effrayant. Je crains qu’elle n’entre dans une période de révolte. Je ne sais pas quoi faire. » Après avoir entendu cela, mon cœur s’est noué et j’ai été à nouveau touchée. Mais je l’ai réconfortée à la fois du point de vue des gens ordinaires et du point de vue des principes du Fa. Finalement, elle a dit : « Maman, je comprends beaucoup mieux. Tu peux te reposer. »

Je me suis rendu compte qu’il était presque minuit et j’ai émis la pensée droite. À peine étais-je assise que j’ai atteint la tranquillité. J’avais l’impression d’être assise sur le sommet plat d’une montagne, et devant moi se trouvait une terre désolée qui s’étendait à perte de vue. Le sol était sec et il y avait de nombreuses fissures. Je voulais voir le ciel bleu et les nuages blancs, les montagnes vertes et les eaux vertes, mais je ne les voyais pas. Il n’y avait pas de lumière.

Un peu plus tard, je suis arrivée à l’entrée d’une grotte et j’ai descendu les marches. Il y avait de la lumière en bas, mais quand j’ai regardé, je n’ai pas pu voir le fond. On aurait dit un puits sans fond. J’ai été surprise et j’ai immédiatement commencé à crier : « Je veux rentrer chez moi avec le Maître ! Je veux rentrer à la maison avec le Maître ! » J’ai répété ce que j’avais compris dans mon esprit, chaque fois plus fort que le précédent, pour montrer l’urgence de la situation. À ce moment-là, j’ai eu l’impression de ne plus descendre, mais de monter. Mais c’était toujours la même chose. Il n’y avait pas de lumière et c’était la désolation. J’étais en état de choc, car c’était si dangereux !

J’ai vraiment eu peur. Je suis une pratiquante de Dafa et le Maître m’a sauvée de l’enfer. Le mal a profité de moi à cause de ma persistance dans la sentimentalité familiale, et m’a presque entraînée de nouveau en enfer. La scène était réelle et alarmante, et elle était vraiment dangereuse !

Pourquoi ne puis-je pas me défaire de mon sentimentalisme à l’égard de ma fille ? Pourquoi ma fille, qui a maintenant 40 ans, dépend-elle encore de moi sur le plan mental ? Ma fille a-t-elle plus de soucis que les autres ? J’ai presque 70 ans. Dois-je encore aider à résoudre les problèmes de ma fille ? Quand cultiverai-je avec plus de diligence ?

Au début de ma cultivation, j’avais le sentiment qu’il était très difficile d’être un être humain, et c’est pourquoi j’ai commencé à pratiquer Dafa. Je voulais échapper complètement à la mer de souffrances de la vie. Cependant, à ce jour, je n’ai pas encore complètement échappé aux chaînes des liens familiaux. Je sais que le Maître s’inquiète pour moi et qu’il m’a donné une indication claire. Je suis reconnaissante au Maître pour sa compassion !

J’ai beaucoup réfléchi à l’état actuel de ma cultivation. J’ai compris jusqu’à un certain point que le fait de pouvoir ou non échapper à l’océan de souffrance ne dépend pas de la réalité elle-même, mais de la manière dont je cultive mes propres pensées.

Les enseignements du Maître m’ont vraiment fait comprendre que la cultivation est une affaire sérieuse et que je ne peux rien faire à moitié.

J'ai écrit cet article pour rappeler aux autres pratiquants qui, comme moi, ne peuvent se libérer de la sentimentalité familiale, qu'il faut être vigilant et abandonner l'attachement à la sentimentalité familiale avec nos enfants le plus vite possible. Même les gens ordinaires savent que les enfants et les petits-enfants ont leur propre destin, sans parler de nous, en tant que pratiquants.

Traduit de l’anglais