(Minghui.org) Le 8 février 2025, l’exposition internationale L’Art de Zhen Shan Ren (Authenticité, Bienveillance, Tolérance) a été inaugurée à la médiathèque de Marignane, en France. Plusieurs responsables municipaux et des habitants locaux ont assisté à la cérémonie d’ouverture. Les œuvres présentées ont bouleversé le public, et certains visiteurs ont même été émus aux larmes. Grâce à cette exposition, les visiteurs ont découvert le Falun Gong et ont pris conscience de la terrible persécution que subissent ses pratiquants en Chine.

Marignane est une commune située dans le département des Bouches-du-Rhône, dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. La ville est connue pour son aéroport et est le siège social et l’une des usines de conception et d’assemblage de la société Airbus Helicopters, fabricant d’hélicoptères civils et militaires.

Le 8 février 2025, l’exposition internationale L’Art de Zhen Shan Ren a été inaugurée à la médiathèque de Marignane, en France. Plusieurs responsables municipaux et des habitants locaux ont assisté à la cérémonie d’ouverture.

Le 8 février 2025, les gens visitent l’exposition L’Art de Zhen Shan Ren dans la médiathèque de Marignane.

Les visiteurs ont laissé des messages dans le livre d’or : « Troublant, émouvant et heurtant ».

« Une exposition qui amène réflexion et réaction face à une persécution terrible et inacceptable, dans un monde qui devrait prioriser l’humanité et l’unité de peuples. » « L’esprit est plus fort que la matière ! » « Exposition bouleversante, criante de vérité inaudible. »

L’exposition se poursuivra jusqu’au 29 mars.

« L’histoire se répète, on a l’impression de voir les premiers chrétiens martyrisés par l’empire romain »

Gérard Terrier, adjoint au maire, a prononcé un discours à l’inauguration de l’exposition.

L’adjoint au maire Gérard Terrier, qui est également le responsable du service culturel de la ville de Marignane, a pris la parole lors de l’inauguration :

« En regardant vos tableaux, l’histoire se répète. On a l’impression de voir les premiers chrétiens martyrisés par l’empire romain. On est dans cette phase-là. La pensée essaie d’être dominée par le politique au sens mauvais du terme, qui ne cherche pas à améliorer les choses, mais qui cherche à prendre et à garder le pouvoir. L’histoire nous en parle encore maintenant. »

« L’histoire aussi nous montre que l’esprit est plus fort que la matière. » M. Terrier a poursuivi en ajoutant que de nombreux croyants l’ont prouvé et que la pensée doit dépasser les contraintes politiques et matérielles. Cependant, « ceux qui subissent les affres du fameux Bureau 610 souffrent dans leur chair ».

M. Terrier, horrifié par la vue de personnes torturées, a déclaré : « On est quand même… On a froid dans le dos. Parce que malheureusement, la nature humaine, c’est aussi ça. C’est beaucoup de souffrance. Mais au-delà, il y a une pensée qui est magnifique. Et je suis sûr que c’est elle qui gagnera à la fin. »

« Les tortures représentées dans les œuvres sont insupportables »

Selon Valérie Garino, adjointe au maire, l’exposition est importante pour tout le monde.

« Les tortures représentées dans les œuvres sont insupportables », a déclaré Valérie Garino, vice-présidente au Conseil départemental des Bouches-du-Rhône et adjointe au maire de Carry-le-Rouet. Après avoir visité l’exposition, elle a été profondément touchée : « Je pense que c’est important de faire ce genre d’exposition pour informer la population et j’ai été très émue, très émue. On découvre les tableaux petit à petit. C’est vrai qu’elle est bien organisée cette exposition et puis quand je suis entrée dans la salle du fond où il y a des tableaux de torture… je veux dire… c’est insupportable de faire ce genre de choses. Ce n’est pas possible et vous avez bien fait de séparer, parce que si vous avez des enfants, je pense que c’est un peu difficile, suivant l’âge des enfants. Mais de notre côté, montrer l’exposition que vous avez là, je pense que c’est une bonne chose pour tout le monde. »

L’œuvre intitulée Sans abri reste gravée dans sa mémoire. « Cette petite fille est sans abri, car elle a perdu ses parents. Elle se tient seule devant la porte de sa maison, qui est scellée, et elle ne peut pas y entrer. À travers son regard, j’ai ressenti beaucoup d’émotion. »

Elle a ajouté : « Vraiment, félicitations aux personnes qui ont peint. Déjà, je me dis quand même qu’il faut arriver à peindre ce genre de tableau parce que ce n’est pas évident. Ce n’est pas évident psychologiquement, moralement, d’arriver à cette démarche, mais c’est très bien de l’avoir fait en tous les cas. »

Elle a ajouté qu’elle allait créer une page sur les réseaux sociaux comme Facebook et Instagram pour inviter les gens à aller découvrir cette exposition, qui, selon elle, revêt une grande importance pour tous.

« Échanger et comprendre la philosophie asiatique est très enrichissant, cela peut nous inspirer »

Claude Biolley, ancien adjoint au maire de Marignane et ingénieur en hélicoptère, était également présent lors de l’inauguration. Il a déclaré : « Ces œuvres sont magnifiques, il y a de nombreuses pièces remarquables. »

Il a expliqué que ces œuvres nous rappellent qu’il existe, au-delà de l’aspect physique des choses, une dimension spirituelle. « En Asie, il y a des philosophies différentes des nôtres, et il est toujours intéressant d’échanger et de voir ces concepts, car cela peut nous inspirer. »

L’exposition met en lumière la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine. M. Biolley a affirmé : « Et quand on voit ce genre de choses… on est au XXIe siècle… quand on voit ça, c’est quand même, franchement, c’est dramatique. Et je trouve que le fait de faire ce genre d’exposition est important pour tous les Marignanais, parce que, finalement, on ne voit pas ça à la télévision, on n’en parle pas. »

En conclusion, M. Biolley a déclaré que dans notre société, comme « on voit de la violence partout, on s’aperçoit qu’il faut qu’on revienne à des valeurs plus traditionnelles, qui permettront de mieux vivre ensemble, et que chacun, aussi, un petit peu, se retourne vers lui-même, au niveau spirituel ».

« C’est une valeur fondamentale que nous devons défendre dans la civilisation humaine »

Jaques Olivier Martin pense que le Falun Gong aurait été bénéfique pour tous les Chinois.

Jaques Olivier Martin, responsable du service culturel de la mairie de Marignane, a déclaré : « C’est une exposition très intéressante. » Il a ajouté que ce qui était très intéressant était « de découvrir aussi une pratique qui, comme tout ce genre de pratique, nous vient toujours d’Extrême-Orient, parce que nous, les Européens, on a perdu, on a coupé le contact avec ça depuis des siècles et des siècles. Donc, on redécouvre grâce à l’Asie, certaines pratiques, et notamment le lien entre le corps et l’esprit, ce qu’on a perdu en Occident avec le christianisme. Donc, tout cela revient. »

La vérité, la bienveillance, la patience sont les principes de cultivation du Falun Gong. Il a déclaré : « Alors, la patience, on commence à en manquer en France, parce que je pense qu’on est dans un pays qui est très touché par la crise et même une grande décadence. Donc, on commence à s’impatienter de voir les choses changer, de voir les choses s’améliorer. La vérité, bien entendu, je pense que c’est l’élément central de l’histoire, parce qu’en fait, on se rend compte que dans de nombreux pays, il n’y a pas qu’en Chine, c’est souvent le mensonge qui règne sous des formes diverses. Mais en Occident, on voit aussi le mensonge exister sous des formes plus perverses. Je pense qu’effectivement, la vérité, pour moi, c’est la valeur centrale qu’il faut défendre dans nos civilisations. »

« Cela montre l’esprit des artistes chinois, qui sont très talentueux. »

Kader Gheziel déclare qu’Authenticité, Bienveillance, Tolérance sont des valeurs universelles. On le voit dans les œuvres.

Kader Gheziel est le responsable des activités de la médiathèque. Selon lui, cette exposition artistique « reflète l’esprit des artistes chinois, qui sont très talentueux. C’est une exposition vraiment magnifique. »

Il a également déclaré que l’exposition « exprime bien la souffrance aussi de la Chine, de certains Chinois (les pratiquants de Falun Gong) et des artistes. Je pense aussi qu’ils sont exilés et qu’ils ont voulu montrer, par leurs œuvres, leur ressenti. Voilà, donc je trouve ça admirable. C’est un beau témoignage. »

« La bonté est une valeur que nous devrions davantage développer »

Patrick Malatrait, artiste-peintre, a déclaré que les œuvres étaient différentes et a éprouvé une grande émotion en les voyant.

Patrick Malatrait, artiste-peintre, a déclaré : « J’ai été agréablement surpris, oui. Ils sont différents. J’ai vraiment senti une décharge émotionnelle en les voyant. Ça m’a un peu… ça m’a secoué, ça m’a touché le cœur. »

M. Malatrait n’était pas du tout au courant de la persécution subie par les pratiquants de Falun Gong en Chine. Il a été choqué par les tortures et les mauvais traitements qu’il a vus dans ces œuvres. Cela lui a rappelé la Seconde Guerre mondiale.

Il a dit : « C’est une histoire qui se répète continuellement. La question que je me posais, en quittant cette expo, qu’est-ce que je peux faire, moi, individuellement, pour que ça s’arrête ? J’ai signé la pétition. Je sais que je vais en parler autour de moi. Je vais inviter des amis à venir voir cette expo. Enfin, ça m’a touché. Il y a plein d’émotions diverses qui me traversent. »

Il a également déclaré : « La bienveillance est importante. Si on était davantage bienveillants, le monde irait beaucoup, beaucoup mieux. La bienveillance, à mon avis, c’est une valeur qu’on devrait développer davantage. »

L’exposition transmet un message de beauté

Lydia Guilhot (gauche) et Élisabeth. Pour Lydia, les artistes présentent leurs expériences à travers des peintures et l’énergie exprimée est très forte.

Lydia Guilhot travaille aux services environnementaux de la mairie de Marignane. L’exposition l’a émue aux larmes. « Cette expérience est très intéressante, beaucoup d’amour sur beaucoup d’œuvres, donc ça, ça pèse, ça invite à aller au-delà de cette quête. Et puis ça relie aussi, parce que sur ce que l’on peut lire sur ces tableaux-là, en tous les cas, sur tous les symboles de paix et de culture de votre pays, ça crée des liens. On se dit qu’il n’y a pas de religion, parce qu’il y a des similitudes bien entendu. Je trouve donc que c’est un beau message de se dire qu’on est tous en quête d’ouverture des consciences, on est reliés, certes, par notre culture, mais notre culture est la même ailleurs. »

Lydia a poursuivi : « Mais il y a aussi la dureté de l’exposition, qui marque les souffrances d’un peuple. »

Une peinture a particulièrement marqué Lydia. Elle décrit la torture d’un enfant : « Comment peut-on suspendre un enfant et l’éclater au sol ? Et ça, c’était trop dur. » Cependant, elle a ajouté : « (Une peinture) il y a des parterres de lotus qui… Ils poussent à l’endroit où il y a eu la souffrance, donc voilà, c’est un beau message. »

Version originale en français