(Minghui.org) Je pratique le Falun Dafa depuis vingt-sept ans, et j’en ai tellement profité que j’aimerais vous parler de certaines de mes expériences.
Je suis née dans les années 1970. Ma génération a grandi pendant la période tumultueuse entre la grande Révolution culturelle et l’ère d’ouverture de la Chine. Nous avons été témoins de la cruauté de la grande Révolution culturelle, nous avons vécu le mouvement étudiant du 4 juin et nous avons enduré le choc de la transition entre les anciennes et les nouvelles idéologies au cours de l’ère d’ouverture. Bien que nous ayons conservé certaines valeurs traditionnelles, nous avons été endoctrinés par la mentalité égocentrique du Parti communiste chinois (PCC), selon laquelle « l’argent est tout » et « chacun pour soi ».
Avant de pratiquer Dafa, je n’avais aucun sens de la vie et je dérivais dans ce monde chaotique sans but. J’allais à l’école juste pour obtenir un diplôme, et je ne prenais pas mes études au sérieux. J’ai suivi les tendances et j’ai eu une relation. Quand j’ai commencé ma vie professionnelle, je faisais le moins d’efforts possible — je me faisais plaisir et j’évitais les dures réalités de la vie.
J’ai eu la chance d’entendre parler du Falun Dafa lorsqu’il a été présenté. Les enseignements du Falun Dafa m’ont frappée comme un coup de tonnerre, et j’ai eu l’impression de me réveiller d’un profond sommeil. J’ai enfin compris pourquoi la moralité humaine se détériorait si rapidement et j’ai réalisé que le véritable but de la vie était de revenir à son être originel et véritable.
Avant de commencer à pratiquer dans Dafa, j’étais étroite d’esprit et égocentrique. Influencée par les tendances modernes, je n’avais pas les vertus traditionnelles d’une femme, telles que la douceur et la gentillesse. Au lieu de cela, j’étais dominatrice, superficielle et égoïste. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, j’ai utilisé les principes de Dafa pour m’examiner et voir où je n’étais pas en accord avec le Fa, et j’ai continuellement travaillé à me défaire de mes attachements. En m’en débarrassant, je suis devenue rationnelle, douce et attentionnée à l’égard des autres.
Mon environnement familial est passé d’une situation conflictuelle à une situation harmonieuse ; l’atmosphère tendue au travail s’est apaisée et nous nous sommes aidés les uns les autres. J’ai eu la sensation de vivre une transformation complète. Dafa m’a aidée à devenir une meilleure personne.
Établir un environnement de cultivation alors que j’étais loin de chez moi
Quand le PCC a commencé à persécuter le Falun Dafa, je me suis trouvée dans l’obligation de quitter ma maison en 2005 et j’ai déménagé dans une autre ville. J’ai trouvé un emploi dans une usine chimique éloignée, à la périphérie de la ville, et j’ai travaillé comme comptable pour l’analyse des coûts. Le travail était fastidieux et épuisant. Pour comprendre les processus de production et l’utilisation des matériaux, je devais visiter les ateliers, qui étaient remplis de produits chimiques industriels et de poussière suffocante. Avec l’air chaud soufflé par les ventilateurs d’extraction, j’étais souvent trempée de sueur et à bout de souffle. Mais je me suis rappelée qu’en tant que pratiquante de Falun Dafa, je devais remplir ma mission avec diligence, quel que soit mon rôle. Ces difficultés étaient une bonne occasion de m’aider à cultiver et à éliminer mon désir de confort et de facilité.
J’ai travaillé aux côtés des ouvriers de l’usine et nous avons très bien coopéré. Ils étaient surpris de voir qu’une femme de la ville pouvait effectuer des travaux lourds aussi toxiques et dangereux. Pendant nos pauses, je leur parlais du Falun Dafa et de la vérité sur la persécution du PCC. Ils ont compris que la propagande du PCC n’était que calomnies et mensonges.
Il était difficile pour une femme de vivre seule dans une région isolée. Ma vie quotidienne et mes horaires de travail étaient très structurés : j’arrivais tôt au travail et j’en repartais tard. Pendant mon temps libre, je restais dans mon dortoir pour étudier le Fa et pratiquer les exercices. Je sortais et distribuais des documents de clarification de la vérité pour sauver les précieuses vies de cette région. J’ai souvent pensé que puisque j’étais destinée à venir à cet endroit, je devais transmettre la compassion du Maître et de Dafa aux personnes qui y vivaient.
J’utilisais également mon temps libre pour clarifier la vérité auprès de mes collègues. Il était plus facile de parler aux femmes, mais je devais faire attention aux limites lorsque je m’adressais aux hommes. Certains pensaient que j’avais une vingtaine d’années, ce qui pouvait être source de malentendus. Au début, j’avais un peu de mal, et mes pensées n’étaient pas toujours pures lorsque je clarifiais la vérité. Par conséquent, l’effet n’était pas toujours très bon. Certains hommes se sont comportés de manière inappropriée. J’ai réfléchi à mes lacunes en matière de cultivation et je me suis examinée selon les enseignements de Dafa. J’ai réalisé que je devais éliminer mes pensées impures et me cultiver. En tant que disciple de Dafa, je devais faire preuve d’intégrité dans tous les environnements. Je ne devais pas me laisser influencer par les comportements inappropriés que je rencontrais. Je devais clarifier calmement la vérité aux gens. Lorsque nos intentions sont pures, tous les éléments qui ne sont pas droits se désintègrent naturellement. Avec le temps, j’ai trouvé le bon équilibre et l’effet a été bien meilleur. Lorsque j’ai quitté l’entreprise, mon lieu de travail a organisé une fête d’adieu en mon honneur, à laquelle ont assisté les principaux dirigeants de l’entreprise. L’un des cadres supérieurs, qui faisait rarement l’éloge de quelqu’un en public, a parlé en termes élogieux de mon caractère et m’a qualifiée de personne intègre. Je crois que c’était son être véritable qui reconnaissait la grandeur du Falun Dafa.
Retourner à la maison et sauver des gens
Pendant ces trois années passées loin de chez moi, mon environnement de cultivation s’est amélioré régulièrement, et j’ai pu faire les trois choses. Cependant, la scène où j’ai été forcée de quitter ma maison est restée vivante dans mon esprit : ma maison a été saccagée ; les photos du Maître ont été emportées ; mes parents âgés, mes beaux-parents et mes enfants ont été abandonnés à leur sort ; mes camarades de classe et mes amis se sont sentis désorientés par rapport à ce qui m’était arrivé. Je m’inquiétais également pour ceux qui avaient participé à la persécution : qu’allait-il leur arriver ? Je me posais souvent des questions : comment puis-je harmoniser l’environnement chez moi ? Comment puis-je compenser les pertes subies ? Comment puis-je sauver les êtres de ma ville natale ? Je me suis interrogée : est-ce parce que j’ai un attachement aux émotions en lien avec ma famille ? La réponse était non. C’est alors qu’une forte pensée droite a émergé de mon cœur : je suis prête à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour sauver les habitants de ma ville natale, car c’est ma responsabilité et ma mission. Cette pensée m’a procuré un sentiment de paix et de clarté. J’ai maintenu cette pensée droite fermement dans mon cœur.
Juste après avoir eu cette pensée, quelque chose d’étonnant s’est produit. J’ai ouvert un journal à côté de moi et, dans les offres d’emploi, j’ai vu une annonce : une entreprise locale de ma ville natale cherchait à embaucher un comptable, et les conditions nécessaires étaient taillées sur mesure pour moi.
Je suis rapidement retournée dans ma ville natale et je me suis installée. J’ai été submergée par la gratitude et j’ai joint les mains pour remercier le Maître de cet arrangement. J’ai réalisé que le Maître est toujours à nos côtés, veillant sur chacun de nos pas. Lorsque nos pensées sont en accord avec le Fa et sont entièrement désintéressées, le Maître renforce notre pensée droite et ouvre la voie à l’accomplissement de notre mission de sauver les êtres.
Un foyer offert par le ciel
En 2009, mes parents ont envisagé de vendre notre ancienne maison afin que nous ayons assez d’argent pour en acheter une plus grande. Nous avons accepté et vendu notre ancienne maison. À cette époque, contrairement à aujourd’hui, les maisons étaient rares. De nombreux propriétaires conservaient leurs biens et attendaient que les prix augmentent. Nous avons engagé un agent immobilier pour nous aider, mais les offres disponibles étaient limitées et celles que nous avons consultées ne répondaient pas à nos besoins. À l’approche de la date limite pour quitter notre ancienne maison, nous n’avions toujours pas trouvé de nouveau logement convenable. J’ai pris une semaine de congé pour m’y consacrer, mais il n’était pas facile de finaliser un achat en une semaine. Je me sentais angoissée et je ne savais pas quoi faire.
Alors que nous étions désemparés, ma mère m’a dit que mon amie d’enfance, qui avait déménagé à Taïwan, était revenue rendre visite à sa famille. En entendant cela, j’ai réalisé qu’il s’agissait d’une occasion rare. Elle revenait rarement et je ne pouvais pas manquer l’occasion de lui dire la vérité sur Dafa. Lorsque nous étions jeunes, ses parents ont beaucoup aidé ma famille, et j’ai senti qu’il était de ma responsabilité de sauver des personnes aussi généreuses.
Cependant, l’agent immobilier devait nous emmener voir d’autres maisons ce jour-là. Après avoir réfléchi, j’ai décidé qu’il était plus important de sauver les gens. Si je manquais cette occasion de rencontrer mon amie, qui savait quand nous pourrions reprendre contact ? J’ai annulé la visite de la maison et je me suis rendue chez mon amie à la place.
Nous nous sommes joyeusement remémoré nos souvenirs d’enfance, et j’ai progressivement orienté la conversation pour leur dire la vérité sur la persécution du Falun Dafa. Au début, sa mère n’a pas tout à fait compris. J’ai raconté comment j’étais devenue compatissante après avoir commencé à pratiquer, à quel point le Falun Dafa était droit. Je leur ai dit la vérité sur la persécution du PCC et sur la vraie nature du PCC. Elle a progressivement accepté ce que j’ai dit. Mon amie a également mentionné que le Falun Dafa était bien accueilli à Taïwan, où la liberté de croyance et d’expression est protégée. Cela a aidé sa mère à voir clair dans les mensonges du PCC. En fin de compte, mon amie et sa mère ont accepté avec joie de se retirer du PCC et de ses organisations affiliées. Je me suis sentie vraiment heureuse pour elles.
Le soir était déjà tombé lorsque je suis rentrée chez moi. Après le dîner, j’ai poursuivi ma recherche habituelle de propriétés en ligne. Dès que j’ai ouvert les listes, j’ai vu une maison à vendre dans une commune où j’avais travaillé auparavant. Il s’agissait d’un quartier recherché où les propriétés étaient rarement sur le marché. J’ai immédiatement appelé mon ancienne supérieure hiérarchique, qui m’a confirmé qu’un logement était effectivement à vendre. Elle m’a proposé de m’aider à entrer en contact avec le vendeur.
Tout s’est déroulé sans problème et nous avons acheté la maison à un prix raisonnable. Elle était magnifiquement rénovée, ne nécessitait pas de travaux supplémentaires et nous avons pu emménager immédiatement. Mes parents étaient très satisfaits. Je leur ai dit : « C’est le ciel qui nous l’a donnée. Nous avons choisi de faire ce qu’il fallait, et le Maître nous a aidés. » Ils m’en ont été profondément reconnaissants.
Alors que nous approchons des trente-cinq ans de diffusion du Falun Dafa dans le monde et que nous traversons cette ère chaotique, j’espère que les gens chériront l’occasion d’être sauvés, se sépareront de l’influence du PCC, traiteront le Falun Dafa et le Maître avec respect, révéreront le Ciel et les divinités quelles que soient les difficultés, maintiendront une pensée droite et soutiendront la bonté.
Merci Maître !
Traduit de l’anglais
Copyright © 2025 Minghui.org. Tous droits réservés.