(Minghui.org) Note de la rédaction : Ceci fait partie d’une série de cas de décès traduits récemment par la version anglaise de Minghui.org. Ces cas ont été publiés il y a longtemps sur le site chinois Minghui.org, mais n’avaient pas été traduits jusqu’à présent.

Nom : Jin Xiulan

Nom chinois : 金秀兰

Sexe : Femme

Âge : 71 ans

Ville : Qingyang

Province : Gansu

Profession : Inconnu

Date de décès : 9 novembre 2022

Date de la dernière arrestation : 2013

Dernier lieu de détention : Inconnu

Une femme de 71 ans de la ville de Qingyang, dans la province du Gansu, est décédée le 9 novembre 2022, après avoir subi des années de persécution pour sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Jin Xiulan s’est rendue à Pékin en avril 2000 pour lancer un appel en faveur du Falun Gong et a été illégalement arrêtée. Après l’avoir raccompagnée, le policier Zhang Xiaohua lui a donné un coup de poing sur le front et lui a frappé la tête contre un mur à plusieurs reprises. Son front est devenu enflé. Le lendemain, elle a été placée au centre de détention de Xifeng pour y purger une peine d’un mois de détention criminelle.

Pendant sa détention, la police a fait défiler Mme Jin et 15 autres pratiquants lors d’une foire locale afin de les humilier. Ils ont ensuite été critiqués lors d’une réunion publique à laquelle assistaient des élèves de l’école primaire et du collège. Mme Jin a été illégalement condamnée à une amende de 1200 yuans et a dû payer 150 yuans pour couvrir ses frais de subsistance au centre de détention avant d’être libérée.

Mme Jin a été de nouveau arrêtée le 15 juillet 2000 et détenue dans un centre de lavage de cerveau pour une durée inconnue. La police a fait une descente à son domicile en novembre 2000 et l’a détenue pendant un mois au centre de détention de Xifeng.

Mme Jin s’est rendue à Pékin en janvier 2001 pour lancer un appel en faveur du Falun Gong. Elle a été illégalement arrêtée et emmenée dans un centre de détention. Elle a entamé une grève de la faim en signe de protestation et a été nourrie de force. La police l’a souvent suspendue et lui a versé de l’eau froide. Ils lui ont administré des décharges électriques avec des matraques et l’ont ensuite forcée à s’asseoir sur un banc de pierre pendant trois nuits. Ils n’ont cessé de la torturer que lorsqu’elle a révélé son nom et son adresse. Elle a ensuite été ramenée à Gansu et détenue au centre de détention de Xifeng pendant un mois avant d’être transférée dans un centre de réhabilitation pour toxicomanes.

Le 12 février 2001, la police a infligé à Mme Jin une peine de travaux forcés inconnue et elle a été admise au premier camp de travaux forcés de Pingantai le jour même. Le chef d’équipe Hu Xiuqin l’a frappée au menton, qui est devenu enflé et couvert d’ecchymoses. Hu a également demandé aux toxicomanes de faire tomber Mme Jin et de la piétiner. Elle souffrait tellement qu’elle a eu du mal à respirer pendant plus d’un mois. Hu l’a encore forcée à effectuer des travaux forcés et l’a également menottée pendant trois jours. Pendant trois jours consécutifs, elle a été battue trois à quatre fois par jour.

À plusieurs reprises, Mme Jin a été suspendue, les pieds décollés du sol, pendant une dizaine d’heures. Après l’avoir laissée tomber, les gardiens ont demandé à des toxicomanes de la frapper dans le dos. Elle ne pouvait plus se redresser. Les gardiens lui ont également administré des chocs avec des matraques électriques. Elle s’est évanouie et les gardiens lui ont versé de l’eau froide pour la ranimer.

Le 23 juin 2008, la police a fait une descente au domicile de Mme Jin. Elle n’était pas chez elle, et s’est cachée pour éviter d’être arrêtée. Après son retour en 2013, elle a été arrêtée et beaucoup de ses objets de valeur ont été confisqués.

Mme Jin a été harcelée à son domicile les 13 et 27 juillet 2020. La police l’a photographiée contre son gré. Ils sont revenus le 5 août 2020 et sont repartis après avoir fait le tour de ses chambres. Le harcèlement s’est intensifié à partir du 12 octobre 2020, et elle a été harcelée environ douze fois de plus en peu de temps. Chaque fois qu’elle n’était pas chez elle, la police obligeait son mari à se rendre chez des proches pour voir si elle était là.

La persécution incessante a eu raison de la santé de Mme Jin. Elle est décédée le 9 novembre 2022.


Voir aussi :

Mme Jin Xiulan, 55 ans, se rappelle la persécution qu’elle a subie

Traduit de l’anglais