(Minghui.org) Vingt-cinq ans après que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, les pratiquants de Falun Gong de 45 pays ont soumis, à leur gouvernement respectif, une nouvelle liste de responsables du Parti communiste chinois (PCC) ayant persécuté le Falun Gong et les pratiquants. Comme ces fonctionnaires ont participé à cette persécution, les pratiquants ont demandé qu’ils soient interdits d’entrée, ainsi que les membres de leur famille, et que leurs avoirs soient gelés.

Ces 45 pays sont les suivants :

* L’Alliance des Five Eyes, à savoir les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ; et

* Les 27 pays de l’Union européenne (UE), à savoir l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Suède, la Belgique, l’Irlande, l’Autriche, le Danemark, la Roumanie, la Tchéquie (la République tchèque), la Finlande, le Portugal, la Grèce, la Hongrie, la Slovaquie, la Bulgarie, le Luxembourg, la Croatie, la Lituanie, la Slovénie, la Lettonie, l’Estonie, Chypre et Malte.

* 13 pays situés en Asie, en Europe et en Amérique : le Japon, la Corée du Sud, l’Indonésie, la Suisse, la Norvège, le Liechtenstein, Israël, le Mexique, l’Argentine, la Colombie, le Chili, la République dominicaine et le Paraguay. C’est la première fois que le Paraguay figure sur cette liste.

La persécution du Falun Gong par le PCC se poursuit depuis vingt-cinq ans et le régime a récemment renforcé son contrôle à l’étranger. Selon un rapport publié par l’Organisation mondiale d’enquête sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG), le PCC a souligné un objectif lors d’une réunion organisée en mai 2024 par le ministère de la Sécurité publique : « Accorder une attention particulière à la coopération entre le Falun Gong et les politiciens occidentaux pour sanctionner les dirigeants chinois de haut niveau. Mettre fin à un tel comportement à tout prix. »

Parmi les auteurs cités par les pratiquants de Falun Gong figure Liu Guojun, ancien directeur du Bureau 610 de Mongolie intérieure.

Informations sur le responsable de la persécution

Nom complet du responsable : Liu

Nom chinois : 刘国君

Prénom : Guojun

Genre : Masculin

Date de naissance : Mai 1958

Lieu de naissance : District de Quyang, ville de Baoding, province du Hebei

Titre ou position

Avant février 2012 : membre de la Commission politique et juridique du comité du Parti de la région autonome de Mongolie intérieure, directeur adjoint du bureau du comité de gestion globale de la sécurité sociale de la région autonome (niveau départemental adjoint).

Février 2012 — août 2018 : membre de la Commission politique et juridique du comité du Parti de la région autonome de Mongolie intérieure, directeur adjoint du bureau du comité de gestion globale de la gestion sociale de la région autonome (niveau départemental), directeur du Bureau 610.

2019 — juillet 2022 : président de l’association anti-sectes de la région autonome de Mongolie intérieure

Principaux crimes

Depuis le début de la persécution du Falun Gong par le PCC le 20 juillet 1999, la Commission des affaires politiques et juridiques (PLAC) de la région autonome de Mongolie intérieure et le Bureau 610 ont activement mis en œuvre la politique d’éradication consistant à « ruiner leur réputation, les ruiner financièrement et les détruire physiquement ». La Mongolie intérieure se classe au 14rang national en termes de cas confirmés de décès dus à la persécution et est la pire des cinq régions autonomes de Chine.

Liu Guojun occupe depuis longtemps des postes de direction au sein de la PLAC. Il est non seulement responsable de diverses activités de propagande diffamatoire contre le Falun Gong, mais il a également écrit personnellement des articles pour calomnier le Falun Gong et a dirigé les arrestations et le harcèlement des pratiquants dans sa juridiction. Au total, 17 pratiquants sont décédés des suites de persécutions subies pendant son mandat en Mongolie intérieure.

Publication d’articles et participation à des manifestations visant à calomnier le Falun Gong

En novembre 2013, Liu, en tant que membre de la PLAC de la région autonome de Mongolie intérieure et directeur adjoint du Bureau du comité de gouvernance globale de la gestion sociale de la région autonome, a publié un article demandant que toute la région « réprime sévèrement le Falun Gong ».

En mars 2014, Liu a publié un article intitulé « Améliorer le niveau de la gouvernance globale et de la construction de la paix pour construire une barrière solide, sûre et stable à la frontière nord de la patrie », proposant des mesures de prévention strictes et une répression sévère du Falun Gong.

Le 11 novembre 2016, Liu a tenu une conférence sur le travail spécial « anti-sectes » dans la ville de Bayannur. Les directeurs de divers bureaux 610, des comités résidentiels au niveau des cantons et des districts et des bureaux de rue ont assisté à la conférence pour discuter de la persécution du Falun Gong au niveau de la base.

De juillet à septembre 2017, Liu a organisé des conventions « anti-sectes » dans de nombreuses universités de Mongolie intérieure, notamment l’Université de Mongolie intérieure, l’Université normale de Mongolie intérieure, l’Université agricole de Mongolie intérieure, l’Université de technologie de Mongolie intérieure et l’Université des finances et de l’économie de Mongolie intérieure. Lors de ces réunions, il a diffusé des informations erronées, calomnié et diffamé le Falun Gong auprès des enseignants et des étudiants.

Depuis que Liu est devenu président de l’Association anti-sectes de la région autonome de Mongolie intérieure en 2019, il a continué à promouvoir des campagnes de propagande contre le Falun Gong et à manipuler l’opinion publique.

Le 10 juillet 2020, Liu a participé à la deuxième réunion du troisième conseil de l’association anti-sectes de la région autonome en tant que président de l’association anti-sectes de la région autonome. Il a prononcé le discours d’ouverture et défini les tâches à accomplir pour l’année en cours dans le domaine de la lutte contre les sectes.

Les 12 et 18 juillet 2022, Liu s’est rendu dans les villes de Xilinhot et Holingol pour inspecter le travail de l’association anti-sectes locale et a encouragé le groupe à faire de son mieux dans ses efforts de lutte contre les sectes.

Le 19 juillet 2022, Liu s’est rendu au lycée professionnel de Tongliao pour inspecter le travail de « lutte contre les sectes » de l’établissement. Il a non seulement écouté leur rapport, mais il a également donné des conseils et des exigences spécifiques concernant les tâches de l’école en matière de lutte contre les sectes.

Persécution des pratiquants de Falun Gong en Mongolie intérieure (2014 - 2018)

En 2014, 104 pratiquants et leurs familles ont été arrêtés en Mongolie intérieure, 22 ont été condamnés et un a été persécuté à mort. Des cas de persécution ont eu lieu dans toutes les zones, régions et districts de Mongolie intérieure. Les zones où les persécutions ont été les plus sévères sont les villes de Chifeng et de Tongliao.

En 2015, 441 pratiquants ont été arrêtés et harcelés, et 26 ont été condamnés ; en 2016, 233 pratiquants ont été arrêtés, harcelés et détenus ; en 2017, 179 pratiquants ont été arrêtés et harcelés, et 27 ont été condamnés ; et en 2018, 39 pratiquants ont été condamnés, 59 ont été arrêtés et 38 harcelés.

Sélection de cas de décès

Cas 1 : « Si je meurs, ce sera à cause de la torture ».

Mme Ji Yunzhi, pratiquante de Falun Gong âgée de 66 ans, a été arrêtée à son domicile le 1er février 2022. Les policiers ont emmené Mme Ji à l’hôpital no 2 de Balin Zuoqi et l’ont forcée à subir un examen médical.

Pendant l’examen, Mme Ji a commencé à avoir des convulsions. Elle n’était plus capable de se tenir debout ni de parler, et elle n’arrêtait pas de vomir. Malgré ces conditions, elle a été emmenée au centre de détention et y a été détenue arbitrairement.

Mme Ji a entamé une grève de la faim pour protester contre son arrestation. En représailles, elle a été battue et torturée par Gao Yonggang, le directeur du centre de détention, et Tian Zhijun, un médecin légiste, ainsi que par plusieurs policiers et détenus. Les sévices physiques infligés à Mme Ji l’ont laissée dans un état critique.

Le 21 mars, la famille de Mme Ji a été informée de son décès. La famille a demandé à entrer dans la chambre d’hôpital pour voir Mme Ji une dernière fois, mais le Bureau de la sécurité publique ne les a pas laissés entrer. De l’extérieur de la chambre, la famille a pu voir que la trachée de Mme Ji avait été ouverte et qu’il y avait du sang sur son visage et ses épaules.

De nombreux policiers étaient postés dans le couloir de l’hôpital lorsque la famille est venue rendre visite. Ils ont expulsé la famille de cet étage de l’hôpital et ont fermé l’ascenseur de l’hôpital afin que personne ne puisse accéder à l’étage où se trouvait Mme Ji.

Sans le consentement préalable de sa famille, les autorités ont incinéré le corps de Mme Ji le matin du 8 avril.

Avant de mourir, Mme Ji a déclaré aux personnes présentes dans sa cellule : « Si je meurs, ce sera à cause de la torture. »

Cas 2 : Un homme de Mongolie intérieure meurt le lendemain du jour où il a été jugé pour sa croyance

M. Guo Zhenfang, de la ville de Chifeng, en Mongolie intérieure, est décédé le lendemain du jour où il a été jugé avec sa femme, le 8 juin 2021, en raison de leur croyance dans le Falun Gong.

La famille de M. Guo a reçu un appel de la police dans la soirée du 9 juin 2021 et a appris qu’il était décédé. Ils se sont précipités à l’hôpital et ont vu des dizaines d’agents en civil qui gardaient le corps. Ils ont remarqué que le bas de son dos était violet, qu’il y avait des blessures sur la face interne d’un de ses genoux et que son nez était ensanglanté. Ils ont essayé de regarder plus attentivement, mais la police leur a interdit de s’approcher du corps.

Un médecin de l’hôpital a révélé que M. Guo ne présentait aucun signe vital lorsque la police l’a amené. Sans le consentement de la famille, la police a fait transporter le corps de M. Guo au funérarium du district de Songshan peu de temps après.

La veille de sa mort, M. Guo et son épouse Mme Feng Yuhua ont été jugés par le tribunal du district de Songshan. Selon les membres de sa famille ayant assisté à l’audience, ils l’ont vu sauter de la voiture de police et entrer dans la salle d’audience. Il semblait en très bonne santé.

Bien que les autorités n’aient fourni aucune explication pour sa mort, sa famille soupçonne fortement qu’il a été torturé à mort dans le centre de détention du district de Songshan.

M. Guo et son épouse ont été arrêtés le matin du 25 novembre 2020. C’était la deuxième fois qu’ils comparaissaient devant un tribunal, après une première audience deux mois auparavant, le 8 avril 2021.

Cas 3 : Un homme de Mongolie intérieure torturé à mort en prison

M. Fang Qingchang, de la Bannière centrale droite de Horqin, Ligue de Hinggan, a été torturé à mort le 25 juin à la prison de Baoanzhao, en Mongolie intérieure, alors qu’il purgeait une peine de quatre ans pour sa pratique du Falun Gong.

Lorsque sa femme lui a rendu visite deux mois auparavant, il était déjà émacié et semblait très faible. Selon des gens de l’intérieur, il a été brutalement battu et soumis à des charges de travail supplémentaires quatre jours avant sa mort.

Sa famille a constaté qu’il avait du sang dans le nez et à l’arrière de la tête. Ils ont demandé ce qui avait pu se passer pour provoquer ces saignements, et la prison leur a répondu que c’était « normal ».

La prison a prétendu que M. Fang était mort d’un « problème cardiaque » et a refusé de prêter assistance au médecin légiste privé engagé par la famille de M. Fang pour enquêter sur la cause du décès.

Selon des sources internes, un chef d’équipe nommé Li Changjiang a demandé à plusieurs détenus de frapper M. Fang avec des matraques électriques et de le frapper à la poitrine et à l’abdomen. M. Fang a eu du mal à avaler de la nourriture cette nuit-là et a commencé à marcher de manière instable le lendemain. Il a été envoyé à l’hôpital le troisième jour, mais les médecins ont affirmé qu’il allait parfaitement bien. Le soir suivant, il est tombé dans le coma et a été transféré dans une autre cellule pour recevoir des perfusions. Il est décédé le cinquième jour et la prison n’a prévenu sa famille que le lendemain.

Sélection de cas de condamnation

Cas 1 : Mme Zhao Guichun condamnée à trois ans de prison douze heures après son arrestation

Mme Zhao Guichun, 52 ans, habitante de la ville de Chifeng, en Mongolie intérieure, a été arrêtée le 18 mai 2018. Des témoins ont rapporté avoir vu la police la tirer par les cheveux hors du petit hôtel où elle séjournait. Elle a été tellement traumatisée qu’elle est entrée en état de choc. Sa famille a pu la voir à l’hôpital le matin même, mais n’a pas été autorisée à s’approcher d’elle l’après-midi.

Deux policiers et un fonctionnaire du tribunal de la Bannière de Harqin sont arrivés vers 17 heures pour annoncer que Mme Zhao avait été condamnée à trois ans de prison. Elle a été admise à la prison pour femmes de Mongolie intérieure vers 20 heures.

Cas 2 : Condamnation de cinq pratiquants

Cinq habitants de Chifeng, ville de Mongolie intérieure, comprenant M. Qu Yazhong, M. Wei Guoyu, Mme Wang Jinrong, Mme Zhang Chunyan et M. Qi Hongshu, ont été arrêtés dans la soirée du 21 juillet 2015. Ils ont été emmenés au Département de police du district de Songshan par le policier Xu Guofeng et d’autres membres de la division de la sécurité intérieure du district de Songshan. Ils ont été condamnés à des peines de prison par le tribunal du district de Songshan au cours du premier semestre 2016 : M. Qi a été condamné à une peine de six ans et demi de prison assortie d’une amende de 20 000 yuans, Mme Wang à cinq ans et demi, Mme Zhang et M. Qu à un emprisonnement de trois ans et demi chacun et M. Wei à trois ans.

Cas 5 : Mme Liu Ruiqin et sa fille Mme Zhao Yanmin condamnées ensemble

Mme Liu Ruiqin et sa fille, Mme Zhao Yanmin, de la ville de Chifeng, en Mongolie intérieure, ont été arrêtées le 4 novembre 2015. Le tribunal de la Bannière de Kalaqin a tenu une audience secrète le 25 février 2016. Mme Liu a été condamnée à deux ans de prison et Mme Zhao à quatre ans. Toutes deux ont été transférées du centre de détention de la Bannière de Kalaqin à la prison pour femmes de Mongolie intérieure à Hohhot le 10 avril 2016.

Cas 4 : Condamnation de M. Xu Dianlin et de son épouse, Mme Zhang Yuefang

M. Xu Dianlin et son épouse, Mme Zhang Yuefang, de la ville de Chifeng, en Mongolie intérieure, ont été arrêtés chez eux fin septembre 2015. Leur domicile a également été saccagé. Le couple a comparu devant le tribunal du district de Songshan le 25 mars 2016. M. Xu a été condamné à cinq ans de prison et Mme Zhang à quatre ans.

Cas 5 : Mme Pan Lijuan condamnée à sept ans de prison

Mme Pan Lijuan, également de la ville de Chifeng, a été arrêtée chez elle le 18 octobre 2015 par la police du district de Yuanbaoshan. Son domicile a également été perquisitionné. Elle a été jugée par le tribunal du district de Yuanbaoshan le 15 mars 2016, puis condamnée à sept ans de prison.

Traduit de l’anglais