(Minghui.org) Minghui.org a récemment appris qu’une habitante de 75 ans de la ville de Guiyang, province du Guizhou, a été illégalement condamnée à une peine de trois ans et à une amende de 10 000 yuans en février 2023 en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle du corps et de l’esprit que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.

Mme Yao Qiuyuan, 75 ans, a été illégalement arrêtée à une date inconnue après avoir été vue sur des caméras de surveillance en train de distribuer des documents d’information sur le Falun Gong. Le tribunal du district de Nanming l’a illégalement condamnée en février 2023 et elle purge actuellement sa peine à la première prison pour femmes de la province du Guizhou (également connue sous le nom de prison pour femmes de Yang’ai).

Ce n’est pas la première fois que Mme Yao est prise pour cible en raison de sa croyance. Elle a déjà été illégalement arrêtée à plusieurs reprises et a purgé une peine de trois ans de travaux forcés.

Mme Yao a été convoquée au poste de police de Sanqiao un jour d’automne 2001 parce que quelqu’un l’avait signalée pour avoir collé des affiches de Falun Gong. Elle a été emmenée au centre de détention de Baihuashan le soir même et y est restée quinze jours. De plus, les gardiens l’ont obligée à payer plus de 200 yuans pour ses frais de subsistance.

À la mi-avril 2002, des agents du poste de police de Sanqiao ont illégalement arrêté Mme Yao après avoir été informés qu’elle parlait du Falun Gong à des personnes. Elle a été détenue au centre de détention de Baihuashan pendant quinze jours. Deux jours seulement après sa libération, la police l’a remise en détention et lui a imposé trois ans de travaux forcés.

Pendant qu’elle purgeait sa peine au camp de travail pour femmes de Zhongba, Mme Yao a été contrainte de regarder et de lire des documents anti-Falun Gong et on lui a ordonné de renoncer à sa croyance. Les gardiens l’ont empêchée de dormir pendant trois nuits d’affilée. De plus, ils l’ont obligée à rester debout pendant de longues périodes et lui ont interdit d’aller aux toilettes ou de prendre des douches par intermittence. Elle avait la gale sur tout le corps, ce qui la démangeait au plus haut point. Sa tension artérielle est montée en flèche et sa tête était extrêmement lourde.

À l’expiration de sa peine, Mme Yao n’a pas été libérée immédiatement. Au lieu de cela, elle a été détenue pendant une semaine supplémentaire avant d’être libérée. La police locale et le comité de rue ont continué à la harceler après son retour chez elle. En 2014, le policier Han et un policier en civil l’ont harcelée à son domicile et lui ont prélevé de force un échantillon de sang sans lui expliquer la raison.

En juin 2014, Mme Yao parlait du Falun Gong à des personnes dans un parc lorsqu’elle a été illégalement arrêtée par la police. Les agents du poste de police de Sanqiao ont fait une descente à son domicile et ont confisqué ses calendriers contenant des informations de Falun Gong.

En mai 2015, un policier s’est présenté à sa porte. Elle n’était pas là et il a pris des photos de sa porte d’entrée.

Mme Yao et Mme Tang Wenzhen (78 ans à l’époque et pratiquante de Falun Gong) parlaient du Falun Gong à quelques conducteurs dans une gare routière vers 9h30 le 16 avril 2016, lorsque quatre policiers en patrouille les ont repérées. Les policiers les ont emmenées au poste de police de Binyang et les ont fouillées, ainsi que leurs sacs. De plus, les deux femmes ont été contraintes de se faire photographier et de subir une prise de sang.

Après quelques heures d’interrogatoire, plus de dix policiers ont fait monter les deux femmes dans une camionnette banalisée et se sont d’abord rendus au domicile de Mme Tang. Après avoir perquisitionné chez elle, ils sont allés perquisitionner chez Mme Yao. La police n’a pas fourni de liste des objets confisqués, mais les deux pratiquantes se sont vu confisquer leurs livres sur le Falun Gong, des documents d’information, leurs DVD, leurs lecteurs MP3 et d’autres objets de valeur.

À 23 h 50 ce soir-là, la police a emmené les deux femmes à l’hôpital pour y subir des examens physiques, notamment une prise de sang, une analyse d’urine, une mesure de la tension artérielle, un électrocardiogramme et une radiographie. Il était déjà plus d’une heure du matin lorsque l’examen a été effectué. Deux heures plus tard, la police a conduit Mme Yao dans un endroit éloigné pour que sa tension artérielle soit à nouveau mesurée. Mme Tang et Mme Yao n’ont été libérées qu’à 6 heures du matin le lendemain.

Fin avril 2016, l’agent Han Liping du poste de police de Shengquan a installé une caméra de surveillance face à la porte d’entrée de Mme Yao. En outre, Han a conduit des agents à plusieurs reprises au domicile de Mme Yao, pour la harceler.

Le 6 mai 2016, l’agent Qin Jingtao du poste de police de Shengquan a amené un autre policier pour harceler et enregistrer sur vidéo Mme Yao et son domicile. Qin est revenu cinq jours plus tard pour perquisitionner son domicile sans mandat de perquisition. Il n’a pas délivré de liste des objets confisqués, comme l’exige la loi.

Le 13 février 2017, l’agente Han s’est présentée, mais Mme Yao ne l’a pas laissé entrer parce qu’elle n’avait pas produit de mandat de perquisition. Han est revenue avec un mandat de perquisition le 28 février de la même année et a confisqué les livres de Falun Gong de Mme Yao.

Le 6 avril 2017, Han s’est à nouveau présentée et a demandé à Mme Yao si elle avait chez elle des documents d’information sur le Falun Gong. Cinq jours plus tard, le policier Qin s’est rendu à son domicile. Elle a demandé à voir le mandat de perquisition. Qin a demandé à un subordonné de retourner au poste de police pour en obtenir un. Ce policier est revenu avec un autre document, mais Qin a tout de même ordonné à ses subordonnés de faire une descente au domicile de Mme Yao. Ils ont confisqué ses livres de Falun Gong et sa plainte contre l’ancien dictateur chinois Jiang Zemin pour avoir lancé la persécution.

Après la perquisition, Qin a fait en sorte que des personnes suivent Mme Yao. Fin avril 2017, il a remplacé la caméra de surveillance qui se trouvait face à sa porte par une nouvelle.

Le 18 août 2017, l’agente Han et deux autres personnes ont harcelé Mme Yao à son domicile et l’ont avertie de ne pas sortir pour distribuer des documents d’information sur le Falun Gong.

(Un article connexe est disponible dans la version anglaise.)

Traduit de l’anglais