(Minghui.org) Lorsque ma famille a commencé à avoir des difficultés financières, j’ai trouvé un emploi de femme de ménage à l’hôpital municipal — j’étais responsable du nettoyage d’un étage entier. Les hôpitaux sont généralement difficiles à nettoyer en raison du grand nombre de personnes qui y vont et viennent. L’odeur peut être insupportable dans les toilettes, surtout si elles n’ont pas été nettoyées depuis longtemps. Je n’étais pas habituée à ce travail lorsque j’ai commencé, mais maintenant je ne le trouve plus difficile.
Rendre l’argent
Une fois, j’ai remarqué un rouleau d’argent sur le lavabo juste avant de nettoyer des toilettes. J’ai immédiatement pensé à la femme qui venait de partir, et je suis rapidement sortie dans le couloir pour rendre l’argent. L’entrée de l’hôpital se trouve près d’une rue principale, mais elle n’était pas en vue, alors je suis retournée dans les toilettes et j’ai attendu. Au bout d’une vingtaine de minutes, une femme est entrée et a commencé à regarder autour d’elle. Je lui ai demandé : « Que cherchez-vous ? » Elle m’a répondu : « J’ai fait tomber mon argent, mais je ne sais pas où il est tombé. » J’ai demandé : « Combien était-ce ? » Elle m’a répondu : « Cinq cents yuans. » L’argent que j’avais en main était exactement de cinq cents yuans, alors je le lui ai donné. Elle a insisté pour me donner 100 yuans en guise de remerciement. J’ai répondu : « Si j’avais voulu 100 yuans, je ne vous aurais pas donné l’argent. Je pratique le Falun Dafa, donc je ne prendrai pas votre argent. »
De nombreuses personnes ont été témoins de ce qui s’est passé. Lorsque j’ai expliqué à la femme qui vend des patates douces grillées près de l’entrée de l’hôpital les faits concernant la persécution, elle a immédiatement accepté de se retirer des organisations du Parti communiste chinois auxquelles elle avait adhéré. Elle m’a dit qu’elle avait agi ainsi parce qu’elle avait réalisé que les pratiquants de Falun Dafa étaient des gens bien après m’avoir vu lui rendre l’argent.
Une autre fois, j’ai ramassé de l’argent que j’avais trouvé près de la porte du bureau de l’infirmière en chef et je l’ai posé sur son bureau. Elle m’a dit que ce n’était pas à elle et m’a demandé de le garder. J’ai répondu : « Cet argent n’est pas à moi, alors je n’en veux pas. »
Tolérance et ouverture d’esprit
Après avoir travaillé quelques années à l’hôpital municipal, j’ai commencé à travailler dans un hôpital industriel. Quelques années plus tard, l’hôpital industriel a fait appel à une société de gestion immobilière qui s’occupait du nettoyage, et les responsabilités des agents d’entretien ont été redistribuées. Un département n’était pas satisfait de l’ancienne femme de ménage et a demandé avec insistance qu’on engage quelqu’un d’autre. Le superviseur m’a demandé de nettoyer ce département. La zone dont j’étais responsable a doublé de taille, mais mon salaire est resté le même. J’ai pensé que les pratiquants ne devraient pas se disputer sur la façon dont ils sont traités, alors j’ai accepté cette responsabilité supplémentaire et de toutes les femmes de ménage, c’est moi qui faisais le plus de travail. Le chef d’équipe et le superviseur m’ont ensuite félicitée pour mon attitude et pour ne pas m’être plainte.
Alors que je nettoyais les toilettes, une patiente m’a demandé : « Vous nettoyez aussi les toilettes ? » Lorsque j’ai répondu par l’affirmative, elle m’a dit : « Regardez mon manteau. Il a des trous depuis que j’ai utilisé les toilettes. » J’ai regardé de plus près et j’ai vu plusieurs petits trous. Elle m’a dit que c’était arrivé lundi, alors qu’on était déjà vendredi. Elle m’a dit que le manteau avait coûté plus de 1000 yuans et qu’elle voulait que je la dédommage.
Le manteau avait l’air très vieux et usé, alors j’ai dit que je lui donnerais 200 yuans. Elle a accepté. Mais comme je n’avais que 100 yuans en poche, je suis allée emprunter de l’argent à une collègue qui faisait fonctionner l’ascenseur. Cette dernière m’a dit de juste lui donner 100 yuans parce que le problème s’était produit il y a plusieurs jours et qu’elle n’avait plus le temps de faire une réclamation. La patiente a ensuite parlé au responsable et au chef d’équipe, mais ce dernier a estimé que 100 yuans étaient suffisants. Finalement, la patiente a dit qu’elle accepterait 150 yuans. L’infirmière en chef, les infirmières et le médecin responsable ont dit qu’ils ne lui donneraient que 50 yuans. Mais je ne les ai pas laissés payer pour moi.
Un incident similaire est arrivé à l’agent d’entretien chargé du nettoyage du secteur réservé aux patients en ambulatoire. Un agent d’entretien et un patient se sont disputés après que ce dernier a utilisé les toilettes. Le patient était très en colère et a signalé l’agent d’entretien au directeur de l’hôpital. L’agent d’entretien a ensuite été condamné à une amende de 100 yuans. L’incident a provoqué un tollé. Le responsable de l’établissement a comparé les deux incidents et a félicité la façon dont j’avais géré la situation au cours d’une réunion.
Félicitée par de nombreuses personnes au travail
Lorsque je travaillais à l’hôpital de l’usine, j’ai clarifié la vérité à une infirmière, et elle m’a dit : « Vous faites preuve de tolérance et tout le monde vous apprécie. » Les infirmières et les médecins me respectaient beaucoup. Les responsables de l’hôpital vérifiaient souvent les conditions d’hygiène dans les différents secteurs. Lorsque le directeur a vérifié mon travail, il m’a félicitée et m’a dit : « C’est bien nettoyé. Il n’y a pas d’odeur. »
Certains agents d’entretien juraient pendant qu’ils nettoyaient, mais pas moi. Un membre de la famille d’un patient m’a dit : « Vous êtes toujours joyeuse. Pourquoi ne vous plaignez-vous pas ? » La mère du directeur de l’hôpital ne parlait généralement pas aux travailleurs, mais chaque fois qu’elle me voyait, elle me disait : « Les toilettes sont toujours impeccables quand vous les avez nettoyées ! »
En plus de l’hôpital municipal et de l’hôpital de l’usine, j’ai également travaillé dans un autre hôpital pendant quatre ans. Lors des réunions, les responsables me félicitaient, me disaient que je faisais du bon travail et que je prenais la peine de former les nouveaux agents d’entretien. Le responsable logistique m’a dit qu’ils n’avaient jamais besoin de revérifier mon travail. Lorsque j’ai annoncé mon intention de quitter l’hôpital, le chef d’équipe, le superviseur, le responsable et le personnel médical ont été très réticents à me laisser partir.
Mon mari me soutient dans ma pratique du Falun Dafa
Mon mari a été escroqué dans une affaire commerciale et a perdu près d’un million de yuans il y a de nombreuses années. Il n’a pas travaillé depuis, mais il pensait toujours à démarrer une autre entreprise. Malheureusement, il ne pouvait pas gérer de grosses sommes d’argent, mais il ne voulait pas non plus faire des petits boulots. Mes maigres revenus ont permis à ma famille de vivre pendant vingt ans.
Un jour, mon mari m’a dit : « Les relations familiales de mes amis sont toutes brisées, mais tu es la seule à être restée et à n’être jamais partie. » Je n’ai rien dit, mais je savais que c’était parce que je pratiquais le Falun Dafa. De nos jours, la plupart des gens ne s’intéressent qu’à eux-mêmes et, dans des circonstances similaires, une autre femme aurait divorcé. Qui soutiendrait quelqu’un qui ne cherche pas de travail, mais qui reste à la maison à ne rien faire d’autre que cuisiner ?
Mon mari a continué : « Je sais que le Falun Dafa est bon. Je te soutiens du fond du cœur. Tu ne déranges personne pour quoi que ce soit, alors comment pourrais-tu ne pas être bonne ?! »
Traduit de l’anglais
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